Un gentil article dans un grand journal régional, il faut cliquer là, pour résumer mon passage lillois.
Vous étiez 116 à m'écouter, les organisateurs étaient un peu déçus, ils espéraient plus de monde... mais le sujet attire beaucoup moins que la santé, et comme je leur ai dit : "ça fait deux fois plus qu'un meeting de Philippe Poutou et quatre fois plus que tous les meetings de Jacques Cheminade !"
Et puis à défaut du nombre, j'ai retenu l'intérêt qu'a bien manifesté le public, sur ce sujet surprenant, peu habituel, mais qui permet tellement de comprendre pourquoi notre société est aussi "surprenante", "maltraitante" vis à vis des enfants adoptés et de leur famille.
On trouve dans cette conférence, les bases qui expliquent que des plénières soient refusées, que l'on entende "dans ces pays-là", "avec ces enfants-là" et autres "vrais parents".
PS : j'ai eu froid chez les eskimos, mais plus je passe à Lille, plus je trouve cette ville agréable !
mardi 17 avril 2012
jeudi 12 avril 2012
Le blog revient et change...
Un peu plus de temps en ce moment, un peu plus d'envie (surtout) de revenir dans le blog et de le faire un peu évoluer....
Beaucoup de sujets de santé et de société sur l'adoption ont déjà été évoqués et sont accessibles, dans les colonnes de droite. D'autres viendront.
L'actualité de l'adoption sera aussi évoquée... mais je vais essayer d'être moins perfectionniste... ne pas attendre 9 mois pour sortir un billet sur l'adoption simple ou plénière...
Je vais aussi me faire plaisir et vous pouvez constater que j'ai créé deux nouvelles rubriques, les deux billets de ce matin (écrits en attendant mon train pour Lille) en sont les exemples :
- Revue de presse, où je vous fais "profiter" d'un article ayant plus ou moins rapport avec l'adoption, pour l'article d'hier, beaucoup d'entre vous sont passées par la case stérilité et ne peuvent rester indifférents aux actions de ce médecin fou. Et pour celui d'aujourd'hui, certains d'entre vous, parfois désespérés parce que la médecine ne peut vous aider se tournent vers de drôles de gugusse.
- Pétages de Plomb, où je me défoule sur un sujet de société qui m'a amusé, irrité, effaré. Là aussi pas toujours en rapport avec l'adoption.... mais il faut bien s'amuser. Cela vous concerne quand même. Pour celui d'il y a quelques jours, vos enfants voient des pédiatres, et pour celui d'aujourd'hui, j'ai pensé à tous mes amis de Racines Coréennes en l'écrivant.
Beaucoup de sujets de santé et de société sur l'adoption ont déjà été évoqués et sont accessibles, dans les colonnes de droite. D'autres viendront.
L'actualité de l'adoption sera aussi évoquée... mais je vais essayer d'être moins perfectionniste... ne pas attendre 9 mois pour sortir un billet sur l'adoption simple ou plénière...
Je vais aussi me faire plaisir et vous pouvez constater que j'ai créé deux nouvelles rubriques, les deux billets de ce matin (écrits en attendant mon train pour Lille) en sont les exemples :
- Revue de presse, où je vous fais "profiter" d'un article ayant plus ou moins rapport avec l'adoption, pour l'article d'hier, beaucoup d'entre vous sont passées par la case stérilité et ne peuvent rester indifférents aux actions de ce médecin fou. Et pour celui d'aujourd'hui, certains d'entre vous, parfois désespérés parce que la médecine ne peut vous aider se tournent vers de drôles de gugusse.
- Pétages de Plomb, où je me défoule sur un sujet de société qui m'a amusé, irrité, effaré. Là aussi pas toujours en rapport avec l'adoption.... mais il faut bien s'amuser. Cela vous concerne quand même. Pour celui d'il y a quelques jours, vos enfants voient des pédiatres, et pour celui d'aujourd'hui, j'ai pensé à tous mes amis de Racines Coréennes en l'écrivant.
Quel comique ce Jou (Pétage de Plomb)
Il existe un pays rigolo, où pour la troisième génération, la même famille se succède pour le bien de son peuple.
Cette famille porte un nom, là-bas, plus que banal puisqu'elle s'appelle Kim. Dans ce pays Kim est un nom rassurant, qui fait bien du cru, un peu comme Dupont(-Aignan), Bidochon ou Mélenchon en France.
Dans cette famille, ils portent aussi des prénoms rassurants.
Le grand-père se prénommait Il-Sung, le père Jong-Il et le charmant fiston Jong-Un. Il peut se traduire en Pierre, Sung en Charles, Jong en Jean et Un en François.
