dimanche 30 septembre 2012

Allaiter son enfant adopté



Encore un sujet, qui ne va peut-être pas faire que des heureux(ses), mais parler des choses est mieux que les ignorer.

Cela fait longtemps que des mamans ou futures mamans me demandent d'écrire un billet sur ce sujet, et en particulier d'avoir des conseils pour savoir comment faire. Je serai une des personnes pourtant indiquées, pour disseerter sur cela. Avant de m'occuper de l'adoption, mon terrain de recherche anthropologique était le choix du mode d'allaitement en fonction de la culture. j'avais écrit dans les Archives de Pédiatrie, un article qui avait fait parler de lui : Allaitement maternel et Culture, que je pourrai d'ailleurs mettre dans le blog, s'il vous intéresse. Je n'ai jamais donné de conseils pour allaiter son enfant adopté, et voilà pourquoi.

Comme au moins 99% des pédiatres, je suis un farouche partisan de l'aillaitement maternel. Tout d'abord, pour des raisons que l'on pourrait qualifier de biochimiques. Comme me l'expliquait un des mes patrons lorsque j'étais interne, quand on voit la composition du lait de femme et du lait artificiel : il y a pas photo. Même si le lait artificiel est de très bonne qualité, même s'il s'améliore sans cesse, il lui manque encore beaucoup de composants pour valoir le lait des mamans.

Se posent cependant quelques questions :
1- Le jeu en vaut-il la chandelle sur le plan nutritionnel ?
2- Le jeu en vaut-il la chandelle sur le plan affectif ?
3- La question subsidiaire que je vous laisse trouver, qui est l'enfant adopté qui se fait allaiter sur e tableau ci-dessus ?

1- Le jeu en vaut-il la chandelle sur le plan nutritionnel ?
Comme beaucoup, je trouve que pas mal de familles manquent de préparation avant l'arrivée, de soutien après. Les mamans toutes neuves avec leur petit adopté risquent déjà d'être un peu submergées... faut il rajouter des injections (des piqûres dans les fesses) pour produire du lait.... des longues séances pour stimuler la lactation devant un tire-lait.... affamer son bébé en le faisant lui aussi tirer sur le sein.
De plus, peu d'enfants adoptés arrivent avant 6 mois, période où le lait des mamans est le plus utile, et dans nos pays riches, l'allaitement dit artificiel reste une alternative tout à fait correcte.
Donc pour moi, et c'est mon avis personnel, en pesant le pour et le contre, il est inapproprié, de se lancer dans une telle aventure.

2- Le jeu en vaut-il la chandelle sur le plan affectif ?
Au cas, où vous ne l'auriez pas remarqué, je suis un homme, un bête sujet de sexe masculin... et tout ceux qui me connaissent savent que même de nuit, de loin, sous le brouillard, on en peut pas me confondre avec une dame... et on ne me répond jamais "madame" au téléphone. Donc, je ne sais pas ce qu'on ressent quand on donne le sein. Mais des biberons, j'en ai donné beaucoup, dès mon plus jeune âge, à des petits cousins, des neveux, dans mon boulot cela a pu m'arriver aussi.... et surtout j'ai donné le biberon à mes enfants .... et je peux vous dire que même, complètement "cassé" à 4h du mat', pour le 3° biberon de la nuit, même s'il y a le biberon, qui ferait une barrière entre le papa et le bébé, c'est un instant toujours magique, riche en regards, en communication, et dès qu'ils sont un peu plus grands, que les petites mains sont (un peu) plus agiles, et qu'ils vous arrachent le nez, on vous griffent les lèvres, tout en tétouillant leur lait 2° âge.... c'est aussi un échange magique !

samedi 29 septembre 2012

Adoption, bénévolat, éthique, etc.... 4° partie

Merci à Carole et Murielle de m'avoir fait parvenir leur point de vue, je suis heureux de l'avoir publié, pour que le débat soit complet, mais j'aimerai vraiment si on parle encore de ce sujet, qu'on l'élargisse car cela ne sert à rien de tourner en rond !
Je les remercie aussi d'avoir clarifié leur page de présentation, elle me chagrine beaucoup moins maintenant.

J'ai donné mon avis de pro (ou de faux bénévole comme dit Bernardo) disant que ce que j'ai appelé "retour d'ascenceur" ne me choque pas de la part de bénévoles. Bernard a donné son avis de bénévole, Carole et Murielle le leur... je pense que nous sommes tous d'accord que la réponse sur leur utilité nous sera donné dans le futur....

On peut ne pas être d'accord avec leur projet, être simple observateur ou être demandeur de leurs services, mais les lynchages je n'en veux pas ici.... à la rigueur pour l'Arche de Zoé, mais ce serait leur faire trop d'honneur !

Tiens, si je voulais relire en détail le billet de Bernardo, je serai très fâché avec lui car il parle deux fois de "mes copains" : les "pour de vrai" de RC et la VdA, et les "pour de rire" de l'AdZ. Sacré amalgame !

