lundi 17 novembre 2014

Diplôme Universitaire L'enfant Adopté (précisions)

L’annonce de ce nouveau diplôme étant un peu tardive, j’avais craint que les inscriptions soient rares, mais celles-ci arrivent régulièrement et nous ne devrions pas être loin de faire le plein !

Avec la particularité d’avoir une forte proportion d’étudiants étrangers (suisses mais pas seulement) déjà inscrits. Cet "exotisme" ne me déplait pas du tout !

Quelques précisions pour répondre à des questions souvent posées :

  • Le mémoire : une validation pour un tel diplôme est obligatoire, on doit donc passer par là, mais ce mémoire ne doit pas être un grand ouvrage philosophique ou une proposition audacieuse de réforme de l’adoption, mais plus le fruit d’une expérience personnelle. Entre deux et quatre pages imprimées, mais surtout, une courte présentation orale, présentée devant tous les autres étudiants.
Avec Julien Pierron, nous avons décidé cela et organisé de trouver du temps pour permettre cette présentation au milieu des cours, car ayant assisté à la présentation de tous les mémoires de l’AU, nous avons vu quelques petits « chefs d’oeuvre » d’émotion, d’expérience, qui parfois manquait de public… et nous regrettions d’en être le seul public et que les autres étudiants ne puissent profiter de ces expériences partagées. Nous notons très larges, ou plut^to avec bienveillance, il y'a des notes excellentes pour les expériences personnelles et originales et jusqu’à aujourd’hui, tout le monde a été validé, il n’y a aucune raison que cela change !

  • Qu’est-ce qu’un professionnel de l’adoption : Tout le monde a compris, je pense, ce qu’est un professionnel de l’enfance, quelqu’un qui dans son métier s’occupe de près ou de loin d’enfants. 
Par contre, le professionnel de l’adoption, cela semble moins évident. Le responsable d’une Consultation d’Adoption (qui est aussi un pro de l’enfance) c’est évident, tout comme les employés du service adoption des conseils généraux, ceux qui travaillent dans des institutions tels, l’AFA, le MAI, etc…. Mais c’est aussi, ceux qui à titre bénévole le plus souvent, sont largement impliqués dans des associations en relation avec l’adoption, les OAA bien sûr, mais aussi les grandes associations d’adoption (EFA et les APPO) sans oublier les jeunes et sympathiques associations d’adoptés (Racines coréennes et VdA)… Même s’ils ne sont pas payés pour tous ces services rendus, leur travail, leur investissement, leurs ouvrent complètement les portes de ce diplôme.



Je suis bien entendu disponible pour tout autre demande d’information, et la dynamique équipe de la non moins dynamique Perrine Didi au service des formations continues de la faculté l’ait aussi pour tout ce qui est renseignement administratif.





Pour ceux qui n'auraient pas compris, j'espère que la différence professionnels amateurs et plus claire grâce à cette illustration

Vendôme, Dijon et Nantes

Trois formations, en trois lieux auxquels je participe, une à la maison ou presque et deux dans l’Ouest qui aura été ma destination privilégiée en 2014.







A Vendôme, pour EFA 41 (que je surnommais EFA Poulain, pensant initialement que la réunion se déroulerait dans leur préfecture célèbre pour son château et surtout son usine de chocolat), je parlerai des toujours fameux adolescents adoptés et de la façon de s’en sortir….

Je viens de découvrir que Vendôme a eu dans sa ville un de nos grands hommes qui sans être véritablement un adopté, fut considérablement délaissé et placé en institution pendant son adolescence dans cette ville ! Ce sera le fil rouge de ma conférence. Vous pouvez essayé de deviner de qui je parle, je vous donnerai la solution la  : 

le Docteur Jean-Vital DE MONLEON
« Manuel de survie pour résister
à l'adolescence des enfants adoptés»
Samedi 22 novembre 2014
à 15h00
Auditorium du Parc Monceau
VENDÔME (41100)

















A Dijon, à l’organisation du Conseil Général, et en partenariat avec l’équipe de la MAI et la présence de la nouvelle ambassadrice (ou de Madame l’ambassadeur… si un académicien lit ce billet, il sera gentil de me renseigner), une réunion lundi prochain, le matin pour les professionels des CG et l'après-midi pour les postulants et adoptants (mais malheureusement ce n'est que sur invitation) sur le thème général du fameux "besoin spécifique".


















Dans la non moins belle (et grande) ville de Nantes, c’est l’association Heirautini, association polynésienne, qui voulait depuis longtemps m'inviter à parler d’adoption à la tahitienne, finalement cette conférence a été inclus dans un cycle organisé par le CG44 (il est bon que les CG se souviennent que la politique familiale est de leur responsabilité !) … pas seulement ce qui se passe en Polynésie, mais aussi dans d’autres coin de la planète. ceci dans le cadre d’un mois consacré à l’enfance dans ce département 

Tout le programme détaillé en cliquant ici

mardi 30 septembre 2014

Diplôme Universitaire L'Enfant Adopté

                                        






 J'attendais que cela soit officiel et le passage des différentes commissions de formation de l'université, ces jours-ci se sont très bien passées. 

