Un drôle de titre.... on remet tout çà dans l'ordre.
Je ne suis pas trop un fan des jeux de réseaux électroniques .... il y a juste 3-4 ans, j'avais découvert "virtual regatta". Je m'y remets ces jours ci après plusieurs années d'absence.
Le principe est simple : en même temps que des vraies course, depuis votre fauteuil vous pouvez faire la course changez les voiles, le cap de votre bateau et essayez d'éviter les petites îles qui se cachent, et arriver parmi les mieux classés des dizaines de milliers de concurents.
On se fait des courses avec quelques autres papas, eux aussi parents adoptifs de petits polynésiens, l'un d'entre eux, Christophe, est hors-concours, très bon plaisancier amateur, il arrive à figurer parfois dans les 5 premiers.... Pour ma part une 10357° place me suffit, pour peu que Joël (le président de Maeva Polynésie) soit 10358°... nous nous livrons des régates acharnées.... c'est aussi l'occasion d'essayer des itinéraires improbables...
Certains se servent de ses courses virtuelles pour faire de la pub, les tous premiers sont quasiment des pros, voir pour passer des messages politiques..... nous y voilà !
Samedi (demain) part la Transat Jacques Vabres, entre Le Havre et....... Puerto Liomon (au Costa Rica).
Et là je cite mon ami Bernardo, le français le plus amoureux de la Colombie : "Saleté de gringo, la Jacques Vabres arrivait avant à Carthagène, et là il a puni la Colombie".
Et ben moi c'est décidé mon bâteau virtuel arrivera à Carthagène, après bien des détours, mais je vais boycotter Puerto Limon. Je n'ai rien contre le Costa Rica, mais par amitié pour Bernardo, mais aussi pour la Colombie mon bâteau virtuel va aller s'échouer sur la Côte Nord de ce pays !
Oui la Colombie n'a pas toujurs été le pays le plus sûr, mais c'est un des pays les plus propres en manière d'adoption, de protection de l'enfance.... et c'est un tout petit hommage que je lui rend en rendant à "ma" transat Jacques Vabres virtuelle, sa destiantion initiale. Plus qu'un geste politique un geste maical vers la Colombie.
Si celà vous dit de m'accompagner, je vous invite à vous inscrire en cliquant ici. On peut s'inscrire même après le départ (pour ma part, je vais le rater ce départ, étant absent de chez moi pour 4 jours), on peut surveiller son bâteau toutes les cinq minutes ou une fois tous les cinq jours, pas de souci, on est là pour s'amuser, de toutes façons si on arrive à Carthagène, on ne sera jamais classer...
Mon bateau s'appelle maaramu, le nom du vent le plus puissant de Polynésie, un vent glacial qui vient du Sud.... c'est comme sur Big Brother (Facebook) on peut être ami sur Virtual Regatta.
Allez Bon Vent.
JVM, fils de marin.
2 commentaires:
il faut trouver quelqu'un pour faire du boat sitting pour faire avancer votre bateau pendant votre absence (enfin c'est ce que fait mon mari et ça marche très bien).
merci pour tous vos excellents articles au fait !
Carthagene, j'en suis revenu hier, mon JayVee, et je ne pourrai donc pas y accueillir le Maaramu, ni boire avec toi une pina colada au Cafe del Mar sur les murailles face a la mer, en regardant la puesta del sol (le coucher du soleil).
La Route du Café, l'APAEC y avait participé il y a qq années en organisant un concours de dessins de nos enfants sur le theme de la mer, de la Colombie et du café. Ces dessins ont fait la Transat a bord du bateau du plus humain des skippers, le regretté Paulo Vatine.
Ils sont aujourd'hui conservés a la mairie de Carthagene, ville coloniale superbe que je t'invite a visiter, meme si ton bateau arrive en 10355e position. Hier il y faisait chaud; il y a 2 jours il y tombait une rincée de Brest et pour la traversée vers les iles du Rosaire, fallait vraiment avoir le pied breton.
Un abrazo fuerte de Bogota (célebre pour son aéroport El Dorado)
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