samedi 10 octobre 2009

Damien de Molokai

Un post qui ne parle pas d'adoption, qui ne se se veut pas du prosélytisme, mais plus une façon de rendre hommage à une de mes idoles (un grand homme de la Polynésie) qui était aussi la grande idole (et compatriote) de soeur Emmanuelle, et je pense que tous croyants ou incroyants ne peuvent qu'être admiratifs devant ce personnage.

Aujourd'hui, deux grands personnages de l'Eglise, des êtres tous simples qui ont accepté d'être pauvres parmi les plus pauvres, et de s'occuper des plus oubliés parmi les plus oubliés, vont être canonnisés :

Jeanne Jugan, petite bretonne orpheline de père (marin pêcheur breton) qui a révolutionné les esprits en s'ccupant non pas d'enfants mais d'autres personnes très fragiles : les personnes âgées démunies en créant les petites soeurs des pauvres.
Pour plus de détails sur sa vie cliquez ici.

Mais surtout (surtout pour moi excusez moi les bretons j'aime beaucoup la Bretagne mais encore plus la Polynésie) la canonnisation de Damien de Molokai, ce prêtre belge, missionnaire à Hawaii au XIX° est allé volontairement sur l'île de Molokai. Molokai était alors l'enfer sur Terre, cette île servait de camp de concentration aux lépreux, c'est à dire que dés que quelqu'un commençait à avoir des signes de cette maladie sur l'archipel, l'administration américaine le déposait sur cette île, il n'y avait ni médecins, ni administration, que des malades plus ou moins bien portants et en plus de la maladie, c'était une loi de la jungle terrible...
Il faut savoir que la lépre est la maladie des maladies, aux souffrance physiques se mêlent les souffrances psychiques de voir son corps partir en miettes, de terroriser la population et d'être complétement exclu.
Damien s'y est fait déposé volontairement, il a été la seule personne non atteinte de lépre sur cette île, et il est arrivé à humaniser cet enfer... Il a bien entendu fini par contracter la lépre et en mourrir.


Pour plus de détails pour sa vie cliquez ici

1 commentaire:

Lise a dit…

La Frenchie du plat pays que je suis depuis 18 mois a forcément apprécié : cela nous change pour une fois des rivalités linguistiques entre flamands et francophones et des guéguerres politiques qui en résultent. Cela a fait la une des journaux ici et quant à moi, j'ai fait connaissance avec la vie ce personnage dont je n'avais jamais entendu parlé : je ne connaissais que Raoul Follereau sur le "sujet". Je serais moins bêtement franco-française à l'avenir...
la maman adoptive que je suis aussi a une grande empathie pour ces iles abandonnées de presque tous.