Donc à partir de maintenant, je ne souhaite que des discussions de réflexions d'ordre général sur le bénévolat, ce qui le motive (sujet intéressant mais aussi glissant), et on peut éventuellement parler des pros qui en profitent (en France, ou ailleurs ou dans les pays d'origine).

Pour mon opinion de vrai-faux bénévole, je suis complètement d'accord avec Bernardo pour dire que le sourire d'un enfant, c'est quand même un sacré salaire. Personnellement c'est ça qui me fait continuer, bien plus que de voir mon nom sur des livres ou des articles, ou de recevoir mon poids en tomme de Savoie  à la fin de mes conférences (là les dirigeants d'EFA 73, qui m'invitent à venir parler au printemps sont en train de verdir, ils n'avaient pas prévu ce petit détail ;-)  ).

Et, il y a encore mieux comme rétribution. Quelques uns de mes anciens patients, devenus de jeunes adultes, m'ont parfois dit ou écrit des petites phrases, pour me remercier de l'aide que j'ai pu leur apporter à passer un cap pendant la "guerre", pendant des périodes difficiles à l'adolescence ou à d'autres moments. Et, là, je peux vous dire qu'après ça et bien vous êtes SEREIN, et toutes les bassesses de ce monde, vous les oubliez bien vite. Et, si on n'oublie pas tous ceux que malgré vos efforts, vous n'avez pu aider, cela vous sauve du découragement.

Adoption, bénévolat, éthique, etc.... 3° partie, la position d’Adoption Conseil

Nous avons lu avec intérêt le billet de Bernard.

Si nous sommes 100% d’accord avec la première partie de sa réflexion et son analyse, vous ne serez pas surpris que nous soyons consternés par son analyse nous concernant.

En premier lieu si nous avons décidé de créer Adoption Conseil c’est que nous étions sans doute un peu lasses de voir la situation se dégrader au fil des ans et que personne chez les intervenants de l’adoption ne se remette en question. Quelques exemples : les CG qui poussent encore les adoptants à demander des agréments pour des bébés roses en bonne santé de moins d’un an sans tenir compte des réalités de l’adoption internationale qui est en pleine mutation (oui, oui ça existe encore), le gouvernement qui traîne les pieds à agréer d’autres OAA pour les pays qui ferment à l’adoption individuelle, l’AFA qui a des résultats médiocres, etc, etc….

A cela s’ajoute la difficulté à trouver de la relève dans certaines APPO, le fait qu’elles soient peu ou pas entendues par nos gouvernants et tout un tas de choses structurelles qui au bout de 10 ans de bénévolat commence à peser.

Ceci étant posé nous allons essayer de répondre point par point à l’analyse de Bernard.

Concernant le mailing publicitaire, vous avez la bonne explication que nous avons donnée à tous nous l’ayant demandé. Il ne s’agissait pas de démarchage pur et dur mais d’une newsletter annonçant notre naissance ; dans notre domaine nous ne l’acceptons pas mais venant de Darty ou Carrefour on ne trouve rien à redire…. Nous nous en sommes expliqués en date du 11 août dans un post sur notre page Facebook qui a été vu par 321 personnes. Et nous avons constamment l’impression qu’au lieu de parler de vrais sujets, nous traînerons ce boulet pour mal de temps. Nous assumons pleinement cette erreur, avons fait nos excuses publiquement et en privé et ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est le reste de votre billet.

Revenons donc à l’explication de texte :

- « Faire payer des activités que d’autres délivrent gratuitement » : nous répondrons simplement : mes amies me conseillent gratuitement sur mon look pourtant les coachs en relooking existent ; je suis inscrite à une association sportive pourtant les coachs sportifs existent ; pour maigrir internet foisonne de conseils pourtant je vais payer un diététicien…. Alors n’est-ce pas seulement le domaine de l’adoption qui vous titille ?

- Pour ce qui est « d’utiliser ce que nous avons glané dans nos activités associatives » : oui et c’est ce qu’on appelle dans le domaine professionnel et dans un CV, l’expérience (est-ce un gros mot ?). Quant à la récupération d’infos, en général c’est dans le sens inverse que ça se produit : tant pour les APPO que pour nous, ce sont les infos que nous avons (par les pays, l’Etat, l’expérience…) que nous transmettons auprès des gens et non l’inverse.



- Parlons de « l’exploitation de la fragilité des postulants ». Ou avez-vous lu qu’avec Adoption Conseil « ça irait plus vite » ?

Nous ne promettrons jamais ce que nous ne pouvons tenir parce que nous sommes parents adoptants nous-même et nous ne savons que trop les dégâts psychologiques que cela peut provoquer. Par contre, nous éviterons peut-être que des adoptants se retrouvent avec des agréments qui ne leur serviront à rien, ou des adoptants qui une fois l’agrément en poche ne seront pas plus avancés.

