vendredi 31 décembre 2010

Ia ora na ite matahiti api 2011

Parce que ce sont les polynésiens qui souhaitent le mieux l'année nouvelle, recevez mes chers lecteurs mes voeux en tahitien, et une chanson du gentle giant pleine de beauté.... lui qui est depuis 1997 au delà de l'Arc en Ciel.

En NOUS souhaitant plein de bonnes choses !

jeudi 23 décembre 2010

Inscription à La Journée Elisabeth Rousseau c'est parti !


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Top c'est parti...

Si vous voulez assister à cette petite journée que je peaufine depuis deux ans, et que la Jeune Chambre Economique a réanimé, c'est le moment, nous sommes limités à 200 places... et il y a quelques places réservées pour des pros de l'adoption, mais nous avons tenu à ce que cela soit gratuit (mission accomplie, merci à nos sponsors dont Seb, une des fiertés de la Bourgogne) et que tous puissent y assister (c'est l'objet de ce message).

Ce sera le 28 janvier à partir de 9h, dans la salle d'honneur du CG de Côte d'Or, le programme est là, et pour vous inscrire, envoyez vite un message à jer28janvier@gmail.com


En attendant le plaisir d'en voir certains d'entre vous pour de vrai le 28 janvier à Dijon... chez les ploucs !

D'ici là Joyeux Noël !
PS : le joli dessin est le logo de la Journée Elisabeth Rousseau, offert par une artiste dijonnaise.

Quels conseils pour les petits haïtiens qui arrivent ces jours-ci ?

C'est la question que n'ont pas arrêté de me poser les journalistes aujourd'hui.

J'ai déjà pas dit pas mal de choses :
- Beaucoup de coocooning, de câlins, de moments passés ensemble, de rassurance de dialogues (avec les yeux on se parle aussi).
- Une alimentation assez libre et abondante mais en évitant les cochonneries.
- Un sommeil dans la chambre des parents... mais toujours pas dans le même lit si possible.
- Et surtout, faire gaffe à Noël... c'est une grande fête familiale, mais là, on oublie un peu la famille, les proches. Surtout ne traversez pas la France pour aller fêter Noël chez les grands-parents, ou Tonton Marcel (même si ce dernier a la barbe de Saint Nicolas). N'allez pas non plus dans des stations de ski pour voir les beaux sapins blancs, restez bien tranquillou chez vous et profitez de vous, ce sera le plus beau cadeau pour votre petiot, mais aussi pour vous. Limitez quelques visites (ce sont plutôt eux qui doivent venir chez vous) à quelques très proches (grands parents par exemple).

Ils auront tout le loisir de découvrir la fameuse barbe de Tonton Marcel dans quelques mois.

Et puis d'ici un à deux mois, un petit bilan d'arrivée, si possible auprès de quelqu'un qui a de l'expérience !

Voilà, moi aussi je suis passé du côté rose de la force !

Incroyable, je vais faire de la pub pour une émission à mon avis trop kitch, trop fleur bleue... mais je craque, excusez-moi on est à deux jours de Noël, et puis cette petite journaliste d'une société de prod a tellement envie de donner une belle image de l'adoption, et nos ménagères de moins de 50 ans, abreuvées de coca y seront tellement sensibles que..... je me suis dit pourquoi pas ?

Cette journaliste cherche pour une future émission destinée à rendre hommage "aux gens méritants" des jeunes adultes ou des ados adoptés qui feraient ainsi une surprise télévisée à leurs parents, en les invitant à la TV en même temps qu'une de leurs idoles, pour les remercier...

C'est tout concon, tout gnangnan sans doute, mais ça plaît et on est peut-être obligé de passer par là pour que les Bidochon s'aperçoivent que les familles adoptives sont de vraies familles où on s'aime !

Si ça vous intéresse, écrivez-moi cao@chu-dijon.fr... je ferai suivre le message....

Pourquoi ?




