mardi 30 avril 2013

Le doc a lu pour vous




De quoi ça parle : un an après le séisme, un haïtien très favorisé (et bien perturbé dans sa tête), se plonge dans la pédophilie en utilisant des petites orphelines du séisme. On suit sa "rédemption" grâce à l'amour et la littérature.


Pourquoi j'ai aimé : le titre est très beau, le livre très bien écrit par une grande auteur haïtienne. Cela dit des vérités sur Haïti, cela met en avant des réalités de ce pays vu de l'intérieur.
Un seul bémol (mais il est très gros), je ne peux rester que très mal à l'aise face à la pédophilie, qui est pour moi un crime plus que monstrueux dans tous les cas, mais peut-être plus encore lorsqu'il va toucher des enfants encore plus démunis, encore plus fragiles. Je sais que tout peut être pardonné, je sais que ce n'est qu'un personnage de fiction, qu'il est de plus, écrasé par la honte et cherche la porte de sortie. Mais, j'ai quand même beaucoup de mal à lire une certaine complaisance envers le héros de ce livre.

Même si ce qu'en dit l'auteur dans une interview permet de mieux comprendre : "Ce livre dépeint les luttes d'un homme en prise avec ses démons dans un pays où la dureté de vivre pousse parfois les êtres à des actes insensés. Cette histoire est aussi celle d'un amour incertain qui pousse comme une fleur fragile au milieu des décombres d'une ville et d'une vie."





Et l'adoption dans tout ça : elle n'est pas évoquée, mais cela parle d'Haïti, du séisme, donc j'y ai pensé sans arrêt. J'ai surtout envie de conseiller ce livre à ceux qui se sont opposés au rapatriement, j'ai dit qu'il valait mieux être adopté que restavec. Il y a bien pire, c'est une haïtienne Kettly Mars qui nous le dit, ma naïveté ne m'avait pas fait dire qu'il valait mieux encore être adopté que petite fille seule dans un camp de réfugiés.

Une belle étude, participez les familles !

Je crois que seule EFA, son ancienneté et son aura pouvez se permettre cela.

On en a rêvé, EFA l'a fait, et encore une fois je les remercie.

Je vous encourage donc vivement familles adoptives à aller sur ce lien, et à répondre sans tarder à cette enquête qui nous permettra d'éclaircir certaines choses.

Il y a peu d'enquêtes faibles sur l'adoption en général, encore moins sur l'évolution des adoptés, encore moins sur leur évolution scolaire et professionnelle.

Il y en a quelques unes qui montrent que le niveau d'études des adoptés est proche de celui de leur famille adoptive.
Personnellement, j'en ai quelques doutes, car dans mon consultation je vois beaucoup d'enfants en difficultés scolaires... mais mon avis personnel et le gros biais de ma consultations (c'est pas seulement pour mes belles chemises polynésiennes fleuries que les familles viennent me voir, mais surtout à cause des pproblèmes) ne compte pas beaucoup face à une telle étude qui n'aura de la valeur que si beaucoup y participent :

A VOS CLAVIERS !

samedi 27 avril 2013

Le doc a lu pour vous





De quoi ça parle : récit sans doute très très autobiographique, où l'auteur raconte son enfance dans la ville de Pointe-Noire (Congo Brazza). Ce magnifique écrivain, qui doit décevoir profondément certains racistes et leur stéréotypes débiles, car si j'ignore s'il a le rythme dans la peau ou s'il court vite, mais je suis certain qu'il est professeur de littérature française à the University of California Los Angeles. Vous savez la fameuse UCLA, dont on portait  au collège les fameux pulls à col en V dans les années 1970, juste avant la mode des T-shirts Fruit of the Loom, ça vous voyez Madame Michu c'était ôtre chôse que leurs Zaber, Crombie et Fritsch.
Donc, le jeune Alain (qui s'appelle Michel dans le livre) nous raconte sa vie entre sa maman, son papa qui n'est pas vraiment son papa, son autre maman, son amoureuse, et Arthur Rimbaud et Georges Brassens qu'il découvre.