- Sur le sujet de se tenir au courant des procédures et des changements, cela s’appelle de la veille et nous y passons beaucoup de temps. Et comme personne ne peut tout savoir sur tout, s’il nous arrive de ne pas avoir la réponse, nous irons à l’information pour apporter une réponse fiable.

- Passons au sujet sensible de la rémunération et de l’obligation de résultat. Vous trouvez que notre site est un peu pauvre (rassurez-vous il va s’étoffer nous y travaillons) et pourtant vous n’avez pas lu toutes nos pages dont une à laquelle nous tenons particulièrement et qui s’appelle « Charte » ??!! Nous sommes déçues ! Là nous risquons d’être un peu plus critiques avec vous surtout quand des mots comme « fabriquer des enfants adoptables » ou « Arche de Zoé » font leur apparition dans un texte qui somme toute pouvait amener à un dialogue constructif. Nous nous sentons heurtées même si vous osez espérer que Adoption Conseil n’est pas comparable à ces officines et nous pensons que vous auriez pu vous abstenir de ces comparaisons peu flatteuses. Alors SVP, lisez vite notre charte pour voir sur l’obligation de résultat…. Et le sujet sera définitivement clos pour nous.

Mais ne vous inquiétez pas, nous avons aussi été attaqués parce que justement nous ne nousdonnions pas d’obligation de résultat. Comment ! Une société qui vend ses conseils ne peut-elle s’engager à un résultat ! C’est scandaleux et de l’arnaque !

Pourtant nous ne vendons pas des cacahuètes, donc n’en déplaise à Moushette, non nous ne nous sommes pas fixé de CA à rentrer coûte que coûte, de marge, de résultat, ou de business plan (nous avons fait le choix de garder nos emplois, d’avoir peu de charges afin de ne pas être absorbées par l’obligation de résultat). Et les yachts à St Trop, pas vraiment notre truc……peut-être toutes ces années de bénévolat qui reviennent à la surface.

- Oui nous nous entourons d’un réseau de professionnels parce que nous connaissons nos limites. Hors de questions pour nous de faire de la médecine, de la psychiatrie ou du droit. Alors oui nous avons une liste de noms connus mais notre valeur ajoutée est aussi de proposer des contacts de personnes spécialisées dans leur domaine comme des avocats (pas celle à laquelle vous pensez JVM), une personne spécialiste des troubles du sommeil ou des psychologues par exemple en dehors des COCA.

Pour conclure, nous nous interrogeons sur le fait de devoir mettre dos à dos bénévolat et professionnel. Nous pensons que nous pouvons être plutôt complémentaires. En France, c’est un sport national que d’opposer les gens : droite/gauche, privé/public, etc…

Si le système français à propos de l’adoption avait fait ses preuves, la société Adoption Conseil n’aurait sans doute jamais vu le jour.



Donc continuons à constater que les choses vont mal en France et continuons à constater que l’Italie et l’Espagne ont réussi à prendre le tournant de l’adoption internationale et ne faisons rien.

N’essayons et ne tentons rien et attendons de la part de nos gouvernants des solutions qui ne viendront pas. Est-ce cela qu’on appelle de l’assistanat ?

Nous n’avons nullement la prétention de changer le cours des choses mais si seulement nous pouvons aider alors ce sera pour nous suffisant. Car nous aurons tenté autre chose.

Carole Montanini et Murielle Mauduet

Société Adoption Conseil



vendredi 28 septembre 2012

Adoption, bénévolat, éthique, etc.... 2° partie, l'avis du bénévole

Ouche, que voila un long message qui appelle beaucoup de commentaires, car très riche en questionnements.


Puisque tu m’impliques, je vais t’expliquer ce qui me démange. Peut-être trouverais-je auprès de toi ou des autres internautes des techniques appropriées de grattage.



Tout d’abord, revenons sur le nombre des adoptions internationales. Sur un strict plan quantitatif, ce n’est pas en 5-6 ans qu’il s'est effondré de plus de moitié, c’est au cours des 2 dernières années. Néanmoins, les années précédentes, le nombre considérable des adoptions au Vietnam et en Haïti a constitué l’arbre cachant la forêt.

J’ajoute que les Espagnols et les Italiens qui n’adoptaient quasiment pas il y a seulement 10 ans nous ont clairement dépassés. C’est là le point fondamental. Plutôt que de se calfeutrer dans leurs certitudes, il serait peut-être grand temps que nos décideurs politiques et administratifs se penchent sur ce qui se fait ailleurs, et analysent pourquoi nos cousins latins réussissent là où nous échouons.

Peut-être sommes-nous arrivés à un moment où il faudrait, comme nos voisins, renforcer nos OAA, en les rendant totalement professionnels, avec un vrai cahier des charges, un vrai financement et des exigences plus strictes en matière de critères de sélection (notamment en ce qui concerne les discriminations sur des bases sociales, religieuses, etc.).