Je peux donc vous annoncer avec une grande joie l'arrivée pour début 2015 du Diplôme Universitaire : « L'Enfant Adopté ».


Voici le lien officiel pour aller sur le site de la faculté de médecine Dijon :  http://fcpharma.u-bourgogne.fr/images/stories/PDF/medecine20132014/l%20enfant%20adopte.pdf




Ce diplôme universitaire est issu de l'attestation universitaire : « Accueil et Santé de l'Enfant Adopté », mais nous avons voulu nous donner plus de temps en doublant le nombre d'heures et en privilégiant du temps, pour d'autres sujets, certains débats et la présentation des mémoires.


Un des grands attraits de cette formation sera aussi dans la diversité des participants, voilà pourquoi il est ouvert à tous ceux qui ont un projet professionnel ou associatif dans le domaine de l'adoption.



Petite précision de taille des étudiants, les internes, bénéficieront d'un tarif spécial qui je crois sera de 500 €.


N'hésitez pas à diffuser cette annonce.



Voici le programme plus détaillé, avec la participation de nombreux passionnés de l'adoption, et une session de deux jours, où les adoptés auront complètement la parole.




Horaires
Le jeudi de 9h30 à 12h, de 13h30 à 16h et de 16h30 à 18h30
Le vendredi de 8h à 10h, de 10h30 à 12h30 et de 14h à 17h
Soit 14h par session, pauses non inclues, et 56h au total
Première session : L’enfant adopté dans la société
Dates : 15 et 16 janvier
Responsables de la session : Jean-Vital de Monléon
Autres enseignants : Julien Pierron, Jean-Philippe Pierron, Hervé Boéchat
Programme prévisionnel :
15 janvier :
9h30-10h : accueil, présentation de la formation, tour de table des participants (JVM et JP)
10h-12h : CM : L’histoire de l’adoption (JVM)
13h30-15h : CM : L’ethnologie d e l’adoption – L’adoption dans la société française
15h-16h : TD : Etude de cas d’adoption interethnique (JVM et JP)
16h30-18h : Le fonctionnement de l’adoption : l’agrément, la quête de l’enfant, les OAA, l’adoption individuelle, l’AFA… (JVM)
18h-18h30 : TP-Débat : Quelles limites fixer pour l’adoption ?
16 janvier :
8h-8h30 : Le moment adoptif (JPP)
8h30-9h30 : TP Les orphelinats (JVM)
9h30-10h : CM Les orphelinats et autres institutions (JVM)
10h30-12h30 : CM Les dérives de l’adoption (HB)
14h-15h : TP Débat : Ethique de l’adoption (Arche de Zoé, Haïti, etc..) (JVM et HB)
15h-17h : Présentation des mémoires des étudiants
Deuxième session : La psychologie de l’enfant adopté : attachement – adolescence,  etc….
Dates : 5 et 6 février
Responsable de la session : Aubeline Vinay
Autres enseignants : Christine Scarpa, Jean-Vital de Monléon
Programme prévisionnel :
5 février :
9h30-12h : CM L’attachement : de la théorie à la pratique (AV)
13h30-14h30 : CM préparer la première rencontre (AV)
14h30-16h : TD Cas cliniques de troubles psychologiques (CS et AV)
16h30-18h : TP-Débat : La quête des origines (AV, CS, JP et JVM)
18h-18h30 : Conseil de suivi (AV)
6 février :
8h-9h30 : CM Pourquoi les adolescents adoptés ne vont pas bien (JVM)
9h30-10h : TP Cas cliniques de difficultés chez les adolescents adoptés (AV et JVM)
10h30-12h30 : CM L’adolescent adopté (AV)
14h-15h : TP Débat : Les arbres qui cachent les forêts (AV et JP)
15h-17h : Présentation des mémoires des étudiants
Troisième session : L’adoption vue par les adoptés
Dates : 12 et  13 mars
Responsable de la session : J Pierron
Autres enseignants : Chang Delaunay, Jean-Vital de Monléon, Céline Giraud, Céline Boyard
Programme prévisionnel :
12 mars :
9h30-12h : CM L’adoption vue par un adopté, de l’Histoire à l’histoire personnelle (JP)
13h30-15h : CM L’évolution de la loi sur l’adoption (CB)
15h-16h : Je suis adopté et je vais bien (CD)
16h30-18h30 : TP-Débat La quête des origines par les adoptés (JP, CD et CB)
13 mars :
8h-8h30 : CM Les pièges médiatiques dans l’adoption (JVM)
8h30-9h30 : CM La place des adoptés dans la société (CG)
9h30-10h : TP Débat : Comment parler des vrais problèmes (JP, CG et JVM)
10h30-12h30 : CM Association d’adoptés, d’adoptants et autres structures autour de l’adoption (JP)
14h-15h : TP Débat : Débat libre : tout ce que voulez demander aux adoptés (JP et CG)
15h-17h : Présentation des mémoires des étudiants
Quatrième session : La santé de l’enfant adopté
Dates : 2 et 3 avril
Responsable de la session : JV de Monléon
Autres enseignants : J Pierron
Programme prévisionnel :
2 avril :
9h30-12h : CM La consultation avant l’adoption, savoir appréhender le dossier du pays d’origine (JVM)
13h30-15h : CM Le risque non spécifique (JVM)
15h-16h : TD Cas cliniques (JVM)
16h30-18h : CM Le risque géographique (dénutrition, SAF, la peau de l’enfant adopté, etc…)
18h-18h30 : TP-Débat :
3 avril :
8h-10h : CM Le risque adoptif (Croissance, puberté, maltraitance sociétale) (JVM)
10h30-11h : CM Les petits tracas : sommeil, etc… (JVM)
11-12h30 : TP Débat : Les difficultés scolaires et les structures existantes (JVM et médecin scolaire)
14h-15h : TP Débat : Synthèse de l’ensemble du DU (JVM et JP)
15h-17h : Présentation des mémoires des étudiants