Suite à vos réactions à mon message Welcome Home, j'ai deux questions...

Le première ce n'est pas la première fois que je me la pose, pourquoi PLS, dont il y a encore un an, je me félicitais de la bonne connaissance de l'adoption, de l'humanité, a-t-il pu basculer ainsi du côté obscur de la force ?
Car qu'il s'inquiète de la précipitation, de l'accélération des procédures en Haïti soit ! Du fait que certaines crèches haïtiennes ne soient pas des modèles de vertu et de préparation pour l'adoption, resoit ! Du fait que certains agréments puissent être surprenants reresoit !
Mais il ne peut ignorer le danger bien plus grand que vivait ces enfants.
Il ne peut ignorer que les parents qui accueillent ces petits étaient déjà "leurs" parents bien avant le séisme, et qu'ils ne sont pas allés faire leur marché sur les décombres de Port au Prince.
Il ne peut ignorer la différence entre adoption simple et plénière... c'est sa sortie sur ce sujet qui me surprend le plus, elle est digne de l'étudiante en deuxième année de psycho qui veut faire sa maline et montrer qu'elle connaît plein de choses sur l'adoption, alors qu'elle n'en sait rien, mais pas du spécialiste de l'adoption qu'il est. Je préférerai quand il était Anakin Lévy.
La promo d'un livre ne justifie pas toutes les compromissions.

Ma deuxième question est pourquoi, alors que de nombreuses voix (y compris parmi les collègues pédopsy de Dark Soussan) se sont élevées pour les rapatriements, les médias se battent pour entendre sa pensée unique ?

J'ai eu quelques avis à donner depuis hier matin, où j'ai donné entre mes consultations 6 interviews (pour mémoire, je n'ai eu le temps de n'en voir ni entendre aucune, si vous les trouvez sur internet, merci pour les liens, il y a eu entre autres France 3, Radio Bleue, Sud Ouest et l'Agence France Presse, et un société parigote dont je n'ai pas retenu le nom).

L'interview de l'AFP m'a apporté quelques réponses, la journaliste était très sympa, mais d'une part son interview était très orientée (elle m'a avoué avoir une ligne de conduite) et il fallait que je dise que ces enfants iraient très mal de toutes façons, ce que j'ai refusé, mais qu'est ce qui a bien pu être retranscrit ?
Et puis, au début, elle me dit, vous avez la plus grande consultation de France, mais pourquoi Dijon, ce n'est pas le centre du monde ?
Je ne suis pas bourguignon, mais sache grognasse que Paris à l'époque de Jean Sans Peur venait manger dans la main de Dijon, qu'à l'époque de Philippe le Bon, la Bourgogne avait mis à genoux l'île de France, et que rien ne se faisait en Europe contre le grand duc d'Occident.
Sache aussi que j'ai passé mon enfance et mon adolescence à Marseille, et que à Marseille, ville de 2600 ans, déjà pleine de culture quand vous autres parigots vous viviez dans vos cavernes, et que si tu crois que ton Paris est le centre du Monde, faudrait un peu bouger et découvrir qu'il y a une vie après le périphérique. Le plouc te salue bien, et fait chauffer le goudron et les plumes si tu veux venir boire notre vin !

Trêve de plaisanterie c'est quand même significatif du centrisme de notre pays, qui parle de Province avec du mépris dans la voix.... parfois on a l'impression que de la merde faite dans la capitale vaut mieux que de la soie tissée dans les régions !

Je ne parle même pas de ma chère Polynésie et de tous ce que les sauvages qui y habitent (ils n'ont même pas droit au terme de ploucs) a à nous apprendre sur l'adoption !

mardi 21 décembre 2010

Pour Noël : le blog de l'adoption vous offre une recette : Le Coca Poire !

