mercredi 14 novembre 2012

Le doc a lu pour vous.

Je continue de vous faire part de mes lectures récentes, si elles ont un rapport plus ou moins important avec l'adoption.






De quoi ça parle : l'auteur un des plus grands écrivains haïtiens, habitant maintenant au Québec, mais resté très proche de son pays de naissance était à Port au Prince le 12 janvier 2010, il s'agit de son témoignage du Goudougoudou et des semaines qui ont suivis.



Pourquoi j'ai aimé : très agréable à lire, malgré le sujet, plein d'espoir malgré tout.... et surtout le vrai regard d'un vrai haïtien sur l'évènement, alors qu'Haïti est devenu un pays public.

J'ai particulièrement aimé sa réflexion sur Haïti le pays maudit... expression que j'ai dû moi-même employer et que je regrette amèrement après la lecture de ce bouquin !



Et l'adoption dans tout ça : Dany Laferrière ne l'évoque pas, il parle tout au plus de son inquiétude par rapport à l'avenir des enfants des rues qui grandiront sans adultes pour s'occuper d'eux. Je sais qu'il avait rencontré la mission du mois de février... ce qui me fait encore plus regretter que ma grande gueule, initialement prévue dans cette mission ait été censurée !
Mais ignorer le Goudougoudou du 12 janvier 2010 dans le monde de l'adoption actuel, c'est dommage.

Je pense que tous les parents d'un enfant du séisme doivent lire ce bouquin, tout comme les parents qui ont adopté un enfant en Haïti, tout comme tous ceux qui s'intéressent à l'adoption.

mardi 13 novembre 2012

Souffrantes les familles adoptives ?

Grande série de formations en ce moment, en plus des soirées (ou matinées) EFA, arrive bientôt l'APAERK à Paris... et il y a autant de conférences pour des pros....

Samedi dernier c'était dans la très belle ville de Bourges (la cathédrale, la palais Jacques Coeur et les marais valent vraiment le coup), pour une assemblée de pédiatres, très sympas et accueillants, et surtout très curieux de l'adoption. Voici la preuve de ma présence, avec une de mes dernières chemises, ramenées de mon récent voyage.




Lorsque j'évoquais le ras le bol des familles adoptives (et à mes conseils de répliquer avec humour) par rapport aux questions qui tuent : "Il vient d'où ?", "Il a coûté combien ?", "C'est bien ce que vous avez fait !", "Et sa vraie mère, pas trop triste de l'avoir laissé partir ?", et le non moins fameux "C'est quelle race ?", la remarque d'une collègue m'a surpris....
Elle m'a dit : "Il doit y avoir vraiment beaucoup de souffrance dans l'adoption, j'ai quant à moi des enfants métis non adoptés, on m'a souvent demandé d'où ils venaient, s'ils étaient adoptés, et j'ai répondu sans problèmes car ce n'était pas méchant".

Effectivement, cela n'est pas méchant, cela est même souvent gentil.... mais c'est surtout curieux, et comme j'ai répondu à l'assemblée, cela signifie que pour beaucoup l'enfant adopté est L'ENFANT PUBLIC, phénomène qu'a notamment combattu mon amie Hélène Mahéo, quand elle était présidente du MASF (et tout particulièrement pour les enfants du séisme). L'enfant public appartient à tous, et tous peuvent (doivent) donner leur avis et ne pas faire confiance aux famille adoptives (qui sont toutes pathologiques comme chacun sait).

Cette semaine lâchez vous :

Allez demander à une famille d'africains, en montrant le petit dernier : "C'est quelle race ?".

Allez demander à un couple avec un bébé de 6 mois : "C'est bien ce que vous avez fait !" sous entendu il y a 15 mois.

Allez dire à une famille d'asiatiques, en montrant le petit dernier : "Il vient d'où ?".

Allez dire aux parents d'un enfant habillé à la mode : "Il a coûté combien ?".

Et surtout, n'oubliez de faire toutes ses demandes à haute voix en étant sûr que l'enfant entende bien !

Je n'ai pas eu trop droit (ou presque pas) à ce type de réflexions dans ma vie privée, mais vous êtes tellement nombreux à me l'avoir rapporté... que ce que je vois, plus qu'une souffrance c'est un ras le bol... et cela me pousse à poursuivre mon principal combat une meilleure acceptation de l'adoption dans notre société !

Le dimanche 25 novembre, je serai chez les copains ! Le vendredi 30 novembre, je serai chez les Verts !

Je vous  l'ai déjà dit, je suis à chaque fois étonné, enthousiasmé, ému... et d'autres termes dithyrambiques commençant par e, chaque fois que je suis invité dans un département par les gens d'EFA.