Pourquoi j'ai aimé : c'est Agnès qui, par un commentaire dans ma critique du livre : En vieillissant les hommes pleurent m'a fait connaître ce livre... c'est déjà quelque chose de gagné avec ma rubrique "le doc a lu pour vous". Je remercie beaucoup Agnès, car ce livre est un ravissement, un peu du Pagnol africain, on est vraiment ému et constamment amusé par ce petit bonhomme.

Et l'adoption dans tout ça : pas complètement le thème, mais une adoption intra-familiale, car le papa de ce petit garçon n'est pas son papa pour de vrai (c'est le second mari de sa maman) mais son véritable papa, avec un attachement très fort !

HS adoption, mais je suis sûr que ces deux-là ont parlé d'une personne que j'admire beaucoup.



Une blague en Amérique latine est de demander pourquoi un argentin n'arrive pas à se suicider ?
C'est parce qu'il se tire toujours une balle dans le complexe de supériorité ... 20 cm au-dessus de la tête...

Les argentins ne sont pas très populaires en AmSud, trop arrogants. J'ai eu tendance à le penser, notamment pendant la coupe du monde de rugby 2007, où l'équipe de ce pays était particulièrement désagréable !

Mais, je m'aperçois que les deux hommes publics pour qui j'ai le plus d'admiration à ce jour sont tous les deux argentins, tous deux enfants d'immigrés (italiens ou slovènes). Il ne s'agit pas d'un footeux ou d'un péroniste ou d'un danseur de tango, mais de notre nouveau pape, dont la simplicité et les paroles me bouleversent, et bien entendu de mon cher Père Pedro, dont je ne me suis toujours pas remis de l'avoir rencontré dans son merveilleux village d'Akamasoa.

Aussi, en voyant ces images dans la presse, je me suis dis que TGV (de son surnom) le président malgache et le pape François ont sûrement dû parler à un moment ou un autre de leur compatriote "commun".

HS Adoption, mais nouvelle des copains

On était en première année de médecine ensemble, on travaillait même dans le même petit groupe, c'était une fille adorable, elle fut en même temps que ces études championne d eFrance de fleuret, faisait de nombreux concours internationaux...

Elle est partie en dentaire, moi en médecine, on s'apercevait de temps en temps, j'ai eu de ces nouvelles il y a une vingtaine d'années en regardant Stade 2 où on annonçait le mariage de cette championne avec un très grand champion....

Je retrouve de ces nouvelles par voie de presse, c'est .

vendredi 26 avril 2013

Le club des 5 de Dijon ?

Deux devinettes à trouver !




Ils sont 5, et ont quelques points communs :

- Ils ont tous un rapport privilégié avec l'adoption
- L'adoption est leur passion
- Ils ont tous fait des conférences sur ce sujet
- Ils ont écrit un certain nombre de publications sur le sujet
- Ils s'entendent tous les 5 très bien
- Ils habitent tous Dijon ou son agglomération

Ils ont décidés de se regrouper... et leur première publication commune vient d'être acceptée dans un grand quotidien parisien... à paraître très prochainement.

Qui sont-ils ?
Comment se sont-ils répartis les rôles de Claude, François, Annie, Michel et Dagobert ?

mercredi 24 avril 2013

Ils sont venus, ils sont tous ou presque là !



Le 12 avril a eu lieu à Dijon, la Rencontre Nationale des Consultations d'Adoption, bien vite surnommé la COCA Cassis... même si j'ai horreur du terme Coca, j'aime bien ce surnom qui mêle l'ancienne dénomination des consultations d'adoption et le fruit symbole de ma ville... d'adoption.

