Vous avez nombreux à me dire que ce week-end, dans "Femina" ou "Version femme", le magazine qui accompagne la plupart des journaux régionaux le samedi (et qui serait le magazine féminin le plus lu en France) on parlait de moi.
Pour ceux qui comme moi l'aurait raté, j'essaie depuis deux jours de trouver un lien introuvable et mes connaissances en informatique qui restent médiocres n'ont pas encore permis de vous joindre en photo... je ne désespère pas, je vais réessayer.
Il s'agit d'une interview d'un personnage que j'aime bien, pour son humour, sa passion du rugby, mais aussi parce qu'il est un sacé pédopsy. Il a un peu révolutionné cette discipline et pour avoir été interne et chef de clinique dans le service de pédiatrie qui accueillait "ses" anorexiques, je peux vous dire que son équipe et lui était balèses pour gérer ces gamines bien particulières.
Mais l'adoption n'est pas sa grande spécialité, je l'avais déjà accroché il y a quelques mois sur le blog, lorsqu'il avait parlé du "prénom" des petits adoptés.
Avec la généralisation, un des gros dangers de l'adoption, c'est que tout le monde en parle mais sans parofis tout connaitre. Ma conclusion principale pour tout ce qui s'est passé depuis 3 mois en Haiti, c'est que si cela a pu tourner parfois au n'importe quoi, c'est surtout car on a trop fait appel à des gens qui ne connaissaient pas grand chose à l'adoption, qui se sont émus, on fait de grandes découvertes et tiraient de grandes conclusions qui ont pu faire du mal et amener à une mauvaise prise en charge : l'arrêt des rapatriements, des conseils inapropriés, la multiplication des "bras intermédiaires", etc...
Pas mal de bonnes choses dans l'article de Marcel quand même, même s'il me semble un peu ancien car certains sujets évoqués sont un peu moins d'actualité. Mais aussi d'autres choses qui m'ont un peu ennuyées.
Ma surprise c'était aussi de voir étalé au grand jour les réunions que nous avons eu en janvier, avec différents responsables très haut placés de l'adoption, ces réunions sont décrites dans l'encart en bas de page : la réléxion avant l'action. Personnellement l'action je l'attends avec impatience.
MArcel y jouait le rôle du stimulant, du faux naïf et il nous a franchement bien aidé à faire avancer le dossier.
Le Pour :
Déjà son article est pour dire combien les consultations spécialisées sont utiles, il décrit les rôles détaillés que doivent avoir ces consultations (ce que nous lui avions expliqué avec Jean-Jacques).
Il nous cite gentiment tous les deux comme les pionniers de ces consultations.
Il rappelle des vérités sur l'adoption (le fait qu'elle n'est pas simple par exemple).
Il rappelle les soucis des "enfants du séisme".
Que le drame de Haïti et les raptriements ont soulevés tous les problèmes de l'adoption de manière aiguë.
Il dit en conclusion que nos consultations pourront rassurer les pays d'origine, ce n'est pas du futur, j'ai pu le constater à Madagascar.
Le Moins Pour :
Déjà le titre et le sous-titre annonce que l'amour ne suffit aps et que c'est le nouveau credo de Marcel. C'est vrai, c'est une nouveauté pour ceux qui ne connaissent pas l'adoption, mais il y a 10-15 ans quand je commençais à ,plonger dans l'adoption, c'était déjà un slogan très très à la mode !
C'est très flatteur d'être cité ainsi par une personnalité, comme pionnier mais quand on lit le nom suivant et que l'on découvre quelqu'un qui n'a que rarement vu des enfants adoptés, et qui a dit dans la grande presse (si on peut appeler France Soirt la grande presse) du n'importe quoi sur les enfants haïtiens, l'enthousiasme retombe très vite ! Cela m'a fait le même effet que s'il rendait hommage aux pionniers de la poésie française : François Villon, Dick Rivers et Joachim du Bellay !
Je suis moins enthousiaste sur ses positions sur le sas et encore plus la durée qu'il propose (3 semaines sur place pour les enfants).
Pareil pour l'éternel refrain, la convention de La Haye lave plus blanc même si je suis bien d'accord que dans CERTAINES (ce mot est primordial) créches haïtiennes tout n'est pas bien beau !
Un peu effrayé aussi par le discours sur la présence de juristes dans les consultatations d'adoption ?!?!?! Qu'on leur donne déjà le moyen d'exister aux consultations, au prorata des services qu'elles rendent, ne généralisons pas et arrêtons de disperser la prise en charge des enfants adoptés, si en leur faisant consulter un spécialiste de l'adoption, on peut leur faire éviter de voir une noria de spécialsites d'un coup : celui des patholgies infecteiurses, celui de la nutrition, celui de la croissance, celui de la puberté, celui de la psychologie, celui de choses ou d'autres, c'est bien.