Pépé Pierre-Charles, aimait tellement son peuple que pendant une bonne cinquantaine d'années, il l'a gardé rien que pour lui.
Papa Jean-Pierre est mort récemment, et tout le monde s'inquiète pour savoir si le fiston Jean-François, qui est surnommé Jou par ces copains (ce que l'on pourrait traduire par Jeff en français) saura tenir la barque.
Pas d'inquiétudes, il est vrai que Jou qui a été dans les meilleures institutions suisses est pour l'instant surtout connu pour son sens de l'humour. Son entrain vous semble évident sur la photo ci dessus. Mais, il paraît aussi qu'il était réputé sur les bords du Léman pour sa fameuse blague "camion - pouet pouet", une blague à laquelle on ne résiste pas. Pour ceux qui ont oubliés cette fameuse blague c'est là, notamment à partir de 3'15, mais ça vaut le coup de voir cette vidéo en entier.
Cependant, l'une des dernières mesures, qu'il vient de prendre, montre la place qu'il accorde aux handicapés dans son pays et la fidélité qu'il manifeste envers ses aïeux.
Jou vient de décider que la taille minimale, pour faire le service militaire n'est plus 145 cm mais 142 cm.... Il faut dire que son armée n'est que le 4° du monde (très mauvais classement pour un pays de moins de 25 000 000 d'habitants) et qu'il fallait faire quelque chose.
Car Jou est un brave garçon, et il assume les actes de Papa Jean-Pierre et Pépé Pierre-Charles. Suite au régime amaigrissant qu'ils ont proposé à leur peuple pour éviter les méfaits de l'obésité, environ un million de personnes seraient mortes dans les années 1990.... et beaucoup d'autres en auraient eu des séquelles dont une petite taille... il fallait bien trouver une solution pour continuer à remplir les rangs de l'armée.
Cette fière armée d'hobbits qui hésite maintenant à choisir comme devise "Petit mais costaud" ou "lala et schtroumpf moi la".
Comme quoi, quoiqu'on en dise ce pays évolue, puisque c'était dans ce même pays, que dans les années 1980, les nains étaient stérilisés et les femmes de moins d'1m50 devaient prendre une contraception.
Bon, maintenant, vous saurez. Si je disparais brutalement que vous n'avez plus de nouvelles de ma part. Si mes gentilles voisines d'en face raconte que des petits hommes verts sont venus m'enlever..... ce ne sera ni Alzheimer, ni un excès de X-files.
Pour le cas où vous auriez des doutes sur mes délires cliquez ici.
mercredi 11 avril 2012
Continuer à se méfier des médecins trop bons (Revue de presse)
Un autre article tiré d'une de mes" revues de presse".
Je ne peux m'empêcher de "quelques commentaires", en commençant par vous poser quelques questions :
1- Pensez vous que le lait de vache soit vraiment un poison ?
1 bis- En ce cas, pensez vous que le lait de chèvre, dont la composition en calcium, protéines le déconseille avant 3 ans, soit vraiment mieux, moins allergisant, plus pauvre en lactose, mieux assimilé ?
2- Si je suis bien d'accord qu'il existe des requins parmi les professionnels de la santé, et que les multinationales du médicament ont comme but principal de faire du profit, pensez vous que votre médecin de campagne, de famille, le pédiatre de vos enfants a pour but principal de vous faire acheter des médicaments ?
2 bis- En ce cas, pensez vous qu'il n'aurait pas choisi un métier mieux rémunéré, avec moins de responsabilité et moins de 10 ans d'études ?
3- Pensez vous que les vaccins, qui ont sauvés tant de vie, ont un rapport risques/bénéfices particulièrement médiocre ?
3 bis- Si les vaccins vous font peur, voulez-vous essayer la maladie ?
4-Pensez vous qu'un collier en plastoc peut empêcher votre enfant d'avoir mal à ses quenottes qui poussent ?
Les deux grandes spécialités de mon maître en anthropologie étaient les sociétés créoles, et le "parcours de soin". Par parcours de soin, il faut entendre le cheminement que les gens font en fonction de leur culture, de leur société, de leur maladie etc.... pour se diriger vers tel ou tel thérapeute. Par exemple pourquoi, un sénégalais va aller voir pour tel souci, le guérisseur, le dispensaire local ou le responsable religieux. Ou pourquoi, une JCDRTVA française (Soph de "ma" boîte de com' par exemple) va à certains moments aller voir son médecin de famille ou le spécialiste prestigieux du CHU voisin, le sorcier à la mode ou le rebouteux. Ces cours étaient passionnants, mais j'avoue être toujours aussi fasciné par mon incompréhension de voir comment des gens d'un très haut niveau socio-culturel , étant à Bac+beaucoup peuvent ingurgiter n'importe quoi !