Le jeudi 9 octobre un festival de cinéma chez les Cro-magnons

Vous découvrez l'affiche si vous cliquez ici.

Mis à part la fameuse photo, issue du télégramme de Brest, où je suis "beau comme un camion", et le fait que l'on compare la Consultation d'Adoption Outremer à une vulgaire boisson remplie de produits chimiques et fabriquée à Atlanta, je suis ravi de cette nouvelle expérience et de participer à un festival de cinéma. Je crois que la présidente d'EFA 24 est d'ailleurs pour beaucoup dans mon invitation.

Cette projection suivie donc d'un débat se déroulera au cinéma le Vox à Montignac sur Vézére. Ville du Périgord, tout particulièrement reconnue par l'un de ses lieux-dits où il y a quelques décennies de jeunes adolescents ont découvert des fresques, qui sont le plus beau témoignage d'art la Préhistoire : Lascaux bien sûr !



                                alt




Cela sera surtout, l'occasion de voir ou revoir le très beau film "Couleur de peau : miel".


                                 

Jeudi 2 octobre à Laval






 L'annonce est un petit peu tardive mais il est vrai que je ne dispose des renseignements précis pour cette réunion, que depuis peu.
Je dois donc parler très prochainement avec joie, passion et enthousiasme (si ce n'est humour et humanité comme cela est gentiment précisé dans l'article ci-après) de la santé l'enfant adopté avant, pendant et après l'adoption.
Pour plus de renseignements vous pouvez cliquer ici.

J'espère vous y retrouver nombreux, pour une conférence débat qui sera sans doute enrichissante, pour vous comme pour moi.

 Je suis très heureux d'aller dans le département du cheval.

 La Mayenne et trop souvent identifiée comme le département juste avant d'arriver en Bretagne, ma visite y sera brève, mais je serai heureux de découvrir un petit peu cette région qui a je crois beaucoup à gagner et qui est vraiment identifiée comme le département du cheval. Je vous ai d'ailleurs rajouté une photo pour montrer dans quel équipage je comptais m'y rendre.




dimanche 14 septembre 2014

Le doc a lu pour vous

Voici donc le fameux best seller que je viens de finir :





De quoi ça parle : Récit autobiographique, où l'auteur, journaliste, écrivain, diplomate mais surtout connu par le grand public comme le frère de… Nous raconte la découverte de sa stérilité, la souffrance qui en résulte, la rencontre avec une petite Togolaise, qu'il décide d'adopter et toutes les difficultés pour arriver à cela.

Pourquoi j'ai aimé : J'ai pas aimé ! Cest clair, mais je m'en doutais. Cela commence à faire un moment que ce livre est sorti, mais j'avais pas franchement envie de le lire car les livres de people et de journalistes sur l'adoption ont tendance à profondément m'énerver. Celui-ci n'a pas fait exception, et même si l'auteur, journaliste, écrivain, surtout connu par le grand public comme le frère de… écrit très bien, à une plume agréable, un peu plus de pudeur, ne m'aurait pas chagriné.
Même si le côté un petit peu choquant est à la mode, et fait sans doute vendre, je n'ai pas trouvé très charmant, certaines « révélations » sur l'intimité de ses propres parents.
Et, si l'auteur nous rappelle, à juste titre, que pour beaucoup stérilité masculine se confond avec impuissance, la vieille rombière que je suis ne trouve pas franchement utile que plus de la moitié du bouquin nous décrivent les nombreuses fiestas et plus encore le potentiel infini de séduction, et les nombreuses conquêtes qui en résultent, de notre auteur, journaliste, écrivain diplomate et surtout connu par le grand public comme le frère de… Un ado dirait : « Comme il s'la pète ! ». Un lacano-freudien que cela traduit d'une grande frustration. Je me contente de trouver cela sans intérêt, et un tantinet tristounet.

