vendredi 14 mars 2008

Mon confrère de l'Arche de Zoé

Un des principaux responsables du Conseil de l'ordre de mon département a voulu mon avis de spécialiste de l'adoption à propo de l'Arche de Zoé.
Son souhait était qu'au nom 'un sentiment confraternel, les médecins se mobilisent pour notre confrère pris dans cette affaire et emprisonné au Tchad, puis en France.
"C'est un confrère nous nous devons de l'aider à sortir de là", ma réponse n'a pas été délicate (mais je suis rarement tiède) : "Le docteur Petiot lui aussi était notre confrère !"
Dès le mois de juillet j'ai été contacté par cette association et notamment par le-dit confrère. Même avec très peu de connaissances sur le sujet, il était facile de voir combien l'affaire sentait le souffre. Pas franchement des braves gens, ni des sauveurs d'enfants, nos aventuriers.
"On y va pour sauver des vies et faire ce que les gouvernements n'ont pas osé faire", mais quand je m'inquiètais de l'état de santé de ces enfants des risques de malnutrition grave, d'hépatite, de stress, il m'a été répondu que les enfants seraient séléctionnés par des sérologies et mesures soigneuses et que seuls les bien-portants seraient gardés...
Quand je m'inquiète sur le fait que les familles d'accueil qui se déclarent prêtes à recevoir ces enfants n'y sont pas préparées, on me rassure en me déclarant que la plupart ont un agrément pour adopter délivrés par leur conseil général !
L'adoption n'est pas un principe humanitaire. Pour l'Arche de Zoé, si l'on gratte un peu, ce n'est pas de l'humanisme mais bien un trafic d'enfants et beaucoup de mégalomanie que l'on découvre.

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