Je me dis que plus on est fort dans un domaine plus on peut être naïf dans d'autres... et que si j'ai de bonnes connaissances en médecine, il doit être facile de me faire croire n'importe quoi dans d'autres domaines. Peut-être que le placement de père de famille que me propose mon assureur n'est qu'une chaîne de Ponzi, ou que la voiture increvable qu'on me vante n'est qu'une grosse daube.
Assez parlé, voici l'article en question.
Miviludes met en garde contre les dérives sectaires des pseudo-thérapeutes
La manipulation mentale, qui caractérise la dérive sectaire, est « dans la majorité des cas » l’œuvre de « pseudo-thérapeutes difficilement identifiables », souligne la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) dans son nouveau guide pratique Santé et dérives sectaires , paru mercredi 11 avril.
Alors que la pratique de « faux souvenirs induits » est au cœur d’un procès mardi et mercredi au tribunal correctionnel de Paris, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires souligne l'« offre pléthorique » de « pseudo-thérapies s’appuyant sur une approche psychologisante ».
Selon le guide, qui se décline en une série de fiches d’informations et de conseils, « la pratique thérapeutique devient sectaire lorsqu’elle essaie de faire adhérer le patient à une croyance, à un nouveau mode de pensée ».
Le malade se retrouve « sous la coupe du “dérapeute” »
« Prétextant l’inutilité des traitements conventionnels, le pseudo-praticien va demander au patient d’avoir toute confiance en lui, car lui seul détient la méthode “miracle” apte à le guérir. Il y a un endoctrinement, une sujétion psychologique qui le conduit petit à petit à rompre avec la médecine, puis avec sa famille et son environnement », explique la Miviludes.
« Le gourou thérapeutique » propose non seulement au malade de le « soigner, mais aussi de vivre autrement » et « tous ceux qui se mettent en travers de son chemin sont accusés de retarder la guérison, soit même d’être à l’origine de la maladie », entraînant une rupture du malade avec ses proches et ses amis, prévient le guide.
Le malade se retrouve « sous la coupe du “dérapeute”, qui va l’amener progressivement dans un processus d’adhésion inconditionnelle à sa méthode, en lui proposant la vente d’ouvrages, la participation à des stages payants ou à des retraites coûteuses », voire « en l’orientant vers d’autres praticiens déviants », ajoute la Miviludes.
« Exclusion de toute médecine conventionnelle »
Le guide présente les méthodes les plus répandues, notamment « les méthodes psychologisantes », qui reposent sur « la culpabilité du patient dans le développement de sa maladie ou de son mal-être, l’angoisse de la maladie, et la revendication d’un mieux-être dans une société individualiste et matérialiste ».
« C’est aujourd’hui un domaine d’offres pléthoriques (…) où se côtoient professionnels de santé, médecins et paramédicaux, ainsi que des thérapeutes individuels autoproclamés à l’issue de formations non homologuées ».
Ces méthodes se caractérisent par « l’exclusion de toute médecine conventionnelle », explique la Miviludes qui cite notamment le « décodage biologique », la « médecine nouvelle germanique » ou la « biologie totale des êtres vivants ».
« Psychothérapies déviantes »
La Miviludes dénonce aussi les « psychothérapies déviantes » (ou « faux souvenirs induits »), comme le « rebirth » ou les « thérapies de rêve éveillé », qui sont « tenues pour responsables de mises sous emprise des patients et de ruptures avec le milieu familial au motif de faux souvenirs d’inceste, de viol », explique-t-elle.
La Miviludes pointe également les méthodes par massage ou apposition des mains (fasciathérapie, kinésiologie, etc.), les méthodes par ingestion de substances, les méthodes aux fins de prévention et de développement personnel ou encore les méthodes de « rééquilibrage de l’énergie ».
Le guide des fiches-conseils aux professionnels de la santé (médecins, dentistes, sage-femme, pharmacien, infirmier, etc.), pour savoir comment réagir face à un patient membre d’un mouvement sectaire ou face à un confrère engagé dans une dérive sectaire.
AFP
Je ne peux m'empêcher de "quelques commentaires", en commençant par vous poser quelques questions :
1- Pensez vous que le lait de vache soit vraiment un poison ?
1 bis- En ce cas, pensez vous que le lait de chèvre, dont la composition en calcium, protéines le déconseille avant 3 ans, soit vraiment mieux, moins allergisant, plus pauvre en lactose, mieux assimilé ?