Cette recette vient de m'être envoyé par le Pr Michel Roussey et je la fais totalement mienne, et la publie avec sa permission.
Monsieur Roussey est professeur de pédiatrie à Rennes, au risque de troubler sa modestie (bien réelle) j'ose dire que c'est un grand nom de la pédiatrie française, un grand nom comme je les aime, s'occupant plus de pathologies pour lesquelles il a inventé le nom de pédiatrie environnementale (il a publié des ouvrages sur ce sujet). Plutôt que de faire des recherches "passionnantes" sur la membrane cytoplasmiques du cloporte il a mené de grands combats pour des grandes causes de société où l'enfance était impliquée, et pour lesquelles il continue à se battre : la maltraitance à enfants, la mort inattendue du nourrisson, le dépistage, les maladies chroniques et les handicaps.... mais aussi l'adoption, puisqu'il continue à se battre pour qu'une consultation adoption (parfois appelée Coca) existe dans sa belle ville de Rennes.

Voici sa recette, bon appétit :


La recette du 14ème dessert de Noël

En cette période de fêtes on vient d'inventer un nouveau dessert : le COCA-poire.

1. Répondez aux parents adoptifs en organisant des COCA car la demande est importante et les besoins énormes, tout cela bien sûr à moyens constants en personnel et en coûts déficitaires pour l'hôpital (consultations longues, répétitives si nécessaire, absolument pas rentables sur le plan financier)...mais faites votre boulot de médecin face à une famille qui a besoin de votre aide, en complémentarité ce que font les Conseils Généraux et non en concurrence

2. Recevez les encouragements de certaines autorités qui reconnaissent l'utilité de ces COCA

3. Faites miroiter à votre direction une reconnaissance officielle du gouvernement avec des aides matérielles dans les faits et non avec des mots et projetez de pérenniser ces COCA

4. Répondez aux urgences lorsqu'arrive un séisme et augmentez les plages horaires de consultation au détriment d'autres activités de votre service et donc en vous pénalisant vis-à-vis de votre direction

5. Recevez les remerciements des autorités diplomatiques/non hospitalières qui se félicitent de la réponse des COCA face à une catastrophe

6. Faites toujours miroiter une reconnaissance officielle
...et vous avez des COCA prises pour des poires quand on leur demande de prendre en charge en urgence des centaines d'enfants qui arrivent d'un coup.
Qu'on ne vienne pas nous dire que nous sommes insensibles au drame haïtien, et maintenant au choléra.
La plupart d'entre nous n'ont plus rien à prouver dans leur exercice professionnel et leur engagement.
Une fois de plus on vient demander notre aide, à une période où l'hôpital impose des fermetures de jours de consultations afin de permettre à son personnel soignant de prendre ses congés, où les urgences débordent de bronchiolites et autres gastro, où les médecins aussi peuvent légitimement s’occuper de leur famille si on ne veut pas que la boutique explose et où ceux qui restent sont largement occupés.
Les urgences seront assurées bien évidemment mais pas forcément dans le cadre d'une COCA. Or ce n'est pas de cette manière que nous concevons un accueil digne de ce nom dans une COCA , tel que nous essayons de le faire en prenant le temps qu'il faut. Pourquoi une telle précipitation alors que ceci pouvait être anticipé depuis des semaines et programmé avec sérénité pour un accueil correct ?
Qu'on arrête de nous dire qu'on pourrait éventuellement être aidé si ce n'est pas le cas. Pourquoi maintenir ces consultations spécialisées ? Les Conseils Généraux ne veulent pas aider non plus. Revenons alors à ce qui se faisait avant et régressons.
Bref sommes-nous réellement utiles ? Il nous semble pourtant qu'on fait appel à nous.
Bonnes fêtes de fin d'année néanmoins et essayons de faire pour le mieux comme on en a l’habitude (alors pourquoi changer puisque ce sera fait !!!) car ce sont des enfants et des parents qui en ont besoin.
Mais il faut que les autorités responsables des adoptions internationales comprennent que toujours compter sur le dévouement et l'empathie des équipes hospitalières ne suffit plus, et qu'elles doivent se rapprocher du ministère de la santé pour faire attribuer aux COCA les moyens nécessaires.