Les plus jeunes réclamant qu'on se réunissent, j'ai pris il y a quelques mois le taureau par les cornes et j'ai organisé cette petite réunion avec démocratie. Car depuis plusieurs mois entre nous, nous avons voté la date de la réunion, le choix du programme (les hémoglobinopathies, les consultations pré-adoptions, l'actualité de l'adoption, le suivi psy) et aussi qui devait participer.

Là, on a fait nos "coquettes" et à l'unanimité on a eu envie pour une fois de faire cette réunion, rien qu'entre nous, ceux qui ont les mains dans le cambouis, qui s'occupent d'une consultation avec bonne humeur et surtout un dévouement envers les enfants.

Pour les prochaines réunions, nous inviterons très probablement nos amis des associations (EFA, MASF, RC, VdA), des institutions (AFA, SAI, etc...). Mais là on avait envie d'être juste entre nous.... pour parler de notre quotidien de nos petits patients... et c'était bien pour une fois... l'impression d'être vraiment entre amis, que personne n'était là pour autre que le bien des consultations d'adoption et (encore et toujours) de nos petits patients. Car si dans ceux qu'on avait pas invité cette fois, il y a des amis, on a vu aussi dans ces réunions des personnages, dont on se demandait clairement... ce qu'ils venaient faire... on nous a aussi promis tellement de choses que l'on attend toujours que là, on n'espérait rien, car on n'avait personne à qui le réclamer.

Sur la photo, tous les joyeux compagnons de l'adoption, des plus anciens à ceux dont le projet n'est encore qu'embryonnaire.

On regrettait quelques absents, dont parmi les vieux de la vieille Pau, Hyères, Nice et  Versailles, empêchés de dernière minute.

Il y avait en plus trois petits intrus : deux de mes fidèles compagnons dijonnais et une gentille petite interne dijonnaise qui venait nous présenter sa thèse en cours.

Comme dans une équipe de rugby, je vais vous mettre les prénoms :

Marie-Reine - Fred - Isabelle- Anne- Patrick - Michel - JV - Violaine - Isabelle
Aubeline - Brigitte - Delphine - Cécile - Béatrice - Julien
Marion- Marie- Véronique - Hélène

jeudi 18 avril 2013

Un petit séjour chez les voisins savoyards

Après un vraiment très sympathique passage dans la vallée du Rhône, avec une conférence à Valence sur les fameux ados adoptés, et avant un prochain passage clermontois pour parler de l'adoption selon l'Histoire et la Culture... la prochaine étape (toujours en Rhône-Alpes Auvergne) est à Chambéry (plutôt dans sa banlieue à Montmélian) pour EFA Savoie, non loin de mes racines maternelles... il y a juste le Rhône à traverser.... bien en amont de Valence toutefois.



Pour encore un sujet qui m'est cher : "Vivre sous le regard", je vous expliquerai pourquoi la pathologie la plus fréquente chez les adoptés est la surdité !

C'est donc le 2 mai, pour plus de renseignements c'est là.



PS : celui qui trouve la raison de l'illustration gagne le droit de choisir le thème de mon prochain billet (si, si promesse tenue)... ne cherchez pas trop compliqué, en cette période de vacances, j'en suis à 3 gardes en 5 jours, donc un peu fatigué !

Le doc a vu pour vous

Deuxième séance de rattrapage par la vidéo, d'un autre film clairement sur l'adoption





De quoi ça parle : en voyage en Afrique pour une histoire de coeur, une française se voit confier un bébé, dont elle va accepter de s'occuper, puis de l'adopter. Avant de découvrir, quelques années plus tard lors "du voyage du retour", la malédiction qui pesait sur cet enfant.