2- Si je suis bien d'accord qu'il existe des requins parmi les professionnels de la santé, et que les multinationales du médicament ont comme but principal de faire du profit, pensez vous que votre médecin de campagne, de famille, le pédiatre de vos enfants a pour but principal de vous faire acheter des médicaments ?
2 bis- En ce cas, pensez vous qu'il n'aurait pas choisi un métier mieux rémunéré, avec moins de responsabilité et moins de 10 ans d'études ?
3- Pensez vous que les vaccins, qui ont sauvés tant de vie, ont un rapport risques/bénéfices particulièrement médiocre ?
3 bis- Si les vaccins vous font peur, voulez-vous essayer la maladie ?
4-Pensez vous qu'un collier en plastoc peut empêcher votre enfant d'avoir mal à ses quenottes qui poussent ?
Les deux grandes spécialités de mon maître en anthropologie étaient les sociétés créoles, et le "parcours de soin". Par parcours de soin, il faut entendre le cheminement que les gens font en fonction de leur culture, de leur société, de leur maladie etc.... pour se diriger vers tel ou tel thérapeute. Par exemple pourquoi, un sénégalais va aller voir pour tel souci, le guérisseur, le dispensaire local ou le responsable religieux. Ou pourquoi, une JCDRTVA française (Soph de "ma" boîte de com' par exemple) va à certains moments aller voir son médecin de famille ou le spécialiste prestigieux du CHU voisin, le sorcier à la mode ou le rebouteux. Ces cours étaient passionnants, mais j'avoue être toujours aussi fasciné par mon incompréhension de voir comment des gens d'un très haut niveau socio-culturel , étant à Bac+beaucoup peuvent ingurgiter n'importe quoi !
Je me dis que plus on est fort dans un domaine plus on peut être naïf dans d'autres... et que si j'ai de bonnes connaissances en médecine, il doit être facile de me faire croire n'importe quoi dans d'autres domaines. Peut-être que le placement de père de famille que me propose mon assureur n'est qu'une chaîne de Ponzi, ou que la voiture increvable qu'on me vante n'est qu'une grosse daube.
Assez parlé, voici l'article en question.
Miviludes met en garde contre les dérives sectaires des pseudo-thérapeutes
La manipulation mentale, qui caractérise la dérive sectaire, est « dans la majorité des cas » l’œuvre de « pseudo-thérapeutes difficilement identifiables », souligne la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) dans son nouveau guide pratique Santé et dérives sectaires , paru mercredi 11 avril.
Alors que la pratique de « faux souvenirs induits » est au cœur d’un procès mardi et mercredi au tribunal correctionnel de Paris, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires souligne l'« offre pléthorique » de « pseudo-thérapies s’appuyant sur une approche psychologisante ».
Selon le guide, qui se décline en une série de fiches d’informations et de conseils, « la pratique thérapeutique devient sectaire lorsqu’elle essaie de faire adhérer le patient à une croyance, à un nouveau mode de pensée ».
Le malade se retrouve « sous la coupe du “dérapeute” »
« Prétextant l’inutilité des traitements conventionnels, le pseudo-praticien va demander au patient d’avoir toute confiance en lui, car lui seul détient la méthode “miracle” apte à le guérir. Il y a un endoctrinement, une sujétion psychologique qui le conduit petit à petit à rompre avec la médecine, puis avec sa famille et son environnement », explique la Miviludes.
« Le gourou thérapeutique » propose non seulement au malade de le « soigner, mais aussi de vivre autrement » et « tous ceux qui se mettent en travers de son chemin sont accusés de retarder la guérison, soit même d’être à l’origine de la maladie », entraînant une rupture du malade avec ses proches et ses amis, prévient le guide.
Le malade se retrouve « sous la coupe du “dérapeute”, qui va l’amener progressivement dans un processus d’adhésion inconditionnelle à sa méthode, en lui proposant la vente d’ouvrages, la participation à des stages payants ou à des retraites coûteuses », voire « en l’orientant vers d’autres praticiens déviants », ajoute la Miviludes.
« Exclusion de toute médecine conventionnelle »
Le guide présente les méthodes les plus répandues, notamment « les méthodes psychologisantes », qui reposent sur « la culpabilité du patient dans le développement de sa maladie ou de son mal-être, l’angoisse de la maladie, et la revendication d’un mieux-être dans une société individualiste et matérialiste ».