La nouvelle donne "qualitative" que tu décris (sur les plans de l’âge, de la santé, des histoires difficiles des enfants, etc.) est tout à fait évidente. Il ne faut pas se voiler la face. C’est précisément parce qu’ils ont compris cette évolution que les Italiens et les Espagnols adoptent plus que nous. Ce serait bien de faire entrer cela dans le crâne de tous les CG français qui continuent à refuser d’instruire des demandes d’agréments pour des enfants grands ou des fratries. A côté de cela, beaucoup de nos interlocuteurs colombiens nous disent que les parents français qui adoptent de tels enfants sont mal préparés. Au lieu de se draper dans une dignité effarouchée, il serait sans doute opportun que nos autorités essaient d’étudier ce phénomène. Il y a manifestement un vrai problème de formation, qui ne peut être résolu que lorsque toutes les parties prenantes auront pris conscience collectivement de ces bouleversements.



A tous ces problèmes nouveaux (allongement des délais – une situation qui ne semble malheureusement pas devoir s’améliorer dans le futur, « dictature de l’immédiateté », accroissement de l’individualisme au détriment de la solidarité créant une diminution catastrophique du militantisme, etc.), certaines APPO réagissent de façon parfois « étrange », signe peut-être de la mutation sociétale que nous vivons aujourd’hui.



Bon, la Société Adoption Conseil et le bénévolat maintenant

Plusieurs adhérents de l’APAEC, plusieurs amis d’autres associations (EFA comme APPO) m’ont demandé si je connaissais cette société. Je suis allé voir ce qu’il en était sur Internet. Comme beaucoup, j’ai été gêné par le manque de transparence de la page de présentation.



Je t’ai appelé agacé (la nuit était trop douce ce soir-là sur le golfe du Morbihan pour que je sois en colère) car, comme tu le signales toi-même, la présentation de cette société paraissait t’instrumentaliser, en utilisant la participation à ton AU (de même que le statut d’administrateur d’APPO et modérateur de fora adoption) comme un argument de vente. L’anonymat entourant le reste laissait penser que tu n’avais pas été informé ou que tu étais partie prenante. Qu’on ait été pilier, talon ou 3ème ligne comme moi ou seconde latte ou number eight comme toi (le coup du « recul », je te le ressortirai, tu peux compter sur moi ! Recul, mon œil !), on ne supporte pas ces gazelles de trois-quarts qui viennent quand ça commence à castagner, balancent une vieille godasse puis foutent le camp en laissant les gros s’arranger entre eux (quoique les trois-quarts d’aujourd’hui… bon, passons !). D’où mon courroux (coucou !) Tu m’as alors expliqué ce que tu expliques dans ton post. Dont acte. Je note également la réponse de Carole, s’engageant à corriger cette présentation. C’est d’ailleurs déjà fait !

« Leur faire la peau »… euh je n’ai pas vu la texture des peaux en question et je ne tape habituellement pas sur les dames, donc je ne puis valider tes termes.



Pour ce qui est de leur mailing publicitaire, j’ai entendu, comme toi, qu’elles avaient utilisé, – de façon tout à fait irrégulière -, les adresses électroniques des signataires d’une pétition qu’elles avaient initiée pour des raisons totalement étrangères à leur société. Je ne sais pas si cela est vrai, je n’ai aucune preuve absolue. Je note seulement que Carole et Murielle ont œuvré associativement sur la Russie. Or des postulants ayant des dossiers dans des pays très variés et très différents de la Russie (cf notamment ton blog) ont été contactés, bien souvent à leur grand étonnement (un peu comme ces sociétés de télé-marketing qui t’appellent à toute heure du jour pour te proposer des cuisines, des double-fenêtres ou des plans de retraite). En revanche, ceux avec lesquels j’en ai parlé et qui n’avaient pas signé la pétition n’ont rien reçu. Coïncidence peut-être.



Y a-t-il une place pour une telle société ? Ses services peuvent-ils être rémunérés ?



Je te cite « Je suis plein d'admiration devant tout le bénévolat dans l'adoption, les dirigeants d'EFA, des APPO, du MASF, des OAA, de mes copains de Racines Coréennes et de la Voix des Adoptés qui passent du temps, de l'énergie, qui se remplissent de stress juste par altruisme et méritent de grands coups de chapeau » Nous ne faisons pas cela pour recevoir des coups de chapeau (ni d’autres types de coups d’ailleurs). Nous le faisons parce que nous le voulons, nous aimons cela, cela nous motive et parce que c’est notre façon de remercier ceux qui nous ont aidés quand nous sommes entrés dans le cheminement vers nos enfants. La notion de chaîne de l’amitié. Pas toujours remerciés ? Certes. Mais le sourire d’un enfant vaut bien plus que tous les remerciements non reçus ! Et quoique tu en dises, tu en fais de même, grand couillon. C’est quoi ce blog ? C’est quoi ces conférences où tu viens bénévolement ? D’ailleurs, dans ton post, tu passes 5 paragraphes à nous expliquer que tu es bénévole. Jean-Vital, arrête de te faire passer pour une marchande de melons !