Pr Michel ROUSSEY
Pôle de Pédiatrie médico-chirurgicale et de génétique clinique. Responsable de la COCA. Hôpital Sud. CHU Rennes

Welcome Home !

Chers lecteurs, je suis actuellement dans une période de sur-boulot, avec peu de temps à consacrer à mon petit blog, mais je ne pouvais rester silencieux sur l'arrivée annoncée, et pas mal médiatisée des 300 petits haïtiens.

A cause des grèves puis des intempéries, j'ai raté quelques réunions parigotes où a été évoqué ce sujet, et j'avoue être assez ignorant sur la "catégorie" des enfants qui vont bientôt arriver en France, et où ils se situent dans le cheminement administratif de leur adoption. Mais même si je sais que certaines crèches haïtiennes ne sont pas "exemplaires" en terme d'éthique, j'ai confiance dans les services du SAI, et je ne les imagine pas faire arriver en France, des enfants dont les dossiers seraient trop obscurs. Et d'après ce que nous dit la presse, il ne s'agit que d'enfants déjà apparentés AVANT le séisme.

Je ne me voile pas la face et je sais que ces enfants auront besoin de soins médicaux, de câlins, d'yeux expérimentés pour les aider à supporter tous les chamboulements qu'ils ont subis. Malgré un programme de janvier très chargé, ils seront ma priorité et j'ai ouvert plusieurs consultations supplémentaires. Et connaissant mes amis, autres responsables de consultations d'adoption, je suis certain qu'ils ont fait de même, même si nous sommes en mode râleur, avec toutes les promesses que l'on nous a fait, et que l'on ne nous tient toujours pas, nous n'arrivons pas à nous venger sur les familles et surtout les enfants. Il n'y aura pas de boycott

Je prends assez mal, une fois encore de nombreux commentaires déplacés et théoriques sur l'état de ces enfants.
J'en ai marre que certains parlent encore et toujours de cela comme d'une action humanitaire ... A l'inverse, je pourrai comprendre, que certains reprochent à la France de s'être occupée de ces mille enfants et de laisser Haïti dans une misère noire... mais c'est ce que font tous les pays riches quand il y a une catastrophe ou des risques dans un pays .... cf actuellement en Côte d'Ivoire.... où tous les pays occidentaux demandent l'évacuation de leurs ressortissants. Ne faisons pas payer notre mauvaise conscience de nantis à quelques familles. Pour moi, ces petits Timouns, seront dès leur arrivée des petits français, et il est maladroit de dire que la précipitation de ce rapatriement, ne permettra peut être pas l'obtention de leur reconnaissance par les autorités... certains juges n'ont pas besoin de ces conseils.... les familles auront du temps à passer pour se connaître avec leurs enfants, si on peut leur empêcher des tracasseries administratives.

Je suis aussi d'accord qu'il aurait mieux valu que ces enfants soient rapatriés et adoptés, après une bonne préparation à l'adoption.... mais existait elle auparavant en Haïti ? Oui dans certaines et trop rares crèches.... faut il alors l'imposer dans un pays à terre, avec du personnel d'orphelinat que la mission du mois de mars nous a décrit à bout de souffle ?
Je rappelle que même s'il peuvent remplir nos écrans en cette période de Noël, le monde des Bisounours n'existe pas !
Pendant ce temps, le choléra, la malnutrition, les autres épidémies gagnent du terrain... entre deux maux mon choix est fait depuis longtemps..... Vous pouvez consulter et , mes "vieux" articles, dont je ne changerai pas une ligne.