« C’est aujourd’hui un domaine d’offres pléthoriques (…) où se côtoient professionnels de santé, médecins et paramédicaux, ainsi que des thérapeutes individuels autoproclamés à l’issue de formations non homologuées ».
Ces méthodes se caractérisent par « l’exclusion de toute médecine conventionnelle », explique la Miviludes qui cite notamment le « décodage biologique », la « médecine nouvelle germanique » ou la « biologie totale des êtres vivants ».
« Psychothérapies déviantes »
La Miviludes dénonce aussi les « psychothérapies déviantes » (ou « faux souvenirs induits »), comme le « rebirth » ou les « thérapies de rêve éveillé », qui sont « tenues pour responsables de mises sous emprise des patients et de ruptures avec le milieu familial au motif de faux souvenirs d’inceste, de viol », explique-t-elle.
La Miviludes pointe également les méthodes par massage ou apposition des mains (fasciathérapie, kinésiologie, etc.), les méthodes par ingestion de substances, les méthodes aux fins de prévention et de développement personnel ou encore les méthodes de « rééquilibrage de l’énergie ».
Le guide des fiches-conseils aux professionnels de la santé (médecins, dentistes, sage-femme, pharmacien, infirmier, etc.), pour savoir comment réagir face à un patient membre d’un mouvement sectaire ou face à un confrère engagé dans une dérive sectaire.
AFP
Parfois il faut se méfier des médecins qui sont trop bons ! (Revue de presse)
On est en avril mais ce n'est un poisson, personnellement, cela me rappelle le livre "La Valse aux Adieux" de Kundera.
Grande-Bretagne : « Un médecin père de 600 enfants ! »
Le Figaro, Le Parisien
Le Figaro note que selon le Daily Mail, Bertold Wiesner, « un scientifique britannique qualifié de «radical», […] inséminait avec son propre sperme les patientes de sa clinique spécialisée dans la lutte contre l'infertilité », établissement qu’il « a fondé avec sa femme, Mary Barton, dans les années 1940 ».
Le journal indique ainsi que « pendant plus de 20 ans, le couple aurait aidé des femmes de la moyenne et de la haute société britannique, dont certaines «épouses de pairs du Royaume», à concevoir pas moins de 1.500 bébés, dont plusieurs centaines avec le sperme du mari ! ».
Le Figaro explique que « le pot aux roses a été découvert récemment grâce à des tests ADN : sur 18 personnes conçues dans cette clinique londonienne entre 1943 et 1962, deux tiers avaient pour père biologique Bertold Wiesner en personne ».
« En extrapolant ces chiffres à l'ensemble des enfants conçus dans son établissement, on estime que l'homme, d'origine autrichienne, aujourd'hui décédé, serait le père biologique d'un nombre d'enfants compris entre 300 et 600 », note le quotidien, qui rappelle que « cette pratique est bien sûr illégale, d'autant plus que les patientes ignoraient que la majorité des échantillons de sperme provenaient de Bertold Wiesner ».
Le journal ajoute que « la femme de Bertold Wiesner, elle aussi décédée, aurait détruit des dossiers médicaux, afin que les familles ne puissent avoir accès à la vérité sur leur lien de sang ».
Le Parisien aborde également le cas de ce « médecin père de 600 enfants », relevant entre autres qu’« en perpétuant cette pratique totalement illégale, le médecin a pris un risque important : celui que deux membres de son effarante descendance se rencontrent une fois adultes, et fondent à leur tour une famille. La consanguinité, on le sait, peut causer de graves problèmes génétiques ».
La photo est tirée du film : "Tout ce que vous vouliez savoir sur le sexe, sans jamais oser le demander" de et avec Woody Allen.
Grande-Bretagne : « Un médecin père de 600 enfants ! »
Le Figaro, Le Parisien
Le Figaro note que selon le Daily Mail, Bertold Wiesner, « un scientifique britannique qualifié de «radical», […] inséminait avec son propre sperme les patientes de sa clinique spécialisée dans la lutte contre l'infertilité », établissement qu’il « a fondé avec sa femme, Mary Barton, dans les années 1940 ».
Le journal indique ainsi que « pendant plus de 20 ans, le couple aurait aidé des femmes de la moyenne et de la haute société britannique, dont certaines «épouses de pairs du Royaume», à concevoir pas moins de 1.500 bébés, dont plusieurs centaines avec le sperme du mari ! ».
Le Figaro explique que « le pot aux roses a été découvert récemment grâce à des tests ADN : sur 18 personnes conçues dans cette clinique londonienne entre 1943 et 1962, deux tiers avaient pour père biologique Bertold Wiesner en personne ».