Et l'adoption dans tout ça : Même si l'auteur, journaliste, écrivain, diplomate et surtout connu pour le grand public comme le frère de… a tenu à rendre son histoire publique, je ne veux m'exprimer publiquement sur l'histoire privée et faire mes commentaires pour décrire et donner mon avis sur cette adoption. Je tiens juste à souhaiter avec beaucoup de chaleur, d'amitié, d'empathie sincère et tout autre sentiment agréable beaucoup de bonheur à ce papa et sa grande fille pour leur vie commune, n'ayant absolument aucun doute sur leur amour et leur attachement réciproques.

J'ai déjà dit que j'avais beaucoup de respect pour tous les adoptés, qui ressentait le besoin d'écrire leur histoire. J'en ai un petit peu moins pour les éditeurs, les journalistes et ceux qui se servent de ces histoires, souvent anciennes pour généraliser. À propos mon ami Chang n'a toujours pas trouvé d'éditeur pour son livre : « Je suis adopté et je vais bien ».

Les livres de journalistes, brillantes universitaires, et autres people ou personnes bien introduites racontant leur adoption m'intéressent beaucoup moins, en particulier quand ils servent à régler des comptes avec leurs enfants (ce qui n'est absolument pas le cas du livre ici présenté). Très souvent il s'agit d'histoires tout à fait particulières où les auteurs sont passés par des chemins de traverse, et où sans être malhonnêtes on peut deviner que leur carnet d'adresses a pu être d'une aide précieuse !
Mais là encore, si je n'apprécie pas franchement, je leur reconnais (c'est d'ailleurs la moindre des choses, et ils n'ont pas besoin de mon autorisation) le droit de raconter leur histoire. Ce qui m'irrite bien plus profondément, c'est que leur ouvrage et leurs histoires souvent plus qu'atypiques soient présentés comme des parcours standards.

Une seule histoire d'adoption racontée par un journaliste m'a beaucoup plus, beaucoup touché. Ce livre : Journal d'une adoption en Colombie, je le conseille vivement à tout ceux qui s'interrogent sur l'adoption d'un enfant "grand", même si les médias ne lui ont pas accordé la place qu'il méritait
Quelques temps après avoir lu ce livre, j'ai rencontré l'auteur Guylaine Roujol-Perez, dont je suis fier de me vanter de son amitié.

Je vous reparlerai de Guylaine Roujol-Perez ( et non de : Qu'il est une rougeole Thérèse !, comme l'a retranscrit mon système de dictée électronique !).



Voilà donc le livre que je vous conseille :


vendredi 12 septembre 2014

Un petit livre pour les médecins de PMI.... et d'autres



Voici la présentation officielle de ce petit livre au design bien sympa :


Vient de paraître aux éditions érès
Être parents aujourd’hui : un jeu d’enfants ?Les professionnels de PMI face aux enjeux de la parentalité
1001 BB - n°139

Sous la direction de Colette Bauby et Marie-Christine Colombo

Prendre soin des bébés et favoriser leur développement passent par une attention toute particulière aux parents.
Cet ouvrage contribue à la réflexion sur l’exercice de la fonction parentale et le concept de « parentalité » très largement employé depuis quelques années. Il met en dialogue les approches théoriques et les expériences de terrain où des professionnels concourent à des déclinaisons multiples et variées du « soutien à la parentalité ». Destiné aux professionnels de santé, notamment en PMI, mais aussi aux professionnels de l’enfance, des modes d’accueil, de l’éducation et de l’action sociale, ce livre permet de mieux comprendre les enjeux pluriels de la « parentalité » à travers la réflexion des chercheurs et l’expérience des équipes de terrain.


Quant à mon avis :

Ce petit bouquin est issu d'un colloque organisé par le sympathique et dynamique syndicat des médecins de la protection maternelle et infantile, qui avait réuni plusieurs centaines de professionnels il y a quelques mois, et organisé de main de maître par (entre autres) mon amie le docteur Maryse Bonnefoy.

En dehors de son look agréable, je trouve que c'est une mine pratique pour tous ceux (à commencer par les parents qui s'interrogent sur la parenté et les aléas qui peuvent survenir dans les familles (entre autres autorité parentale, le fratrie les maladies la pauvreté etc.).

Est-il nécessaire que je vous précise quel est l'auteur du chapitre sur l'adoption et la maltraitance sociétale que subissent les familles adoptives ?

Le doc a lu pour vous



De quoi ça parle : C'est le début de la guerre de 14 quelque part dans le nord de la France. 
Du faît de l'approche de la ligne de fond un village est évacué en urgence, y compris le grand orphelinat (la maison des enfants trouvés) qu'il contient. 
Manque à l'appel, les quatre Lulus, les quatre garçons terribles de cette institution, qui en dehors de leur esprit rebelle et de leur goût pour l'aventure ont tous des prénoms qui commencent par L U. 
Se rajoute vite à leur groupe une petite Luce, elle aussi oubliée pendant l'évacuation.
On suit pendant les deux premiers tomes (qui arrivent jusqu'à l'automne 2015) leurs aventures pour survivre dans la forêt.
Le troisième tome est attendu.