Cela prend du temps, cela fatigue, cela me prive de ma famille (parfois je l'emmène) mais les échanges sont toujours intéressants et je suis épaté (encore un mot en e) par le dévouement et l'altruisme des organisateurs.

Beaucoup sont devenus des amis, dans mon département natal, dans l'Hérault, le Limousin, le Centre, le Nord, l'Alsace... et je crois toutes les régions de France, je peux vous citer les 22 mais ça ferait trop... quoique je crois n'être jamais aller parler pour EFA en Corse, Picardie, Aquitaine, Poitou-Charente et Midi-Pyrénées qui manquent à ma collection.



Mais dans le 77, département le plus jeune de France (si je ne m'abuse) les amitiés courrent sur les "générations".
Il y a d'abord un sacré personnage Monique, en cliquant sur son prénom, vous verrez combien notre première rencontre a pu m'effrayer. Monique est pour moi quelqu'un d'admirable par son expérience de longévité d'expérience et de dévouement à son association et plus encore aux petits adoptés qui en dépendent. Monique a su apsser la main, et mon interlocutrice de département de Mickey, Donald et les amis est sa "digne fille", Clarisse a su relever le flambeau et avec toute sa bande de jeunes c'est une belle histoire qui se continue.... je viens d'apprendre qu'elle n'est pas seule et qu'ils sont toute une petite bande à faire que cet EFA soit aussi bien, il y aurait (entre autres) : Annie, Christine, Blandine, Loïc, Nadine, Michèle, Isabelle, Lisette, Catherine, Aurélie, Xavier....

C'est donc avec joie que je ferai la conférence de leur journée d'automne le 25 novembre (et non le 30 comme initialement écrit) à Dammarie-les-Lys. Mais il y  aura d'autres choses dans cette journée.. si cela vous intéresse il faut s'inscrire là : contact@efa77.org



La première fois que je suis allé à Saint-Etienne c'était à Geoffroy-Guichard pour un match de.... rugby... non mais quand même vous ne m'imaginiez pas que j'étais allé voir du foot ? A l'ombre du grand stade sur un terrain de rugby, la valeureuse équipe de Médecine Lyon avait massacré une école d'ingénieurs stéphanois (fort sympathiques au demeurant), la deuxième fois c'était déjà pour EFA 42, et j'avais regretté d'être passé en coup de vent dans cette ville qui pour être jeune, industrielle a une réputation de gentillesse, qu'elle ne me semble pas galvauder ! En tout cas, j'avais trouvé les gens d'EFA "Qui c'est les plus forts évidemment c'est les verts" particulièrement accueillants. J'y retourne donc avec plaisir mais je regrette que  mon passage sera encore une fois ultra rapide (conférence le jour même à Paris dans un congrès international d'endocrino-pédiatrie sur la fameuse puberté des enfants adoptés, rassemblement familial le lendemain !). A défaut de durée, je vous promets une conférence de qualité "on va gagner ça s'est juré" !

Tout comme dans le 77, la conférence sera mon best-seller sur la santé et le bien-être des enfants adoptés (avant pendant et après). J'emprunte d'ailleurs cette image au site d'EFA 42 :



Pour en savoir plus c'est là.

A bientôt les Parigots de l'Est, à bientôt les Stéphanois... en attendant de faire la connaissance des parigots de l'Ouest, des savoyards, des bourguignons et des francs-comtois (et plus si affinité) dont les dates sont en train de se caler

lundi 5 novembre 2012

J'arrête la Consultation d'Adoption Outremer !

En effet la relève est assurée :




J'aurai dû vous garder cette photo que je viens de recevoir pour le premier avril... mais c'est dans trop longtemps !

Il est bien plus beau que moi, ou elle est bien plus belle que moi, car vous ne saurez rien sur ce beau bébé !
Il ou elle a une sacrée autorité pour examiner la gorge.
Et pour lui, ou pour elle, tout comme pour moi, dès que cela est possible, la consultation doit rester un moment de joie, de rire, d'échanges cordiaux.
Je lui laisse donc les clés de la CAO sans hésiter !

Bon.... je ne m'arrête pas encore.... mais pour ma retraite, si la consultation adoption existe encore, un ou une adoptée pouvez me remplacer ce serait une immense joie. 

Littérature par le doc

Je vous l'ai peut être déjà dit, mais pour moi, un art domine largement les autres la littérature, le cinéma est un amusement joyeux, la peinture est jolie, la musique est agréable mais la littérature c'est l'art.

J'ai profité d'une semaine de vacances (sans ordinateur) pour lire paisiblement quelques ouvrages, je vous en communique mes commentaires.... et vous pourrez voir que je suis un passionné ou obsédé (rayez la mauvaise formule de l'adoption).





De quoi ça parle : dans une petite ville du sud ouest de l'Angleterre, un conseiller municipal décède brutalement, de nombreuses manoeuvres plus ou moins sournoises se mettent en place pour lui trouver un successeur, ça a l'air de rien comme résumé... mais ça vous fait 700 pages le pavé !