« En extrapolant ces chiffres à l'ensemble des enfants conçus dans son établissement, on estime que l'homme, d'origine autrichienne, aujourd'hui décédé, serait le père biologique d'un nombre d'enfants compris entre 300 et 600 », note le quotidien, qui rappelle que « cette pratique est bien sûr illégale, d'autant plus que les patientes ignoraient que la majorité des échantillons de sperme provenaient de Bertold Wiesner ».
Le journal ajoute que « la femme de Bertold Wiesner, elle aussi décédée, aurait détruit des dossiers médicaux, afin que les familles ne puissent avoir accès à la vérité sur leur lien de sang ».
Le Parisien aborde également le cas de ce « médecin père de 600 enfants », relevant entre autres qu’« en perpétuant cette pratique totalement illégale, le médecin a pris un risque important : celui que deux membres de son effarante descendance se rencontrent une fois adultes, et fondent à leur tour une famille. La consanguinité, on le sait, peut causer de graves problèmes génétiques ».
La photo est tirée du film : "Tout ce que vous vouliez savoir sur le sexe, sans jamais oser le demander" de et avec Woody Allen.
lundi 2 avril 2012
Le 12 avril chez les eskimos ça va être bien !
Bon, je sais qu'ils ne m'accueilleront pas avec le goudron et les plumes, même si je le mérite à force de les taquiner sur leur doux climat, car "les gens du Nord ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors" (vous avez vu, j'ai des lettres : Enrico Macias quand même, ça va pose un homme).
Et c'est vrai que les Nordistes sont des gens que les Sudistes aiment.
Or, étant par mon père originaire de la ville la plus ensoleillée de France continentale et ayant surtout passé toute mon enfance et adolescence dans Marseille la grande rebelle.... je ne peux m'empêcher d'être taquin !
Quand je suis arrivé à Lyon pour mes études de médecine, j'étais mort de rire quand j'entendais que les lyonnais se croyaient dans le Sud.... les pôvres. Tout le monde sait (à Marseille), que le Sud (avec un grand S Môssieu) s'arrête à Montélimar.... que Valence c'est déjà la toundra, Lyon le cercle polaire, Dijon le blizzard.... et de Lille on ne se moque pas Môssieu... des gens aussi courageux pour vivre dans de telles conditions extrêmes ça se respecte.... et quoi Paris.... Paris ça n'existe pas Môssieu !
Tout ça pour vous dire que pas mal de mes copains marseillais sont persuadés que "Bienvenue chez les Chtis" a été tiré de ma propre existence.
Plus sérieusement, si je suis ravi d'aller faire cette conférence à Lille, c'est pas pour remplir mon congélateur (à défaut de climat nordpasdecalaisien nous avons des Picard à Dijon) c'est à cause du sujet, que les gentils organisateurs ont choisi sur la liste que je leur ai proposé.
Je suis content pour une soirée de laisser tomber ma blouse avec un badge bleu "La pédiatrie c'est pas pour les garçons ?", et de prendre mon casque colonial d'anthropologue... quoique en Polynésie, c'est plutôt les tongs et le vélo qui étaient mes outils d'anthropologue.
J'explique....
Pour expliquer pourquoi les enfants et ados adoptés vont parfois mal.... chacun est un peu caricatural... les nordzamerloques sont un peu trop : "c'est la faute à l'adopté", Pierre Lévy-Soussan qui fut quelqu'un que j'appréciai beaucoup est passé de façon trop caricaturale dans le "c'est la faute des parents, surtout ceux qui sont allés en Haïti"..... moi mon combat c'est depuis longtemps : "c'est la faute à la société".
En fait je pense que nous savons tous (au moins ceux qui connaissent bien l'adoption) que c'est la faute a pas mal de choses à la fois....
Mais personnellement, l'anthropologue que je suis, et qui a étudié des sociétés où l'adoption est d'une grande banalité vous invite à venir l'écouter à Wasquehal pour vous expliquer comment comprendre les sociétés, et la notre de société, afin de la changer petit à petit pour que l'adoption y soit mieux admise !
Donc si vous voulez changer la société deux solutions :
1 - Vous votez pour Philippe Poutou.... mais vous conviendrez avec moi que pour faire révolutionnaire, il a un nom qui fait pas trop peur.
2 - Vous venez écoutez le 12 avril à Wasquehal Jean-Vital de Monléon.... mais j'en conviens avec vous le patronyme ne fait pas non plus franchement révolutionnaire.
Bon allez promis, vous apprendrez pleins de choses, j'ai fait un beau diaporama tout neuf.