Pourquoi j'ai aimé : C'est frais, c'est gentil, c'est agréable, les dessins sont sympas, cela ne déborde pas d'action, mais mes ados et pré-ados ont bien aimé aussi ce livre.

Et l'adoption dans tout ça : C'est bien entendu le sous-titre du premier tome qui a attiré mon regard dans la librairie où j'ai découvert cette série. Mais, plus que les mythes des enfants trouvés, c'est celui des enfants sauvages devant se débrouiller seul qui prédomine… Qui pouvait, le réaliser au mieux que des enfants trouvés ?

jeudi 11 septembre 2014

Le doc a lu pour vous


De quoi ça parle : Une petite fille, on l'imagine âgée entre cinq et huit ans se voit confier à des cousins éloignés qu'elle ne connaît pas. Rapidement, six sont bien le lecteur, tout comme elle a envie que ce séjour dure le plus longtemps possible

Pourquoi j'ai aimé :C'est un tout petit livre, qui va se lire en moins d'une heure, c'est la petite fille qui en est le narrateur et en découvrant le monde des adultes à la hauteur de ses yeux. Cela se passe en Irlande, mais après l'extrême nord-ouest de gales de cette foi dans l'extrême sud-est du comté de Wexford. C'est joli aussi, moins que le Donegal mais c'est joli. Et ce petit livre est tout à fait charmant.

Et l'adoption dans tout ça : Ce n'est pas d'adoption que parle ce livre mais de fosterage. Le fosterage était encore très répandu en France il y a une ou deux générations. C'est une sorte d'adoption provisoire dans le cercle familial plus ou moins élargi. Fréquemment dans les familles nombreuses  un enfant d'âge moyen (entre quatre et huit ans) était confié pendant deux ou trois ans à des proches (souvent les grands-parents) avant de revenir le chercher et… de confier parfois un enfant un petit peu plus jeune.

mercredi 10 septembre 2014

Le doc a vu pour vous


De quoi ça parle : Un petit garçon qui est un véritable savant fou passe sa vie dans un orphelinat devant lequel il a été déposé dès ses premiers jours de vie. Après plusieurs centaines de tentatives, n'a jamais pu être adopté car les postulants sont effrayés par son « originalité ».
Il se retrouvera dans le futur emmené par un garçon de son âge et découvrira une famille tout aussi loufoque que lui.

Pourquoi j'ai aimé : Ce n'est pas le meilleur des films de Walt Disney, mais il est assez sympathique et disons que j'ai été plus intéressé que passionné.

Et l'adoption dans tout ça : Je m'étais amusé une fois à calculer et je crois que mon résultat retrouvait que, pour entre 60 % et 70 % des longs-métrages de Walt Disney, le héros avait des gros soucis avec ses parents, de Blanche Neige à Raiponce, on ne compte plus les orphelins, les abandonnés, les enfants volés, les adoptés etc. etc.
Certains aiment  expliquer ceci par l'enfance malheureuse de Walt Disney, mais plus de 40 ans après sa mort, ses studios perpétuent la tradition, car comme le disait Bettelheim : « pour être un héros il ne faut pas avoir de père », et aussi parce que depuis Pâris, Œdipe et Moïse on sait que l'abandon et l'adoption font vendre !
De mémoire de doc, je ne me souviens pas qu'on se soit avancé dans un film pour enfants d'une manière aussi poussée et aussi explicite dans le phénomène. Cela commence par le bébé dans couffin déposé anonymement par celle qu'on suppose être sa mère devant la porte de l'orphelinat, celui-ci est accueilli par la plus que gentille et chaleureuse responsable des lieux (qui a une certaine parentalité picturale avec la Princesse Grenouille), puis les nombreuses propositions, les nombreuses rencontres avec des postulants, qui échouent à chaque fois et pousse le petit héros à chercher sa mère puisqu'aucuns parents ne veulent de lui.
La quête des origines nous y voilà encore !
Mais pour une fois la conclusion du petit adopté sera la même que celle que l'expriment beaucoup d'enfants et plus encore d'adolescents adoptés (même quand ça ne va pas forcément très bien) : « ma famille biologique je la cherche pas (ou plus), une famille j'en ai déjà une ! ».

Malgré cette fin, peut-être moins vendeuse pour la Madame Michu qui ne pourra plus geindre sur le pauvre petit nadopté qui n'a pas retrouvé sa vraie maman, mais plus conforme à beaucoup de réalités que je vois, je vous conseille toutefois la prudence avant de regarder ce film avec vos enfants, car cela pourrait susciter des questions peut-être au mauvais moment

mardi 9 septembre 2014

Le doc a lu pour vous

Cela faisait un moment que je ne vous avais embêté avec ma chronique littéraire, non pas que je ne lisais plus, mais je ne lisais pas grand chose en relation avec l'adoption
Mes lectures de cet été ont corrigé cela.
Voici quelques fiches conseils, d'autres sont à suivre, sans oublier le "best seller" que je suis train de lire.... non, non ce n'est pas LE livre de Valérie (pas trop de temps à perdre !