Ce qui me gêne dans la Société Adoption Conseil, c’est qu’ils vont faire payer des activités que d’autres délivrent gratuitement (ne nous trompons pas : l’adhésion à une association couvre essentiellement les frais administratifs, l’organisation des réunions, des pique-niques, etc., les excédents allant dans l’aide auprès des enfants défavorisés).



Ce qui me gêne dans la Société Adoption Conseil, c’est qu’ils vont utiliser à titre rétribué ce qu’ils ont obtenu gracieusement lors de leur participation aux APPO, dans les fora qu’ils ont animés, etc.

Certes, tout métier s’apprend et avant d’exercer une activité rémunérée quelconque, on étudie dans des écoles, des universités, des entreprises formatrices, etc. Mais les choses sont claires dès le départ. Tu entres en fac de médecine pour devenir médecin. Tu rames pendant 10 à 12 ans pour, à l’âge de 30-35 ans, commencer à connaître un retour sur cet investissement. Ceux qui enseignent (et sont payés pour cela) savent que toutes les données qu’ils t’apportent seront à terme utilisées dans un but lucratif.

Dans le cas de l’associatif, les membres actifs s’engagent à aider les autres sans espoir de rémunération (sinon peut-être un sourire, une poignée de mains, un bisou d’enfant, un engagement à leur tour des personnes qu’ils ont aidées). Ce qui me gêne dans la Société Adoption Conseil, c’est qu’ils vont utiliser ce qu’ils ont glané dans leurs activités associatives pour en faire une entreprise. Tu appelles ça un « renvoi d’ascenseur ». Pour moi, c’est une récupération intellectuellement discutable d’informations obtenues auprès de gens qui ne savaient pas que leur participation serait utilisée commercialement. Ce n’est donc pas loyal.



Ce qui me gêne dans la Société Adoption Conseil, c’est une certaine forme d’exploitation de la fragilité des postulants, prêts à écouter tout un chacun qui leur fera miroiter l’espoir souvent vain qu’ « avec nous, ça ira plus vite »



Ce qui me gêne dans la Société Adoption Conseil, c’est comment vont-ils se tenir au courant des changements de procédures ou de tendances dans tous les pays du monde. Comment donner du conseil sur du moyen ou du long terme, alors que parfois même le court terme est difficile à maîtriser.



Ce qui me fait peur dans la Société Adoption Conseil, c’est que la rémunération de leurs prestations soit associée à un risque d’obligation de résultat. Nous connaissons tous des officines qui se sont créées dans des pays d’origine pour « aider » les postulants à trouver des enfants ou pour « aider » des enfants à retrouver leurs origines. Quitte à « fabriquer » des enfants non adoptables (l’exemple le plus extrême étant tes copains de l’Arche de Zoé, mais il y a eu d’autres cas d’intermédiaires véreux) ou de fausses mères. Même si la Société Adoption Conseil n’est, je l’espère, pas comparable à ces officines, le risque de devoir obtenir des résultats existe. Et là, si ça ne marche pas comme prévu (ou comme les postulants l’ont entendu ou espéré), ce ne sera pas « ni merci, ni merde », mais les tribunaux…. Avec encore une fois des retombées sur les dysfonctionnements de l’adoption internationale.



Ce qui me gêne dans la Société Adoption Conseil, c’est qu’après l’adoption elle « s’entoure d’un réseau de professionnels spécialisés ». Ca veut dire quoi ? Qu’ils vont dresser une liste de professionnels de chaque région (Choulot, De Monléon, Cocas, Cohen Herlem, Lévy-Soussan, etc.) et la vendront à leurs clients ? Quelle valeur ajoutée par rapport aux APPO ou aux OAA ?



Que des professionnels se fassent grassement payer pour faire des conférences me gêne moins (ils ont trouvé une bonne martingale pour exploiter leur savoir – et c’est sans doute aux organisateurs desdites conférences de veiller au niveau convenable de rétribution) que des bénévoles qui profitent de tout ce qu’ils ont appris pour en tirer des bénéfices.



Voila. C’est en cela que cette entreprise à but lucratif me gêne. Je n’empêcherais toutefois personne de faire appel à elle. Je pense seulement qu’on peut encore obtenir (quasiment) gratuitement les mêmes informations.



Et juste pour te taquiner pour finir :

Que dirais-tu si un jour une ancienne directrice de l’AFA, un administratif du SAI, un pédopsychiatre … créait un cabinet de conseil en adoption ?



PS : alors que je viens de finir cette (longue) réponse, je lis les messages de la Moush. Comme souvent, je suis tout à fait d’accord avec ses termes.


Bernard Tomianka


jeudi 27 septembre 2012

Adoption, bénévolat, éthique, etc....



En 5-6 ans, le nombre de l'adoption internationale s'est effondré de plus de moitié, en plus de ce problème "quantitatif", se greffe un souci "qualitatif"... je suis vraiment désolé d'utiliser de tels termes, quand on parle d'enfants, mais ils permettent de comprendre !
Il y a moins d'enfants adoptables à l'international, et parmi les enfants adoptables, les particularités (notamment l'âge, la santé et les difficultés antérieures) sont de plus en plus significatives.