Et je remercie plus que chaleureusement EFA 59 et son gentil bureau, de cette invitation sur un tel sujet.... et promis, si ça vous démange, j'accepterai pendant le débat quelques questions sur la santé...
Pour en savoir plus sur le lieu, l'heure et les conditions de la réunion, c'est deux trois messages plus bas, là où il y a les eskimos playmobil.
La Pédiatrie c'est pas pour les garçons ? (Pétage de Plomb)
Ah ben tiens, v'là maint'nant, qu'je suis catalogué faisant un métier de filles !
Pour comprendre, revenons quelques semaines en arrière dans un bureau de com' parisien missionné par le président de la Région Rhône-Alpes pour sa campagne sur l'égalité des sexes dans le choix des métiers. Pour mémoire c'est le même bureau de com' dont vous aviez déjà apprécié la finesse, il y a de nombreux mois.
"- Bonch allez fautch se mover sur le truc des bouseux de Lyonch, veulent un slog pour dire que les gniards garçonsch ou filles peuvent choisir le jobch qui veulentch.... des idéesch... oui Franck on t'écoute ?
- Ouais euh, tu 'ois euh, moi je crois queuh, on choisit un job euh bien job de greluches, tu 'ois, style aide-cantinière et on te le déclame à la euh... et ben euh "Aide-cantinière c'est pas pour les pédés !"
- T'es de more en more noc, Franck, tu la play what là, on va se faire kill, on va say qu'on like pas les gays, pas tendance ça, shit of dog !
- Ouaisch, t'as raisonch Soph, pas tendance at all, maisch, ton idéech, quand même correcte, si on gardait un métier de gorette en disant c'pas pour les garçonsch, et un bien virilos en disant c'pas pour les filles, glucose l'idée non ?
- Je sayerai même aware plus que glucose, mais what do you connaisse comme job well mâle ?
- 'tends, c'tai koi, le métier du mec avec les punaises ?
- De quelles punaisesch tu parles Franck ?
- Tu'ois, euh çui qui est dans les églises euh accroché à son bout d'bois.
- Pins on the wood ??? ..... ah yes, le son of Dieu, Djizeus is son name. And his job, je think is poissonier.
- Nonch Soph, c'est ses pôtes qu'étaient dans la rascasse, lui il faisait du bricolage, Castoch, Leroy-Merlinch, tu vois, un style comme ça.
- Great le slog "Casto c'est pas pour les gorett's"
- 'tends, j'me r'pelle, menuisier ça s'appelle, j'l'vais euh le playmobil quand j'tais nain !
- Biench, on avance : "La menuiserie c'est pas pour les filles" ça vach ? Bon un job de filles maintenantch des idées ?
- Aide-cantinière euuuuh j'djà dit, quand l'autre grognasse m'a saqué !
- Yes si j'te tackle it's because you're very lourd Franck !
- On se calmech, aide-cantinière, le peuple surtout de provinch ils kifferont pas, un truc plus glucose, plus Angélique marquise des angesch, plus playmobilch quoi, z'idées ?
- Euuuuuuuh playmobil en filles j'avais la celle qui soigne, c'ment s'appelle djà ?
- Yes, a nurse, mais I'm not sure que dans le glucose it's enough, perharps .... doc ?
- Ouaisch, bon planch, plus j'ai entenduch, que dans les études de toubibch y avait de plus en plus de filles, surtout pour soignerch les gniards !
- Fine, aware the idée " Doc for gniards c'est pour les garçons !"
- 'tends euh y a un mot pour les toubibs for gniards, j'crois euh qu'c'est pédiatre euh : "La pédiatrie c'est pas pour les pédés"
- Stopch Franck, pas de mohophob, on va encorech se faire casser, et la pédiatriech c'est ceux qui soigne les pieds, les enfants c'est quoich déjà ? ça doitch être Orthopetiste, comme y a petitch dans le motch ? enfin Soph tu vérifies... Biench, on a biench bossé, reste encore un peu de moquettech, j'ai plus riench à fumer ?"
Et voilà, comment les foires aux métiers de Rhône-Alpes se sont retrouvées avec des badges roses : "La menuiserie c'est pas pour les filles ?" et des badges bleus : "La pédiatrie c'est pas pour les garçons ?"
Et comme j'ai un très gentil beau frère, prof dans cette région, il a pensé à moi, en les voyant et grâce à Franck, Soph et leur boss, je me retrouve avec un badge bleu fixé sur ma blouse. Glucose isn't it ?
M'enfin j'suis pas d'une boîte de com' parigote, mais dans ma life (comme dirait Soph) j'ai vu bien plus de pédiatres garçons que de menuisiers filles.