De quoi ça parle : Ce livre est un road-movie, genre bien apprécié par les Américains, mais cette fois l'auteur est un cousin de l'autre côté de l'Atlantique, un irlandais, Joseph O'Connor dont la sœur Sinead était bien connue dans le monde de la musique pop des années 1990 pour son tube : « Nothing compare to you ».
Les héros de ce road-movie se rencontrent un peu par hasard à Dublin, et tous les deux ont la même destination la péninsule d'Inishowen dans le magnifique comté de Donegal tout au nord de l'Irlande.
C'est un couple bien sûr, l'homme est un très bon flic irlandais, devenu un peu barjot, suite à la mort de son fils, qui depuis est enterré dans la-dite péninsule. La femme est américaine, un peu paumée dans sa vie, sa famille, ses enfants, son mari, sa santé…


Pourquoi j'ai aimé : Parce que ça parle d'Irlande, de l'âme irlandaise, de la la sympathique ville de Dublin, et encore du magnifique Donegal. Et parce que Joseph O'Connor est un sacré bon écrivain !

Et l'adoption dans tout ça : Eh bien on en parle beaucoup. Parce que ladite américaine, qui est d'ailleurs une riche new-yorkaise, est née dans la péninsule d'Inishowen, et a été adoptée par une famille d'Américains. Elle veut retourner sur son lieu de naissance et rencontrer à tout prix la religieuse, qui connaît son histoire et sa mère biologique.
Une fois encore la quête des origines fait fantasmer les écrivains, on peut se demander parfois ce qu'il ferait si l'adoption n'existait pas. Certains s'y essaient avec plus ou moins de talent. Au risque de me répéter Joseph O'Connor en a beaucoup.






lundi 21 juillet 2014

Un peu de lecture (plus pour les médecins)



Je vous avais annoncé, il y a déjà un moment, que le blog serait au ralenti car j'avais pas mal de publications écrites à sortir. En voici déjà une petite à lire, plus pour vos médecins que pour vous, car c'est quand même un livre de spécialistes.
Ouvrage entièrement consacré à la puberté précoce, pour lequel on m'a fait l'honneur de me demander d'écrire un chapitre sur..... est-il vraiment nécessaire que je précise ?

Quel dommage que la victime s’appelle Christiane Taubira







Des injures intolérables ont été condamnées, par un verdict très médiatisé à une lourde peine de prison ferme.  « Malheureusement » la victime de ces injures racistes est une des personnes, parmi les plus prestigieuses et les plus controversées du sommet de l’état. Il est tout à fait normal, légitime, qu’elle obtienne justice, mais je me serai beaucoup plus réjoui, si cette condamnation avait rendu justice plutôt qu’au garde des sceaux, à des « petits », petites familles et non pas puissants ou, plus encore petits personnes, c’est-à-dire des enfants.
La force de ce verdict perd malheureusement beaucoup de sa valeur, et d’aucuns ne manqueront pas d’oublier que c’est le racisme qui a été condamné et non un pseudo-crime de lèse-majesté.

On peut rire de tout, de la mort, de la maladie, du handicap, des religions, on peut même se moquer des différences ethniques si le but est d’être drôle. Le joyeux film « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » a bien brocardé avec subtilité quelques petits clichés.
L’essentiel est d’être drôle et d’avoir surtout le but d’être drôle et non pas de chercher à blesser, à détruire. La frontière est souvent tenue.
Comparer un africain, un antillais, un afro-américain à un singe, ce n’est pas drôle, ce ne l’a jamais été, cela ne peut pas l’être, et on peut s’inquiéter raisonnablement sur le quotient intellectuel de celui qui rit d’une telle plaisanterie !
Parfois minimisé, le racisme est un mal épouvantable qui détruit. Il détruit des hommes, des femmes et plus grave encore des enfants. Le racisme ce n’est pas seulement l’apartheid, c’est aussi des petits mots qui semblent anodins.
Je peux le constater de manière très concrète tous les jours ou presque.  Depuis plus de 15 ans, j’ai la chance de suivre des centaines d’enfants adoptés. Chaque semaine, il m’arrive de voir des adolescents en souffrance, ces fameux enfants adoptés qui font tant fantasmer de l’homme de la rue, au grand patron de pédopsychiatrie.
Quel est la première cause de mal-être chez ces jeunes gens ?
 Sans doute la quête des origines, source d’inspiration de tellement d’œuvres de fiction, ou encore les troubles de l’attachement, pathologie passionnante, qui semble conforter qu’un adopté aura du mal à créer des liens avec sa nouvelle famille. Il n’en est rien, ce qui mine le plus souvent les enfants et adolescents adoptés, c’est le racisme, racisme par rapport à leurs origines ethniques et l’ostracisme par rapport à son statut d’adopté. Ce racisme que nous véhiculons tous, en parlant de « vrais parents » pour désigner les parents de naissance… ce qui semble signifier que les parents adoptés sont donc faux
Il ne faut pas oublier qu’à côté du racisme tel qu’on l’identifie facilement (sale métèque, sale bougnoul, sale négro, ou comparer un africain à un singe) il y a un racisme qui s’ignore, qui se pense « bienveillant » et que certains exprimeront sans honte,  surtout face à des familles adoptives. Puisque leurs parents sont blancs on peut tout dire des enfants adoptés, tout dire sur leur physique, leurs différences. En s’étonnant par exemple qu’un enfant à la peau foncée ne soit pas bon en sport, ou en étant surpris qu’un petit asiatique ne soit pas sage et mauvais élève, comme si le statut de cancre était réservé à certaines origines, et que le « chinois » devait être systématiquement sérieux et  travailleur, et encore en s’extasiant devant le rythme dans la peau et autres poncifs.