A toutes ces difficultés, on voit apparaître de nouvelles réponses, on me signale d'un peu partout des initiatives jusqu'alors inhabituelles ! Par exemple différentes APPO (parmi les plus fameuses) qui deviendraient plus ou moins des OAA, de bénévoles qui ne le seraient plus, etc, etc....

Parlons donc de la société Adoption-Conseil, qui a déclenchée pas mal de réactions lors de sa création, et de vives réactions sur ce blog, notamment des commentaires sur mon billet d'annonce de la 4° édition de mon AU (c'est là). J'ai même eu l'impression que certains d'entre vous pensaient que j'étais partie prenante dans cette société, que nenni je vais vous expliquer comment j'ai trempé là-dedans. Je vous ferai aussi part de mon avis sur les deux choses qui vous ont choqués d'après vos commentaires : le moyen de diffusion de cette annonce et la disparition du bénévolat.

Mais avant, je vais parler de la chose qui m'a un peu irrité dans cette société et sa présentation. C'est que quand vous allez sur le site, que vous cliquez vite sur le "Qui sommes nous ?" pour savoir qui est là, vous tombez là, sur une présentation où ne sont pas dit les noms des responsables de cette société, et où le seul élément identifiant clair est leur participation à mon Attestation Universitaire.
Mon cher vieux Bernardo m'a appelé en colère, sa sympathie m'a ému, car il était prêt à faire la peau à celles qui mettaient ainsi en porte à faux un des ces vieux copains. Réaction typique et épidermique, d'ancien talonneur, le 3°ligne centre que je fus a par sa position, un peu plus de recul... et j'ai été juste irrité que si elles déclarent avoir, d'ailleurs brillamment, effectué mon petit diplôme, ce soit leur seul élément identifiant.

Dans le conseil avant l'adoption, personnellement, j'ai les consultations pré-adoption, je dois enfin lancer cette année, l'école de l'adoption des parents, mais j'ai peu de chose à voir avec Adoption-Conseil... si ce n'est ce qui suit :

J'ai croisé Carole depuis de nombreuses années, fondatrice d'Adoption-Russie, elle m'a invité, il y a de nombreuses années pour donner une conférence sur la santé des petits russes, conférence essentielle puisqu'elle a considérablement fait connaître le risque de SAF (ainsi que la conférence faite à la même époque pour l'APAER, et des conférences  et des écrits d'autres médecins). Je l'ai revu avec plaisir l'année dernière puisqu'elle a suivi mon AU, son expérience a été fort agréable lors des différents débats, c'est aussi lors de ce diplôme que j'ai connu Murielle. Elles ont toutes deux suivis cet enseignement, l'ont réussi avec brio, et je ne peux pas leur reprocher de le dire, c'est vrai : elles ont fait et réussi ce diplôme (juste leur reprocher de se cacher un peu derrière ma large carrure pour un projet qui n'est pas le mien).
Elles m'ont aussi demandé mon avis (en privé) à la toute fin de ce diplôme sur leur projet. Je leur ai dit que c'était intéressant, qu'il y avait sans doute de la place (j'y reviendrai plus loin)... mais aussi qu'elles allez se faire matraquer.... gagné.

Parlons maintenant de la façon dont elles ont fait la pub pour leur société, on leur reproche, peut-être l'utilisation d'un fichier d'une pétition, chose qui serait répréhensible aux yeux de la loi.... je n'en sais rien, je ne sais pas ce qu'elles ont utilisé et je ne connais pas la loi.... je n'en dirai donc rien... sauf qui si quelqu'un a un fameux fichier pour contacter pleins de personne concernée par l'adoption.... je veux bien le prendre (hé hé hé hé) !

Plus sérieusement, ont elles de la place, je le pense, elles ont une réelle expérience, l'adoption est de plus en plus difficile et les conseils ne sont jamais malvenus !
Les Consultations d'adoption le font et pourraient le faire encore mieux si elles étaient reconnus, avaient plus de moyens, plus de temps et aussi plus d'expérience (choses qui vient petit à petit). Les Conseils Généraux le pourraient aussi, mais là encore, ils manquent du temps, et en plus de leur premier rôle (conseil, accompagnement) leur deuxième rôle (évaluation) peut gêner des personnes pour se confier totalement.
Donc il y a de la place et elles peuvent toutes deux rendre des services.

