mardi 31 décembre 2013

Un petit geste pour l'adoption en 2014 !



J'espère que vous irez plus loin que le titre et la photo !

Ce petit geste, c'est tout ce que je souhaite voir exprimer par les familles adoptives en 2014.

C'est la "fameuse" polémique sur la "fameuse" quenelle, polémique aussi idiote que ridicule et inutile, car elle ne sert finalement qu'à apporter de l'eau au moulin de ceux qui cherchent à se faire de la pub pour pas un rond. Mais c'est toute l'interprétation du geste par les uns ou par les autres, toutes les significations différentes qu'ils en donnent qui m'a rappelé un autre petit geste : le doigt d'honneur !

Le doigt d'honneur, on ne peut imaginer plus vulgaire, plus grossier, et croyez que je ne le fais jamais.... mais parfois j'ai très envie de le faire .... si et seulement si tout le monde en connaissait la signification et l'origine réelles de ce geste, qui sont bien loin de la vulgarité.

Il trouve sa source au Moyen Age, plus précisément pendant la guerre de Cent Ans. Pendant cette guerre, de nombreuses batailles (à commencer par la première : Crécy) n'ont pas été gagnées par les preux chevaliers... mais par les archers, gallois d'un côté, picards de l'autre, il n'y avait pas mieux pour mettre minable une charge de cavalerie.





Et quand un archer était capturé, il y avait parfois plus humiliant, plus terrible pour lui que de le tuer, on lui coupait un doigt, il avait besoin de tous ses doigts, pour être adroit et notamment du majeur. Aussi, avant les batailles, par provocation, ils levaient leurs majeurs bien haut, parfois en les agitant, pour dire, j'ai tous mes doigts.... et je vais vous en mettre plein la gueule.

Aussi, face au pessimisme ambiant, bien exprimé par vos commentaires du dernier billet, et malheureusement bien justifié, je ne vous demande pas de faire une quenelle (surtout pas), ni même un doigt d'honneur (ce serait mal compris) mais de penser très fort dans votre tête, à lever tel un archer picard (j'ai bien plus d'ancêtres picards que gallois) bien haut votre majeur, pour dire que l'adoption est encore vivante, qu'elle se doit d'exister, non pas tant pour les futurs parents adoptifs que pour les futurs enfants qui pourront en bénéficier. C'est tout mon vœu pour 2014.


Bonne Année à vous, vos familles, vos enfants et n'oubliez pas de leur dire combien vous les aimez !

samedi 14 décembre 2013

Quoi de neuf en 2013 ?




Salut c'est pour un sondage, et j'ai besoin de vous, de vos avis, j'espère donc de nombreux commentaires.

Je dois faire fin janvier une conférence à une très grosse assemblée de pédiatres fin janvier, dans une session dont le titre est : Actualités, et  bien sûr je dois parler de l'actualité de l'adoption en 2013.

J'ai quelques idées, mais j'aimerai aussi avoir les vôtres, savoir ce qui pour vous familles a le plus compté. Alors, vraiment par avance un grand merci de me dire quel a été pour vous l'actualité, les actualités de l'adoption en 2013.


Rohlilahla






Rohlilahla ça veut dire en xhosa : enlever une branche d'un arbre, ou plus couramment foutre la m.....

J'espère que vous l'avez reconnu à gauche le jeune Rohlilahla. Je trouve que ce prénom lui va mieux que celui trop british d'un amiral borgne et bien éclopé, qui nous a flanqué trop de trempes pour être honnête, à mon avis à Trafalgar, l'arbitre était encore un irlandais du nord !

Je sais c'est sans doute abuser (oh t'abuse, comme dise les ados) de le placer dans mon panthéon personnel des grands prénoms de l'adoption, mais même si c'était "à l'africaine", et à l'intérieur d'une famille royale en plus, le grand grand grand homme qui vient de nous quitter à bénéficier d'une adoption, par son oncle régent du royaume, quand son père est mort alors qu'il n'avait que 10 ans.

Alors, je me le récupère...

Le doc a lu pour vous

Une petite pause dans mes gros travaux d'écriture, et voici deux-trois billets qui arrive




De quoi ça parle : pas toujours facile à savoir, on espère un éclaircissement qui ne viendra jamais. Un homme et un enfant sont des réfugiés, des immigrés ? L'enfant a perdu sa mère et l'homme voit comme une mission sacrée de s'en occuper.  Ils arrivent dans un pays où on parle espagnol, où ils sont bien reçus, et où l'homme fera tout pour trouver une mère pour l'enfant.

Pourquoi j'ai aimé : je n'ai qu'à moitié aimé. L'histoire ne fait pas tout, et je pense que Coetzee cherchait plutôt les impressions que l'histoire. Mais un antécédent de prix Nobel ne doit pas faire rentrer dans la facilité et même si ce livre, grâce à des dockers qui dissertent philosophie pendant des heures, grâce à cette adoption atypique peut faire réfléchir, cela ne parvient pas à passionner.

Et l'adoption dans tout ça : d'abord une vraie adoption de coeur, par l'homme, après une autre adoption, lorsqu'il décide de confier l'enfant à une femme qu'il a choisi (sur un coup de tête, sans autre forme de procès). Le danger serait que certains de nos journalistes se jettent sur cette histoire sans queue ni tête pour tout généraliser sur l'adoption...  fort heureusement ce livre n'a pas été écrit par un journaliste... il a donc beaucoup moins de valeur pour eux....