Je suis prêt à discourir avec certains sur le devenir des "enfants du séisme". Par exemple, avec ceux qui viennent de sortir un livre, et qui ont un très bon éditeur, qui fait que l'on peut les entendre partout sur les ondes et dans la presse.... mais non je ne vise personne.... mais quand même, quand Pierre Lévy-Soussan, nous annonce dans Le Point, qu'il suit des enfants du séisme dans son cabinet et qu'ils vont tous mal, je ris, je m'esclaffe, je me gausse, tout d'abord parce que ne vont voir une pédosy que les enfants qui vont mal, et d'autre part, j'aimerai bien savoir combien il en a vu ? Et ma grande question est de savoir quelle est la motivation des parents ayant adopté un enfant en Haïti après le séisme, d'aller voir celui qui est considéré comme une des étincelles ayant fait arrêté le dit rapatriement... soit ce sont des parents qui ne sont au courant de pas grand chose dans le domaine de l'adoption, donc très isolés (... donc bon facteur de risque !)... soit ce sont des parents qui sont d'accord, avec PLS et que l'on n'aurait pas dû rapatrier ces enfants (les leurs donc)... et en ce cas le facteur de risque, pas besoin d'avoir fait Saint-Cyr pour voir son énormité !

En 2010, parmi les enfants que j'ai vu pour une première fois, j'ai vu à ce jour 87 enfants haïtiens, les 9/10° d'entre eux sont des enfants qui ont vécus le séisme, parmi ceux-ci, il y en a beaucoup que j'ai revu de manière systématique quelques mois après.... et bien la différence sur leur état psychologique, leur attachement, leur adaptation dans leur nouvelle famille, leur nouveau milieu est quasiment la même que d'habitude ! Pas bien différent, que les 400 petits haïtiens, que je suis déjà... c'est à dire, qu'il y en a toujours qui ont soufferts de leurs séparations (le pluriel est volontaire), qui ont pu être maltraités ( dans tous les sens du terme en Haïti), qui ont des parents adoptifs catastrophiques ( et oui cela existe, mais plutôt que de condamner, quand les enfants sont là, je préfère accompagner). Ils étaient juste quand même un peu plus sidérés à l'arrivée, un peu plus de cauchemars, de difficultés à se décoller des bras des parents... et cela était plus dû à l'accélération des procédures (un mal que je suis prêt à assumer car moins grave que ceux qui rodent en Haïti)... que le tremblement de terre lui-même. C'est mon humble avis, un avis de vieux con, si vous voulez, mais les vieux cons ont parfois de l'expérience, le syndrome post traumatique, que d'aucuns ont voulus nous vendre à tort et à travers, après le tremblement de terre, même si nous ne l'appelions pas ainsi, il s'agit d'état de stress, de dépression, que nous voyons souvent après des adoptions, après des histoires difficiles... et les enfants, on s'en occupait déjà où on tâchait de le faire... Oui certains enfants ont pu avoir des craintes en rapport direct avec le tremblement de terre, mais ne faisons pas de ce "joli" syndrome l'arbre qui cache la forêt.

Par contre, ce que j'ai vu bien augmenté entre les enfants arrivés avant ou après le séisme, ce sont la gale, la teigne, les diarrhées traînantes et la tuberculose.... et cela pourquoi personne n'en parle ? Pourquoi n'interroge-t-on pas ceux qui suivent les enfants, ceux qui ont les mains dans la cambouis (enfin pour Haïti, c'est plutôt les mains dans l'Himenelopis nana en ce moment), et préfére-t-on interroger des grands théoriciens qui n'aperçoivent les Timouns que de loin ?


En conclusion, je reprends le titre de mon billet : "Bienvenue à la Maison les Enfants". Je n'ai rien fait pour voir si vos parents sont aptes à nous à vous accueillir, je n'ai aucun pouvoir pour savoir si l'orphelinat où vous avez été est éthique ou non. A mon niveau, et alors que vous êtes dans l'avion, je ne me vois comme rôle que celui d'aider à vous accueillir, et à vous faire en sorte que vous vous sentiez chez vous ici.