Ont elles le droit se faire payer pour cela ?
Nous avons la chance dans l'adoption d'avoir beaucoup de bénévolat et l'apparition de l'argent choque !
Je suis plein d'admiration devant tout le bénévolat dans l'adoption, les dirigeants d'EFA, des APPO, du MASF, des OAA, de ems copains de Racines Coréennes et de la Voix des Adoptés qui passent du temps, de l'énergie, qui se remplissent de stress juste par altruisme méritent de grands coups de chapeaux.
J'en suis d'autant plus admiratif, car, moi,  je ne suis pas un bénévole. Bénévole, je le suis quand même d'une certaine façon, je perds du  temps et de l'argent à chaque fois que je fais une conférence. Je me suis procuré, en créant la Consultation d'Adoption Outremer, puis les consultations pré-adoption, puis mon diplôme, puis ce blog pas mal de stress, de surmenage, de travail supplémentaire dont j'aurai pu me passer. J'aurai pu me contenter de m'occuper paisiblement juste de mon service de nourrissons, et de mes consultations de croissance et puberté pour les petits bourguignons. Je ne me plains pas, je suis passionné, sans doute un peu hyperactif et un travail pépère standard ne me suffirait pas... et surtout, je suis payé. J'ai la chance de faire cette activité qui me plaît bien, et si elle n'est pas reconnue par tout-en-haut, mon directeur et mon chef de service m'encouragent à la poursuivre.

Je pense que tout travail mérite salaire et je sais combien on peut être découragé par le manque de gratitude de certains.... personnellement je trouve mon bonheur quand je vois qu'un enfant va bien, va mieux, mais c'est surprenant de voir combien des parents, des postulants vous supplient parfois pour avoir un avis, et qu'une fois la chose obtenue, pour parler vulgairement c'est "ni merci, ni merde"... et plus aucune nouvelle. Je pense aussi à toutes les équipes d'EFA dans les départements qui me contaient leur désarroi de voir des familles les "pompaient" pour avoir là encore des aides, des conseils, et qui une fois l'enfant arrivé n'entretenaient pas cette chaîne de solidarité.
Voilà pourquoi, je comprends que des personnes qui pendant plus de 10 ans ont été bénévoles puissent s'autoriser un renvoi d'ascenceur.
Je serai beaucoup plus critique vis à vis de professionnels, si un jour (comme le font certains) je me mets à demander 1000 à 2000 euros par conférence, si un jour (comme le font certains), je crée une consultation privée ou pour 200 ou 300 euros vous aurez droit à un rendez-vous plus rapide et à mon sourire le plus obséquieux, n'hésitez pas à me condamner.... mais aussi, inquiétez vous pour moi, car il y aura quelque chose de cassé dans mon personnage.

C'est mon avis, j'attends les vôtres... et notamment le tien Bernardo, lors de notre discussion, tu m'as dit être d'un avis contraire, et juger plus sévèrement les bénévoles que les professionnels, si tu le veux je te passe les clés du blog pour un billet.


Médias, médias, médias.... Appels à témoignanges



Il y a quelques jours (c'est là), je vous annonçais un petit pavé dans la mare médiatique que nous avions écrit à deux qui doit sortir et que l'on attend encore (il devait sortir hier) dans un des grands titres parisiens (je ne vous dirai pas de quel journal il s'agit, mais éventuellement surveillez Libération, mais non j'l'ai pas dit).


D'autres grands titres parisiens nous ont interviewé l'un et/ou l'autre, mais pour l'instant à part La Croix, aucun n'a publié nos interviews.... ( à l'occasion, surveillez aussi Le Monde et Le Figaro, mais non j'l'ai pas dit).



Toujours est-il que les médias semblent quand même bouger et repenser à l'adoption dans son ensemble.



Vous savez que certains journaleux (dans ce cas et non pas journalistes) sans autorisation de ma part, laissent dans les commentaires, leurs petites annonces pour rechercher des familles, là c'est moi qui vous propose.



Pourquoi, je fais ça pour eux, parce que :



- d'une part, même si je critique parfois les journalistes pour leur parisianisme, leur "sens de l'urgence", leur manque de recul, sans LA PRESSE (écrite, radio, télé) nous ne sommes plus une démocratie, et cela reste le meilleur moyen de faire connaître les choses. Plutôt que d'interviewer des gens qui ne connaissent pas grand chose aux réalités de l'adoption, mais qui n'en pensent pas moins, et surtout ne peuvent fermer leur gu....., il est bon que ceux qui vivent l'adoption fassent de vrais témoignages et parlent des vrais problèmes.



- d'autre part, j'ai eu des contacts directs avec ces journalistes (qui ne me semblent pas être des journaleux) et leur approche et leurs désirs d'écouter et donc de parler des vrais problèmes me plaît.



Si vous êtes prêts à témoigner et si vous correspondez aux demandes, n'hésitez pas à contacter les journalistes suivant de ma part, en les joignant par mail, les voici par ordre d'apparition à mon téléphone :





1- Anne-Claire Bazin (ABazin@reservoir-prod.fr) recherche pour témoigner sur le plateau de TOUTE UNE HISTOIRE sur France 2, une famille qui a connu des difficultés mais pour qui aujourd’hui tout va bien. J'en connais certaines des familles comme ça dans ma consultation et ce serait bien de transmettre ce message comme quoi avec de l'aide, ça peut aller mieux, et nous changer du trop souvent dit (et mal dit) : "ça c'est sûr qu'avec l'adoption c'est toujours la cata !"