dimanche 22 juin 2014

Les enfants à besoin spécifiques à Chalon (sur Saône) cette semaine

Les enfants à besoins spécifiques, ce terme est sur toutes les lèvres.
J'en ai horreur, comme j'ai horreur de beaucoup de ces termes qui sont issus de couloirs ministériels... comme l'acronyme COCA par exemple !

Cela m'énerve de voir des gens n'avoir que cette expression à la bouche, "les enfants à besoin spécifique", "les enfants à besoin spécifique", "les enfants à besoin spécifique", "les enfants à besoin spécifique".....

Vous en connaissez beaucoup vous des enfants, des adolescents, qui n'ont pas de besoins spécifiques, qui vont vous dire : "non je n'ai pas de besoins spécifiques, un peu d'eau, de foin, une bonne litière, et cela me suffit !".

Plus encore, je suis effrayé par le mouvement actuel qui veut véritablement pousser les parents, ou plutôt les futurs parents adoptifs vers des enfants à besoins spécifiques, comme s'il fallait continuer à réaliser un objectif minimum, quelques chiffres, afin de ne pas avoir de statistiques trop ridicules.

Il faut que les postulants sachent que l'adoption a diminué en quantité, le nombre d'adoptions internationales s'est effondré tout le monde le sait. Et ce ne sont plus les mêmes enfants qui sont adoptés, pour moi, ils ne sont pas "à besoins spécifiques" mais "à risques augmentés", par leur âge, leur histoire, leurs pathologies.

Et, il est essentiels que les gens le sachent, pour comprendre, pour réfléchir, souvent j'espère pour accueillir le mieux possible et parfois pour refuser, car je fais mienne la phrase de Mr Monchau : "je préfère qu'une adoption ne se fasse pas , plutôt qu'elle se fasse mal";

Le point essentiel est toujours de penser avant tout à l'enfant, non pas de faire du chiffre, non pas de satisfaire une famille en attente, mais voir quelle peut être la meilleure solution pour un enfant, chaque enfant avec ses particularités et ses besoins spécifiques !

Donc, si vous voulez en savoir plus sur ce sujet, mais aussi sur ces particularités, risques (et besoins spécifiques !)  EFA 71 vous invite  à ma conférence :

VENDREDI 27 JUIN à 20h,  Maison des syndicats 71100 CHALON SUR SAONE.

dimanche 25 mai 2014

Brève de congrès : les NTD de Mister Hotez


J'aimerai presque vous dire que je me suis fait un nouveau copain... il a un look sympa vous en conviendrez, avec son noeud pap.... son seul défaut, un accent texan terrible, pour mon mauvais anglais !

Mais pour seulement quelques mots et une carte de visite échangés, je n'ose dire que c'est vraiment un copain (même pas un mai sur Facebook), toujours est il que sa conférence sur les NTD était vraiment passionnante et faisait envie de le suivre dans son combat.

Qu'est ce que les NTD, que Peter Hotez, chef du service des maladies tropicales de l'enfant à l'hôpital de Houston, veut tant combattre ?

The Neglected Tropical Diseases, les maladies tropicales négligées, qui infestent plus d'un milliard de personnes, principalement dues à des parasites (les filaires, les ascaris, etc, etc...), beaucoup moins à la mode que le SIDA, la tuberculose, le paludisme, elles ne sont pas mortelles, mais sources de handicap, de fatigue, de dénutrition, d'impossibilité de suivre à l'école, de travailler.

Beaucoup de petits adoptés en sont touchés, et c'est pour cela que j'insiste tant pour éliminer touts les parasites à leur arrivée. Elles sont faciles à éliminer !

A partir du moment où on y pense, et où on a de faibles moyens, il est très facile de s'en débarrasser pour un demi-dollar (ou un demi-euro) par personne !

Comme disait Raoul Follereau, en pleine guerre froide aux chefs d'état des USA et de l'URSS : " Donnez-moi, chacun le prix d'un bombardier et la lèpre n'existera plus !"

Pour convaincre les citoyens et les chefs d'état éliminer toutes ces maladies, Peter Hotez s'est fait aidé par quelques célébrités (m'enfin, personnellement à part Malefoy, j'en reconnais aps un !), pour un message à l'anglo-saxonne.... attention âme sensible s'abstenir. Sinon, cliquez ici.







Le mois de mai : les brèves de congrès !

