De quoi ça parle : Un petit garçon qui est un véritable savant fou passe sa vie dans un orphelinat devant lequel il a été déposé dès ses premiers jours de vie. Après plusieurs centaines de tentatives, n'a jamais pu être adopté car les postulants sont effrayés par son « originalité ».
Il se retrouvera dans le futur emmené par un garçon de son âge et découvrira une famille tout aussi loufoque que lui.
Pourquoi j'ai aimé : Ce n'est pas le meilleur des films de Walt Disney, mais il est assez sympathique et disons que j'ai été plus intéressé que passionné.
Et l'adoption dans tout ça : Je m'étais amusé une fois à calculer et je crois que mon résultat retrouvait que, pour entre 60 % et 70 % des longs-métrages de Walt Disney, le héros avait des gros soucis avec ses parents, de Blanche Neige à Raiponce, on ne compte plus les orphelins, les abandonnés, les enfants volés, les adoptés etc. etc.
Certains aiment expliquer ceci par l'enfance malheureuse de Walt Disney, mais plus de 40 ans après sa mort, ses studios perpétuent la tradition, car comme le disait Bettelheim : « pour être un héros il ne faut pas avoir de père », et aussi parce que depuis Pâris, Œdipe et Moïse on sait que l'abandon et l'adoption font vendre !
De mémoire de doc, je ne me souviens pas qu'on se soit avancé dans un film pour enfants d'une manière aussi poussée et aussi explicite dans le phénomène. Cela commence par le bébé dans couffin déposé anonymement par celle qu'on suppose être sa mère devant la porte de l'orphelinat, celui-ci est accueilli par la plus que gentille et chaleureuse responsable des lieux (qui a une certaine parentalité picturale avec la Princesse Grenouille), puis les nombreuses propositions, les nombreuses rencontres avec des postulants, qui échouent à chaque fois et pousse le petit héros à chercher sa mère puisqu'aucuns parents ne veulent de lui.
La quête des origines nous y voilà encore !
Mais pour une fois la conclusion du petit adopté sera la même que celle que l'expriment beaucoup d'enfants et plus encore d'adolescents adoptés (même quand ça ne va pas forcément très bien) : « ma famille biologique je la cherche pas (ou plus), une famille j'en ai déjà une ! ».
Malgré cette fin, peut-être moins vendeuse pour la Madame Michu qui ne pourra plus geindre sur le pauvre petit nadopté qui n'a pas retrouvé sa vraie maman, mais plus conforme à beaucoup de réalités que je vois, je vous conseille toutefois la prudence avant de regarder ce film avec vos enfants, car cela pourrait susciter des questions peut-être au mauvais moment
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