2 - Gaëlle Dupont ( dupont@lemonde.fr) prépare un article dans LE MONDE les difficultés de plus en plus importantes pour adopter et est à la recherche de témoignages de couples en attente depuis longtemps malgré l’obtention de l’agrément. Le nom de ces personnes pourra être cité ou non, à leur convenance. Cela aussi, ça me plaît car c'est une réalité, de plus en plus aigüe et trop souvent ignorée.



3 - Francois LESPES (Francois.LESPES@ktotv.com) prépare une série de reportages sur le thème de l'adoption, dans le cadre de l’émission "Vies de famille" de la chaîne de télévision KTO. Pour l’un des reportages, il cherche un couple en voie d’adoption, si possible d’un premier enfant (mais ça n’est pas rédhibitoire), qui puisse raconter le processus de maturation de ce projet d’adoption : qu’est-ce qui l’a déclenché, comment a-t-il évolué, mûri, qu’est-ce qu’ils en espèrent etc… Sujet assez proche du précédent, mais il est temps qu'on s'occupe de l'avant adoption, et de sa préparation, donc avalanche de sujets ne nuit pas.

















Voilà c'est tout pour les petites annonces.

Je me permets un petit message personnel, qui n'a rien à voir avec ce billet. Vous savez que je suis discret sur ma vie de famille, je crois dans aucun de mes billets, j’ai cité le prénom d’un de mes enfants, mais je ne peux m’empêcher, de penser à quelqu’un, qui sera parmi les quelques milliers à lire ce message dans les jours à venir. Quelqu’un dont je suis très fier, parce qu’en 15 jours, elle est devenue une pro de l’internet, alors qu’à son âge, beaucoup d’autres sucrent des fraises. Quelqu’un dont je suis très fier pour cela et pleins d’autres raisons. Quelqu’un à qui je dois beaucoup….. Je t’embrasse Maman


lundi 17 septembre 2012

J'aime l'hôpital public

Alors que je suis en train de rédiger un billet qui paraîtra prochainement pour parler des remous (y compris sur mon blog) provoqués par la création de "Conseil Adoption" et où je dis que c'est confortable d'être hospitalier et salarié, ma dernière consultation "Croissance et Puberté" m'a amusée.... Sur la dizaine de petits patients de la demi-journée, deux nouveaux, l'un enfant de très haut niveau socio-culturel, très haut milieu sur le plan économique, très vieille noblesse, etc... l'autre en foyer éducatif fermé pour des raisons qui font blémir et même verdir quand on voit son âge.

Je pense que notre équipe a reçu ces deux préadolescents avec la même bienveillance, la consultation a eu  la même durée, les examens cliniques et paracliniques ont été les mêmes, leur consultation a coûté le même prix et ... cerise sur le gâteau, j'ai fait le même diagnostic !!!

C'est chouette un tel système de santé !
N'oublions pas qu'il coûte cher et que ce sont les efforts de chacun qui le préserveront, ne gaspillons pas !

samedi 15 septembre 2012

Une dernière pour la route ! La photo devinette du jour.

15 jours sans message sur le blog, c'est donc le 2° que j'écris ce jour, plus une modification dans mon état-civil (on n'a plus 20 ans ma pov'dame), mais je n'en pense pas moins, et sauf gros évènement politique, si les journalistes tiennent leurs promesses, vous risquez d'entendre parler de ma charmante complice et de moi-même dans certains grands médias !

En attendant la semaine prochaine, voici la dernière devinette de mes vacances, et je vais vous donner les réponses des précédentes.



Regardez bien, il y a la maman et le bébé, toujours une joie de voir nos amis de la mer.

La question est de savoir où a été prise cette photo :

1- Au bout du Pier de Santa Monica (Californie, USA)
2- Depuis le motu Nao Nao avec vue sur la baie de Fetuna (Raiatea, Iles sous le Vent, Polynésie Française)
3- Depuis le motu Atcher avec vue sur la baie de Haamene (Tahaa, Iles sous le Vent, Polynésie Française)
4- Depuis un bateau en face de la baie de Cook (Moorea, Iles du Vent, Polynésie Française)
5- Depuis un bateau en face de l'île de Prout Prout (Thaïlande)




L'adoption, quelle adoption ????




Il y a quelques jours un journaliste des Nouvelles de Tahiti me demande de le contacter pour un article.... mais il a juste un peu oublié de me laisser ses coordonnées, quoiqu'il en soit son article a été fait, et il me cite à travers mon blog !


C'est là.

Ce petit passage médiatique m'a rappellé que depuis un an, les médias, les politiques sont extrêmement silencieux sur les problèmes de l'adoption.... pourtant les problèmes sont nombreux, mais pas de bon petit scandale à se mettre sous la dent.

En principe certains vrais problèmes devraient être posés dans certains des plus grands journaux français en début de semaine... à suivre, je vous tiens au courant...