Le mois de mai : c'est le retour du beau temps, des ponts, des cerises, du muguet, du fais ce qu'il te plait, mais aussi pour les pédiatres c'est le temps des congrès.

J'ai eu la chance de participer à deux congrès de très hautes qualités et fidèle à mon sentiment que le savoir doit être partagé par tous, je vais vous transmettre quelques résumés des conférences les plus utiles, en espérant qu'elles pourront vous apporter réflexions ou aides concrètes !

A venir dans les semaines à venir quelques brèves de congrès issues d'une réunion internationale dans un pays cher à mon coeur :




Et du grand rassemblement des pédiatres français et francophones, qui a atteint cette année des sommets :




Troll !


Tel Ron dans Harry Potter, on peut lancer l'alerte au troll sur le blog, puisque nous en avons un bien bel exemplaire qui se manifeste depuis quelques jours.

La vie d'un blog qui refuse la tiédeur n'est pas de tout repos, il y a eu des débats, des controverses, ce blog et son auteur ont été attaqués et c'est de bonne guerre. On ne peut pas être toujours d'accord, et c'est normal. 
J'avais juste regretté que lors du débat sur le mariage pour tous, la discussion ne soit pas toujours possible.
Sur d'autres sujets, je regrette véritablement certains "opposants sympathiques", des gens qui n'étaient pas sur la même longueur d'onde que moi, qui se manifestaient régulièrement, avec des compléments d'informations tout à fait utiles, des avis contraires, que je respectais et appréciais tout à fait ... mais qui ne participent malheureusement plus au débat. Je pense par exemple à Zench, que j'ai dû parfois défendre car ses inquiétudes n'étaient pas toujours appréciées. Revenez Zench, votre grain de sel me manque !

Et puis il y a eu des trolls.
Le terme de troll n'est pas de moi, c'est un terme bien connu dans le monde d'internet, et des "vieux" pros me l'avaient expliqué, lorsque les premiers de ces animaux s'étaient manifestés en ces lieux.

Le troll par définition est anonyme, il trouve dans ces interventions une grande satisfaction, j'espère qu'il y trouve aussi un moyen de calmer un peu son insatisfaction, sa frustration. Il n'est souvent pas bien malin, car il est (c'est du moins le cas des trois trolls que j'ai déjà eu) très facile à identifier, mêmes expressions, mêmes fautes de frappe, pas la peine d'aller vérifier sur les adresses IP pour s'apercevoir que c'est la même personne, que celui qui s'exprimait quelques jours plus tôt, de manière plus civilisée, mais il est persuadé qu'on ne l'a pas reconnu.

Dans un pays démocratique, le troll n'est pas bien dangereux, mais sous des régimes fascistes ou staliniens, il faut se méfier des trolls, c'est ceux qui par des lettres anonymes arrivent à convaincre les autorités que vous êtes un dangereux terroriste, ou un ennemi du peuple... voir même un adoptant !

Mon premier troll était un drôle de personnage que je cherchai à coincer du fait des escroqueries réalisées dans l'adoption.
Mon deuxième troll m'en voulait tout autant car il était très proche de l'Arche de Zoé, et je n'ai pas toujours été gentil (doux euphémisme) avec cette association.

Là, je crois que mon crime a été de désigner comme principaux référents de la paroles des adoptés, mes amis de Racines Coréennes et de la Voix des Adoptés... et comme je le confirme, je "mérite" de subir toutes ses foudres à nouveau.


Pour mes premiers trolls, il y avait un point essentiel qu'on m'avait aussi expliqué, c'était celui- ci : 



Il ne faut jamais nourrir les trolls.
Faites ce que je fais et ne faites pas ce que je dis.... je suis en train de lui servir une belle pâtée.

Mais, je tenais à vous dire, que je suis franchement très touché par vous tous qui m'avaient si gentiment défendu, je ne vous cite pas, mais j'ai lu vos messages, et ils m'ont fait plaisir, soit par votre indignation, soit par vos raisonnements pour montrer au troll combien il était ridicule.
Je tenais aussi à vous rassurer que ses paroles ne m'ont pas touchés, je considère un troll pour ce qu'il est, et ce n'est pas la peine d'épiloguer là-dessus.

C'est parfois dommage car, au milieu de ses borborygmes, il y a des sujets intéressants... comme celui du Ghana, qu'il ne m'a pas fait découvrir,  car il y a presque 5 ans (déjà), je dénonçais ce qui se passait dans les orphelinats de ce pays

Et, je dois dire qu'il m'a fait rire quand il comparait mon blog aux aventures de Martine.

Martine que j'ai souvent évoqué dans ce blog


Ce qui prouve que ce troll ne me connaît pas bien du tout.

Mais laissons le rêver et me fantasmer en méchant adoptant chasseur d'enfant, si cela peut le tranquilliser d'avoir un repoussoir, tant pis pour moi, tant mieux pour lui.

Et n'oubliez pas, don't feed the troll, tous les sujets peuvent être discutés, mais avec moins d'anonymat, moins d'allégations injurieuses, plus d'arguments et de logique !