Pour comprendre, revenons quelques semaines en arrière dans un bureau de com' parisien missionné par le président de la Région Rhône-Alpes pour sa campagne sur l'égalité des sexes dans le choix des métiers. Pour mémoire c'est le même bureau de com' dont vous aviez déjà apprécié la finesse, il y a de nombreux mois.
"- Bonch allez fautch se mover sur le truc des bouseux de Lyonch, veulent un slog pour dire que les gniards garçonsch ou filles peuvent choisir le jobch qui veulentch.... des idéesch... oui Franck on t'écoute ?
- Ouais euh, tu 'ois euh, moi je crois queuh, on choisit un job euh bien job de greluches, tu 'ois, style aide-cantinière et on te le déclame à la euh... et ben euh "Aide-cantinière c'est pas pour les pédés !"
- T'es de more en more noc, Franck, tu la play what là, on va se faire kill, on va say qu'on like pas les gays, pas tendance ça, shit of dog !
- Ouaisch, t'as raisonch Soph, pas tendance at all, maisch, ton idéech, quand même correcte, si on gardait un métier de gorette en disant c'pas pour les garçonsch, et un bien virilos en disant c'pas pour les filles, glucose l'idée non ?
- Je sayerai même aware plus que glucose, mais what do you connaisse comme job well mâle ?
- 'tends, c'tai koi, le métier du mec avec les punaises ?
- De quelles punaisesch tu parles Franck ?
- Tu'ois, euh çui qui est dans les églises euh accroché à son bout d'bois.
- Pins on the wood ??? ..... ah yes, le son of Dieu, Djizeus is son name. And his job, je think is poissonier.
- Nonch Soph, c'est ses pôtes qu'étaient dans la rascasse, lui il faisait du bricolage, Castoch, Leroy-Merlinch, tu vois, un style comme ça.
- Great le slog "Casto c'est pas pour les gorett's"
- 'tends, j'me r'pelle, menuisier ça s'appelle, j'l'vais euh le playmobil quand j'tais nain !
- Biench, on avance : "La menuiserie c'est pas pour les filles" ça vach ? Bon un job de filles maintenantch des idées ?
- Aide-cantinière euuuuh j'djà dit, quand l'autre grognasse m'a saqué !
- Yes si j'te tackle it's because you're very lourd Franck !
- On se calmech, aide-cantinière, le peuple surtout de provinch ils kifferont pas, un truc plus glucose, plus Angélique marquise des angesch, plus playmobilch quoi, z'idées ?
- Euuuuuuuh playmobil en filles j'avais la celle qui soigne, c'ment s'appelle djà ?
- Yes, a nurse, mais I'm not sure que dans le glucose it's enough, perharps .... doc ?
- Ouaisch, bon planch, plus j'ai entenduch, que dans les études de toubibch y avait de plus en plus de filles, surtout pour soignerch les gniards !
- Fine, aware the idée " Doc for gniards c'est pour les garçons !"
- 'tends euh y a un mot pour les toubibs for gniards, j'crois euh qu'c'est pédiatre euh : "La pédiatrie c'est pas pour les pédés"
- Stopch Franck, pas de mohophob, on va encorech se faire casser, et la pédiatriech c'est ceux qui soigne les pieds, les enfants c'est quoich déjà ? ça doitch être Orthopetiste, comme y a petitch dans le motch ? enfin Soph tu vérifies... Biench, on a biench bossé, reste encore un peu de moquettech, j'ai plus riench à fumer ?"
Et voilà, comment les foires aux métiers de Rhône-Alpes se sont retrouvées avec des badges roses : "La menuiserie c'est pas pour les filles ?" et des badges bleus : "La pédiatrie c'est pas pour les garçons ?"
Et comme j'ai un très gentil beau frère, prof dans cette région, il a pensé à moi, en les voyant et grâce à Franck, Soph et leur boss, je me retrouve avec un badge bleu fixé sur ma blouse. Glucose isn't it ?
M'enfin j'suis pas d'une boîte de com' parigote, mais dans ma life (comme dirait Soph) j'ai vu bien plus de pédiatres garçons que de menuisiers filles.
dimanche 1 avril 2012
Poisson ou pas poisson
Cette fois je n'ai rien dit.... je n'ai pas trahi le secret professionnel.... comme cela m'avait été reproché il y a quelques années..... mais en lisant le titre du journal de Dijon : le Bien Public : "L'acteur Brad Pitt vu dans les rues de Dijon ".... certains ont pensé que le poisson d'il y a quelques années s'était réalisé.... alors pour de vrai ou pour de faux ?
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