lundi 18 novembre 2019

Jeudi 21 novembre c'est à Rouën que ça se passe



conference

Toujours à la bourre le docteur, mais si vous êtes normands, vikings et d'autres terres en bordure de Manche ou du val de Seine, je serai très heureux d'échanger avec vous jeudi soir.

Pour en savoir plus c'est là !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

bonjour, je suis venue du Havre pour assister à votre conférence hier soir et je voulais vous remercier pour la qualité de votre intervention, illustrée par des exemples concrets. C'était très enrichissant.
Vous avez notamment évoqué les fameuses listes de pathologies communiquées par bon nombre d'OAA. j'ai moi-même été confrontée à une telle liste, pour l'Inde, et j'ai pris contact avec mon médecin généraliste, afin de savoir si mes "choix" de pathologies étaient raisonnables. il a été très en colère de lire cette liste et m'a dissuadée d'accepter telle ou telle pathologie que j'avais pourtant cochée, me précisant que derrière telle pathologie peut se cacher telle autre pathologie plus grave. Cette liste mentionnait aussi "les troubles de l'affection": ce qui veut tout et rien dire à la fois. quel enfant séparé de sa mère biologique ne souffre pas de troubles de l'affection?
j'ai donc indiqué à l'OAA que je n'entendais pas cocher des cases uniquement pour être sélectionnée. évidemment avec une telle réponse, mon dossier n'a pas été étudié. je ne regrette cependant pas du tout.
Vos propos m'ont conforté dans l'idée qu'il fallait rester honnête envers soi-même, savoir ce qu'il est raisonnable d'accepter, et qu'il ne faut surtout pas, à mon sens, tomber dans les travers de certaines organisations.
encore un grand merci d'être venu chez les Vikings!

Laëtitia H a dit…

Bonjour, j'ai été ravie d'assister à votre conférence hier soir. J'ai particulièrement apprécié votre franc-parler et votre humour!!! Merci de votre venue et bonne continuation.
NB: j'espère que vous avez eu le temps de goûter à nos fromages!!!

Virginie a dit…

Docteur Jean-Vital de Monléon.


J'ai assisté à votre conférence hier soir. J'ai appris de nombreuses informations sur l'adoption.
Le constat pour les personnes étant dans une procédure de demande d'adoption est d'une dure réalité ainsi que le parcours de l'enfant adopté.
Votre intervention a le mérite de nous y confronter.

Je souhaitais revenir sur certains points évoqués.

Je partage le fait que « l'adoption n'est pas un acte généreux » pour citer vos propos. Je souhaiterais ajouter que : « accorder l'agrément à un couple homoparental n'est pas un acte de militantisme ».

Vous avez évoqué très rapidement, la souffrance qui peut être ressentie lorsque l'on ne peut pas devenir parent par voie biologique et de ce fait, l'incertitude de l'être un jour, ce qui peut provoquer une grande anxiété et une tristesse abyssale d'où l'énergie décuplée pendant des années par les couples pour tendre vers leur plus grand bonheur : devenir parent.

En quoi le désir d'enfant dans un couple homoparental serait-il nuisible pour l'enfant adopté ?

Vous avez évoqué deux caractéristiques : la référence masculine ou féminine et les insultes que l'enfant devra affronter « fils ou fille de gouines ».
Je me permets de reprendre ici vos propos cités sur votre blog :

« L’enfant peut trouver un père dans son entourage : oncle, ami etc…. »  …… c’est faux, l’enfant trouvera (et c’est bien) des figures masculines, des référents, mais ces personnes essentielles ne seront pas des pères et ne pourront les remplacer.
Oui et justement, il n'est pas question ici de remplacement mais d'une forme familiale différente et à part entière.


« Une filiation se doit de respecter la biologie » ….. c’est oublier, voir même injurier les familles adoptives, de manière plus taquine c’est mettre l’homme au rang d’animal et nier toute sa spiritualité »
C'est également valable pour les couples de même sexe.


Oui, la préparation à l'adoption reste indispensable et doit se faire en lien avec son propre « schéma » familial.
Couples hétérosexuel ou couple homoparental, la traversée des épreuves reste longue et incertaine mais toujours avec le même espoir : fonder (ou agrandir) une famille heureuse. Je pense qu'être accompagné est fondamental d'où l'importance des associations telles EFA ou la voix des adoptés.

Il me semble que chaque adoption comporte ses spécifités de part l'histoire des parents adoptants et l'histoire de l'enfant adopté.

Pour les couples homoparentaux, vous l'avez évoqué, hier soir en annonçant les chiffres, les chances d'adoption sont infimes en France comme à l'international donc que pouvons-nous faire face à ce constat ?


Pour conclure, vous avez cité quelques exemples de personnalités ayant grandi sans père et les répercussions que cela pouvaient avoir à l'âge adulte.
Pour éviter les généralisations et pour donner un exemple différent, je souhaiterai évoquer le terme de résilience, introduit par Boris Cyrulnik, lui-même ayant été adopté par une femme seule.

Je vous remercie pour votre expertise partagée hier.