Pourquoi j'ai aimé : et bien justement, j'ai pas aimé, j'ai longuement hésité avant d'écrire ce billet, mais si je ne dis que des gentillesses, sur tout ce que je lis et écris, ma critique perd de l'authenticité.
En dehors du côté bobo-nombriliste de ce film (oui, je sais je suis raciste moi aussi, vis à vis de cette ethnie, qui nous explique la vie)... ce qui m'a profondément gêné dans ce film ... c'est son racisme. Choquant, surprenant, ce que je dis, mais c'est véritablemetn ce à quoi je pensais en voyant ce film.
Mon regard d'anthropologue a été profondément choqué par la façon où l'air de rien, on nous présente les vilains noirs avec leur traditions qui condamnent certains enfants à ne pas avoir le droit d'exister... ne fait-on pas des choses en Europe qui choquent profondément dans les autres continents ? Non ? Etes vous surs ?

J'ai quand même aimé beaucoup l'enfant acteur qui joue vraiment très bien (si les acteurs adultes avaient pu faire de même), et j'ai aussi aimé le rôle donné aux parents bio, la force de leur amour pour leur enfant au delà de tout égoïsme, pour lui donner un avenir, est magnifique.

Et l'adoption dans tout ça : là aussi on est en plein dedans... mais c'est pas toujours les meilleurs côtés que l'on voit... notamment se rappeler qu'un voyage du retour ça se prépare !

Le doc a vu pour vous

Séance de rattrapage, j'ai vu deux films qui parlent de l'adoption et que j'avais raté à leur sortie, voilà déjà le premier.



De quoi ça parle : tout à la fois un mélange de dessins animés, d'images d'archives et de films familiaux, un film autobiographique où Jung raconte son histoire, son adoption, son arrivée dans sa famille belge, son adolescence?

Pourquoi j'ai aimé : parce que c'est une histoire vraie, racontée avec sincérité, l'histoire de Jung, de sa famille nombreuse dans une petite ville de Belgique où "avoir un coréen adopté, c'était comme avoir une voiture neuve... mais moi mes parents, ils s'en fichaient d'avoir une voiture neuve !"


Et l'adoption dans tout çà : autant, pour certains livres que j'ai bien aimé, je tire les cheveux très fort pour trouver un lien avec l'adoption, là on est en plein dedans. Jung, nous raconte sa vie ses relations parfois un peu difficile dans la famille, une grand-mère "maladroite" (j'oublie toujours le petit asiatique), une maman aimante mais elle aussi maladroite, ou un peu désemparée par cet ado difficile, la quête de l'identité qui passe par le Japon;;; la Corée dans les années 1970... on n'en parlait pas trop.
De nombreux frères et soeurs, les autres adoptés, etc,etc....

Deux petites remarques, tout d'abord, cela reste son histoire personnelle, je lui suis reconnaissant de nous la confier, c'est bien que les Racines Coréennes se l'approprie (j'aimerais bien vos commentaires, les copains de RC), mais c'est ma deuxième remarque, je me dis que s'il y a encore du boulot, les choses ont déjà évoluées en 30 ans depuis son histoire... il nous reste encore beaucoup de boulot, pour faire avancer la compréhension, j'ai presque envie de dire la tolérance par rapport aux adoptés, Jung vient d'apporter une grosse pierre à l'édifice.




mardi 2 avril 2013

C'était pas le moment...

Une Fleur en Corée !




Ce matin, la personne interviewée par la pitbull de France Inter était la ministre aux PME, aux machins electroniques ou numériques et à je ne sais quoi encore : Fleur Pellerin, fort sympathique au demeurant.

Et bien, j'avais vraiment envie que la journaliste, dont un des buts est de faire péter les plombs à ses interviewés, lui lâche les converses. Là, plus que lui faire péter le plomb, le but était de faire pleurer (d'émotion benoîte) dans les chaumières... car on a beau être une journaliste bobo-parigo-penseuse unique, on garde son petit côté fleur bleue... et on n'aimerait bien que la jolie petite fleur (non Fleur) adoptée, elle nous fasse son petit message mélo...