Pourquoi j'ai aimé : Madame Joanne Kathleen Rowling, chevalier du British Empire, premier écrivain au monde ayant amassé en droits d'auteur plus d'un milliard de dollars (ou d'euros et même de livres) était attendue. Après avoir été la créatrice d'un mythe, peut être même DU MYTHE de la charnière entre les deuxième et le troisième millénaire, la question était de savoir si elle pourrait se débarrasser du personnage surenvahissant qu'est son petit sorcier binoclard.
Pour cet objectif, elle s'en tire plus que bien... Time magazine titrait la critique d'une place à prendre : Disanchanted. On peut être déçu si on s'attendait à retrouver un monde de sorcier, de sort.... il n'y a que des moldus dans ce livre. Si le caractère cruel de ce livre peut décevoir, on peut reconnaître à Madame Joanne Kathleen Rowling, chevalier du British Empire, premier écrivain au monde ayant amassé en droits d'auteur plus d'un milliard de dollars (ou d'euros et même de livres) de bien connaître le genre humain, de ne pas se bercer d'illusion sur les ambitions et la mesquinerie de beaucoup de moldus.
Personnellement ce qui m'a le plus plu, c'est d'abord l'humanité de Madame Joanne Kathleen Rowling, chevalier du British Empire, premier écrivain au monde ayant amassé en droits d'auteur plus d'un milliard de dollars (ou d'euros et même de livres), car à travers le personnage de Krystal (qui est sans doute la vraie héroïne du bouquin), adolescente irritante, horripilante (nous avons les mêmes qui hantent aussi les services de pédiatrie), on s'aperçoit au fil du bouquin que c'est Mozart qu'on assassine !
L'autre chose, qui m'a plu dans cet ouvrage de Madame Joanne Kathleen Rowling, chevalier du British Empire, premier écrivain au monde ayant amassé en droits d'auteur plus d'un milliard de dollars (ou d'euros et même de livres), c'est sa connaissance des ados... c'est déjà ce qui m'avait le plus plu chez Harry Potter .... on a tous croisé des Malefoy, des Neville Longdubat, des Hermione Granger. Dans une place à prendre, on a de la tendresse pour Krystal déjà évoquée, pour la très malheureuse Sukhvinder, même pour l'affreux Fats... et encore plus (pour ma part du moins) pour Arf.


Et l'adoption dans tout ça : le très méchant, très cruel, très sale gosse, Fats est adopté, mais Madame Joanne Kathleen Rowling, chevalier du British Empire, premier écrivain au monde ayant amassé en droits d'auteur plus d'un milliard de dollars (ou d'euros et même de livres) ne se sert pas de cet argument pour expliquer tous ses défauts.      




De quoi ça parle : dans les années 50, un soldat afro-américain (à l'époque on les appelait plutôt les negros) démobilisé de la guerre de Corée, rentre après bien des hésitations dans son village natal pour sauver sa petite soeur.

Pourquoi j'ai aimé : c'est un chef d'oeuvre, il faut s'y plonger, ne pas hésiter à relire, revenir en arrière, à s'accrocher... et s'il est toujours cruel de retomber dans l'Amérique ségrégationniste, c'est aussi toujours instructif et nous aide à garder les yeux ouverts... moins optimiste et plus dur que la Couleur des sentiments... ce livre rappelle que depuis l'élection de Barack O, le sujet est à la mode.
On ne se refait pas : j'ai beaucoup aimé l'histoire entre les deux enfants (qui se poursuit à l'âge adulte) et le grand frère dévoué pour sa petite soeur, quand les parents ne peuvent assumer.

Et l'adoption dans tout ça : pas grand chose, sauf la guerre de Corée, qui par l'arrivée massive de Gi's dans ce pays (le moins métissé au monde) a créé de nombreux petits métis, et par là même "lancer" l'adoption internationale... 








De quoi ça parle : une conversation fictive entre Napoléon (plutôt Bonaparte car il n'est alors que premier consul) et son deuxième consul, Cambacérés. Le premier prévoyant de devenir empereur interroge un de ces plus fidèles.


Pourquoi j'ai aimé : notre vieux play-boy, académicien en plus d'être charmant, extrêmement drôle et de jouer à l'acteur a toujours une plume agréable. Ce livre ne révolutionnera pas l'histoire de la littérature, mais le genre est original, et on passe un bon moment à lire ce petit bouquin.

Et l'adoption dans tout ça : rien si ce n'est la présence d'un personnage que j'ai récemment évoqué.
















Pendant ce temps Julien a été reçu à New-York au siège de l'ONU par Ban Ki-moon, vous pouvez constater ici le sérieux de leur entretien.