Même si je ne réagis pas à tout, je lis tout (ou presque) de ce qui s'écrit sur mon blog....
Mais, entre ma suractivité due à Haïti, et plus encore cette semaine avec la deuxième session de mon attestation universitaire, j'ai eu vraiment peu de temps pour réagir en vitesse ces dernières semaines.
Parfois, il vaut mieux, si j'ai bien compris, la disparition des enfants dans une crèche haïtienne n'en était pas une.
J'ai vu aussi passer des liens dénonçant les pratiques de certaines crèches toujours dans ce pays.
Mais, j'ai surtout vu la mort d'un bout de chou. Je ne serai jamais sûr des circonstances de sa mort, je n'ai pas envie de rentrer dans la moindre des polémiques sur ce sujet, mais juste de penser à lui et à ses parents. Et juste nous encourager à faire toujours notre possible, à donner le meilleur de nous-mêmes, pour que des enfants ne meurent pas de trop attendre en Haïti ou ailleurs.
6 commentaires:
oui c'est clair ne pas réagir trop vite sur internet est une bonne règle...
en revanche je pense que les parent des enfants "disparus" étaient en droit de s'inquiéter même si ils ont pu ensuite localiser les enfants...
et toutes nos pensées à ce bout de chou et ses parents...
Brigitte
Concernant la disparition des enfants de la crèche.
Oui, dans un premier temps, ils ont disparut.
Le médecin américain à dit qu'ils les emmenait à l'hôpital de PAP, en faisant croire qu'il y avait une suspicion de tuberculose (quelques jours avant, la sécurité civile (dont des pompiers que je connais) avait fait une auscultation rapide des tous les enfants et RAS).
En fait, c'est une sorte de dispensaire américain sur un terrain vague, annexe à l'hôpital, par très net et pas regardant sur "l'identité des enfants".
La direction de l'hôpital à prévenue l'IBESR de la situation suspecte, et comme les enfants n'était pas identifié, l'IBERS les a placé dans 2 autres crèches en provinces (23 enfants en tout dont ma fille).
Je reste persuadé qu'il y a eu tentative d'enlèvement "en douceur" de ces enfants ; tous en bonne santé ;tous très jeune (2ans et demi max); sans papier ; proie facile.
Pour le moment, tout les enfants ne sont pas localisé exactement, je ne sais pas dans quel crèche est ma fille.
La soeur qui dirige la crèche à engagé un avocat pour récupérer les enfants et grace à ça, à bloqué toute tentative de nouveau déplacement des enfants et à tout les papiers, de plus les conditions des autres crèches sont très limite au niveau sanitaire et peu ravitaillée au niveau alimentaire.
Lundi, l'ambassade et l'IBESR vont procéder au recensement et à l'identification des enfants. Nous avons envoyé un max de photos de tous les enfants, et mon fils qui est toujours à ma crèche connait tout les prénoms de tout les enfants (vidéo et commentaire à l'appui).
Ce n'est pas une réaction trop rapide sur internet. Nous avons fait une alerte enlèvement depuis la France, mais nous avons été devancé par l'IBESR a cause du décalage horaire.
Nous n'étions pas dans le cadre d'une fausse alerte, et je connais les racines du fameux dispensaire américain, et ce n'est pas net du tout.
Bonjour,
Voici un lien permettant de charger la lettre ouverte des parents de Simon décédé en Haïti faute de soin et à cause de la lenteur de l'état Français.
http://olivier.maury2.free.fr/haitiadoption/documents/Lettreouverte.doc
J'ai relayé la lettre partout où on pouvait le faire.
Mais je reste pessimiste sur la "réactivité" de nos autorités...
Objet : communiqué de Presse
Nous nous associons à l'initiative du Collectif SOS Haïti Enfants Adoptés Sud Ouest et relayons l'information suivante :
Près de 3 mois après le séisme, le Collectif SOS Haïti Enfants Adoptés appelle ses membres et leurs soutiens à un sitting de deuil et de protestation le vendredi 2 avril à 12h heures à Paris, sur le terre-plein des Invalides face au Centre Culturel Canadien, 5 rue de Constantine (fin prévu à 19h).
Près de 3 mois après, Simon, petit garçon de 3 ans en cours d'adoption, est décédé. Abandonné par l'Etat français.
Le Ministère des Affaires Étrangères reste toujours impassible au drame. Il évoque l'intérêt supérieur de l'enfant et sa sécurité juridique pour ne pas rapatrier plus de 500 enfants en cours d'adoption par des ressortissants français avant le séisme. Cela revient à prendre le risque de laisser mourir au nom de la loi.
Nous dénonçons fermement la position dangereuse et inadaptée du MAE. A situation exceptionnelle, solution exceptionnelle. Nous défendons l'idée d'un accord cadre avec l'Etat haïtien permettant l'évacuation de tous les enfants adoptés avant le séisme.
Si la France avait rapatrié tous les enfants, comme les autres pays, et dans le respect des recommandations de la Convention de La Haye parues le 20 janvier, aujourd'hui Simon serait vivant.
En hommage à Simon, tous les participants sont invités à porter une fleur blanche.
Le Collectif SOS HAITI ENFANTS ADOPTES
Ma fille à été retrouvée et identifié dans une autre crèche avec photo à l'appui.
Youpi, Youpi, Youpi !!!
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