Ah si Madame la Ministre avait pu nous raconter en direct combien elle était contente d'avoir retrouvé le pays du matin calme, le goût du kimchi, voir si elle avait pu nous dévoiler un joli scoop, du style : à peine arrivé par Séoul, elle s'était précipitée au Holt pour rechercher son dossier... qu'est ce qu'elle aurait été heureuse la journaleuse, elle aurait fait un intermède dans le rôle pitbull, pour faire caniche, ou pour faire comme dirait Brel : être une heure, une heure seulement, être une heure, rien qu'une heure durant : journaliste à Voici.

Mais non, Madame la Ministre a été très bien, si elle a évoqué la réception (inhabituelle pour une ministre par la présidente de la République), elle n'a rien voulu dévoiler de sa vie privée, de ses sentiments.... et quand l'autre trichophyton violaceum insistait lourdement, avec ses grosses allusions ".. mais quand même vous avez été abaaaaaaaaaaaandonnéeeeeeeeeeee dans ce pays, puis adoptéeeeeeeeeeee à l'âge de 6 mois... vous n'auriez pas voulu en profiter pour quelque chose de plus personnel...", la réponse claire et nette a jailli plusieurs fois : "Ce n'était pas le moment !".

Bravo Fleur (si je puis me permettre), il faut les recadrer ces madames Michut qui empiètent sur notre existence.

J'en ai marre de tous ces théoriciens à deux balles qui déblatèrent sur la quête des origines, le droit à l'histoire originelle... qui nous expliquent que si les ados au carré vont pas bien c'est à cause de la quête des origines...

Deux choses à dire que j'ose grace à mon expérience :
1 - La quête des origines, c'est rarement un souci à l'adolescence... un peu plus chez les jeunes adultes.
2 - La quête des origines, tous les témoignages d'adoptés que j'ai eu, c'est que c'est quelque chose de très personnel, il faut être disponible, les aider s'ils le demandent, mais ne jamais le faire à leur place, ne jamais être intrusif... c'est vraiment quelque chose d'important dans l'intime... donc étalé par le moindre journaliste bobo, politique ignorant, psy à deux balles ou quidam trop curieux, ça horripile et c'est normal !


Vous l'avez compris je suis en colère !





PS : en prime, une mention "très bien" aux quelques journalistes qui parlant du voyage de Madame Pellerin en Corée, ont rappelés avec intelligence et délicatesse que son VRAI nom était : K... (son nom de naissance) !

lundi 1 avril 2013

Un totem pour EFA Côtes du Rhône

J'ai occupé une partie de ce week-end de Pâques a préparer mon diaporama pour ma conférence de Valence vendredi.

Si le fond est le plus important, je pense que la forme est aussi nécessaire pour le succès d'une conférence... et je suis extrêmement déçu, si même sur un sujet sérieux, je n'aérrive pas à faire rire mon auditoire (on ne se refait pas).

En dehors de la bonne humeur, toujours mieux d'être joyeux que de faire la gueule, il y a aussi, et c'est prouvé scientifiqueemnt, que les messages passent mieux avec quelques traits qui font sourire, quelques images amusantes ou surprenantes.

Là pour parler des ados au carré... j'ai trouver un totem... facile à deviner...  je ne sais pas s'il y en a encore dans les montagnes du Vercors, mais c'est un animal qui fait encore très très peur !

Comme l'adolescence dans l'adoption, tout au moins dans les médias !




L'AU s'arrête

Il y a dix jours c'était la fin de la deuxième session de l'Attestation Universitaire "Accueil et Santé de l'Enfant Adopté"... que nous avons animé avec mon grand complice Julien, et avec la complicité et les cours toujours passionnants d'Aubeline et Hervé !

Une fois encore, je crois que cela a été bien, un bon moment partagé riche aussi de l'expérience des participants qui étaient nombreux cette année... 26 !

Mais cela a été aussi assez épuisant... et ce n'est pas encore sûr mais je crois que cette 4° année du "fameux" AU ASEA sera peut être la dernière !