lundi 17 novembre 2014

Diplôme Universitaire L'enfant Adopté (précisions)

L’annonce de ce nouveau diplôme étant un peu tardive, j’avais craint que les inscriptions soient rares, mais celles-ci arrivent régulièrement et nous ne devrions pas être loin de faire le plein !

Avec la particularité d’avoir une forte proportion d’étudiants étrangers (suisses mais pas seulement) déjà inscrits. Cet "exotisme" ne me déplait pas du tout !

Quelques précisions pour répondre à des questions souvent posées :

  • Le mémoire : une validation pour un tel diplôme est obligatoire, on doit donc passer par là, mais ce mémoire ne doit pas être un grand ouvrage philosophique ou une proposition audacieuse de réforme de l’adoption, mais plus le fruit d’une expérience personnelle. Entre deux et quatre pages imprimées, mais surtout, une courte présentation orale, présentée devant tous les autres étudiants.
Avec Julien Pierron, nous avons décidé cela et organisé de trouver du temps pour permettre cette présentation au milieu des cours, car ayant assisté à la présentation de tous les mémoires de l’AU, nous avons vu quelques petits « chefs d’oeuvre » d’émotion, d’expérience, qui parfois manquait de public… et nous regrettions d’en être le seul public et que les autres étudiants ne puissent profiter de ces expériences partagées. Nous notons très larges, ou plut^to avec bienveillance, il y'a des notes excellentes pour les expériences personnelles et originales et jusqu’à aujourd’hui, tout le monde a été validé, il n’y a aucune raison que cela change !

  • Qu’est-ce qu’un professionnel de l’adoption : Tout le monde a compris, je pense, ce qu’est un professionnel de l’enfance, quelqu’un qui dans son métier s’occupe de près ou de loin d’enfants. 
Par contre, le professionnel de l’adoption, cela semble moins évident. Le responsable d’une Consultation d’Adoption (qui est aussi un pro de l’enfance) c’est évident, tout comme les employés du service adoption des conseils généraux, ceux qui travaillent dans des institutions tels, l’AFA, le MAI, etc…. Mais c’est aussi, ceux qui à titre bénévole le plus souvent, sont largement impliqués dans des associations en relation avec l’adoption, les OAA bien sûr, mais aussi les grandes associations d’adoption (EFA et les APPO) sans oublier les jeunes et sympathiques associations d’adoptés (Racines coréennes et VdA)… Même s’ils ne sont pas payés pour tous ces services rendus, leur travail, leur investissement, leurs ouvrent complètement les portes de ce diplôme.



Je suis bien entendu disponible pour tout autre demande d’information, et la dynamique équipe de la non moins dynamique Perrine Didi au service des formations continues de la faculté l’ait aussi pour tout ce qui est renseignement administratif.





Pour ceux qui n'auraient pas compris, j'espère que la différence professionnels amateurs et plus claire grâce à cette illustration

Vendôme, Dijon et Nantes

Trois formations, en trois lieux auxquels je participe, une à la maison ou presque et deux dans l’Ouest qui aura été ma destination privilégiée en 2014.







A Vendôme, pour EFA 41 (que je surnommais EFA Poulain, pensant initialement que la réunion se déroulerait dans leur préfecture célèbre pour son château et surtout son usine de chocolat), je parlerai des toujours fameux adolescents adoptés et de la façon de s’en sortir….

Je viens de découvrir que Vendôme a eu dans sa ville un de nos grands hommes qui sans être véritablement un adopté, fut considérablement délaissé et placé en institution pendant son adolescence dans cette ville ! Ce sera le fil rouge de ma conférence. Vous pouvez essayé de deviner de qui je parle, je vous donnerai la solution la  : 

le Docteur Jean-Vital DE MONLEON
« Manuel de survie pour résister
à l'adolescence des enfants adoptés»
Samedi 22 novembre 2014
à 15h00
Auditorium du Parc Monceau
VENDÔME (41100)

















A Dijon, à l’organisation du Conseil Général, et en partenariat avec l’équipe de la MAI et la présence de la nouvelle ambassadrice (ou de Madame l’ambassadeur… si un académicien lit ce billet, il sera gentil de me renseigner), une réunion lundi prochain, le matin pour les professionels des CG et l'après-midi pour les postulants et adoptants (mais malheureusement ce n'est que sur invitation) sur le thème général du fameux "besoin spécifique".


















Dans la non moins belle (et grande) ville de Nantes, c’est l’association Heirautini, association polynésienne, qui voulait depuis longtemps m'inviter à parler d’adoption à la tahitienne, finalement cette conférence a été inclus dans un cycle organisé par le CG44 (il est bon que les CG se souviennent que la politique familiale est de leur responsabilité !) … pas seulement ce qui se passe en Polynésie, mais aussi dans d’autres coin de la planète. ceci dans le cadre d’un mois consacré à l’enfance dans ce département 

Tout le programme détaillé en cliquant ici