Merci sincèrement Marcel de nous soutenir, merci de faire notre pub pour nous permettre (peut être) de survivre, mais rappellons combien il est utile de parler d'adoption avec prudence, de ne jamais généraliser, de jamais se servir des enfants et de leurs malheurs pour défendre telle ou telle théorie, cela nous aurait évité bien des désagréments, et encore plus aux enfants apparentés en Haiti ! Et si Haiti a bien montré combien les consultations d'adoption étaient utiles, il serait indécent de s'en servir pour notre suele cause bien utile.
Et puis tout ce que nous nsavons, nous le savons grace aux enfants, aux familles que nous rencontrons. Croire qu'il suffit d'écrire sur une consultation (ou un sas) spécialiste de l'adoption est bien naïf, croire que parce qu'on voit 20 ou 30 enfanats adoptés chaque année on est un spécialiste du sujet est tout simplement FAUX.
7 commentaires:
J'ai lu effectivement l'article qui m'a laissé une certaine amertume, une déception quant à mon "copain" psy que je ne connais que de réputation et des médias... c'est peut être ça qui nuit les médias !!!!!!
En tout cas, merci de vous exprimer aussi !!!!
Ha bon Dick rivers n'est pas un poète Français, il est comme Johnny alors, suisse ...
Ceci dit, bon article, globalement positif.
Pierre à l'age de pierre est un émmissaire du gouvernement désigné comme spécialiste (il à perdu à la courte paille, c'est pas de sa faute).
Ma mère m'a parlé de l'article et j'ai vite compris de qui elle parlait : "tu sais celui qui passe à la télé et qui s'appelle Marcel je ne sais plus comment .... il est sympas et rigolo "
l'article, je n'ai pas eu le temps de le lire, vue que je l'ai oublié derrière moi ....
bonne journée
Un autre article dans Grazia (magazine féminin) au sujet du petit Anton renvoyé par Fedex en Russie depuis les States.
Un ancadré de Pierre Lévy-Soussan qui disait qu'il fallait refuser beaucoup plus d'agréments, aider les enfants sur place dans leur pays, que 10 % des adoptions étaient un échec et d'ailleur que deux enfants adoptés en Ethiopie venaient d'être confiés à la DASS en Loire-Atlantique.
Ah et aussi la CLH qui lave plus blanc, comme vous le dites si bien.
On n'a pas déjà entendu ça quelque part ?
Sacré graal, heu non, Pierre à l'age de pierre.
L'adoption international et déjà assez compliqué comme ça, si en plus il faut faire une demande de citoyenneté Américaine pour donner raison aux statistiques.
Pour les 2 enfants Français placé à la DASS, si c'est bien ceux auquel je pense, j'ai bien peur que leurs parents "adoptifs" soient un peu mort, et que les services sociaux attendent une décision de justice pour désigner les tuteurs de la famille.
Quand au fumeux "10%" des adoptions sont des échec, moi, je constate que 80% des spécialistes de l'adoption international ; génération spontané ; sont des charlatans et ressemble plus à Madame Irma, voyance à distance, qui accepte aussi bien les cartes bleu que les mandats postaux.
Pas vous Doc, et en plus j'ai peur des Dragons !
Le Marcel, j'en avait évidemment entendu parler... J'ai même su par des parents qui avaient été filmés que le montage d'un reportage était complètement "bidouillé" pour donner l'impression que leur enfant été ingérable... Sa sortie dans la même émission sur le prénom m'a bien fait rire, étant donné le prénom d'origine de mon fils, complètement importable et donné en l'honneur d'une personnalité. Si Marcel avait raison, ce serait un boulet de plus pour les enfants "adoptés, noir avec des parents blancs, déracinés, qui ont forcément la nostalgie de origines" (comme ils disent nos super-psys), alors en plus pourquoi ne devraient-ils pas assumer un prénom risible toute leur vie ?... Ben voyons ! Tout cela est dans l'intérêt supérieur de l'enfant, "n'écoutons pas les parents-forcément-égoïstes-kinikonés' rien".
Par contre, avant l'arrivé des timouns à Orly jamais je n'avais entendu parler ni de Marinopoulos, ni de Lévy-Soussan... et depuis leur visite dans un aéroport, ils publient leur roman dans tout les médias qui passent. Alors "à qui rapporte le crime" ?
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