J'ai reçu hier le numéro de décembre de Tahiti Pacifique Magazine, mon article tant annoncé est paru. Je le fournis donc à votre sagacité.
Contrairement à la Polynésie française où l’adoption est séculaire, celle-ci n’est pas encore bien comprise en France, y compris par certaines autorités. Il est dommage que cette méconnaissance s’exporte parfois vers la Polynésie.
Le phénomène adoption est le prototype du sujet qui intéresse, qui émeut tout le monde. Mais, si tout le monde a son avis et n’a pas peur de l’exprimer, si certains débats font couler beaucoup d’encre, en fait peu de personnes ont véritablement les connaissances adéquates pour en juger.
Les débats récurrents et inadaptés entre les deux systèmes proposés par la loi, adoption simple ou adoption plénière, en sont la preuve. Pour le Français moyen, l’adoption simple serait un parent pauvre de l’adoption. Ce ne serait pas une adoption « pour de vrai » comme disent les enfants, mais plus une alliance avec une nouvelle famille, tout en maintenant des liens soutenus avec la famille de naissance. Si la réalité était celle-ci, l’adoption simple semble tout à fait adaptée à l’adoption d’adultes, à l’adoption dans un couple recomposé de l’enfant du conjoint, voir à l’adoption intrafamiliale en Polynésie (les fa’a’amu traditionnels). Elle est moins adaptée pour beaucoup d’adoption d’enfants, et tout particulièrement pour celle d’enfant adoptés en métropole et originaires d’autres région de la planète.
Contrairement à ce que beaucoup croie, rien dans le choix de l’un ou l’autre des modes adoptifs ne concerne l’affectif, et plus particulièrement le maintien de liens amicaux, ou affectueux. La différence entre ces deux modes est plus une question financière.
Deux éclairages peuvent aider à mieux saisir les enjeux de ce choix :
Le premier est historique (1). En France, depuis le déclin de l’empire romain jusqu’aux prémices de la révolution, l’adoption est inexistante. Souvent assimilée par l’Eglise à une reconnaissance d’enfants illégitimes, elle n’avait pas sa place dans le droit français, même si certains recueils d’enfants se transformaient en véritables adoptions. L’arrivée des grands principes révolutionnaires remet l’adoption au goût du jour, on veut même la rendre obligatoire ! Mais rien n’est fait (il y avait d’autres problèmes à traiter) et c’est finalement Napoléon qui, pour une raison personnelle (l’infécondité de son couple avec Joséphine et son désir d’adopter le fils de celle-ci, Eugène de Beauharnais) qui crée la première loi française sur l’adoption. Cette adoption est bien loin des grands principes révolutionnaires puisqu’elle ne concerne que des adultes consentants, et son principal objectif est la transmission d’héritage. Elle n’a donc rien d’affectif. Plus de 200 ans plus tard, la loi française sur l’adoption reste marquée par la transmission des biens, laquelle reste la principale différence entre les deux formes d’adoption. L’adoption simple reste très proche du désir impérial, alors que l’adoption plénière a peu à peu évoluée pour donner à un enfant adoptif les mêmes droits qu’à un enfant biologique.
Le second éclairage vient de la Polynésie. Ici, l’adoption est quelque chose qui est plus vécu que discuté, même si la situation évolue, si des dérives existent du fait des changements sociétaux des archipels. L’adoption y est restée pendant longtemps quelque chose de naturel, de fréquent. En bon anthropologue, j’ai souvent pensé que pour ce sujet l’expérience et la sagesse ma’ohi pouvait aider l’ignorance farani !
Malheureusement, le bon sens ne prend pas toujours la bonne direction et ce sont trop souvent des métropolitains qui ignorent certaines bases de l’adoption (en Polynésie mais aussi en France !) qui prennent les décisions sans avoir connaissance des bonnes raisons.
Lors de l’adoption d’un enfant polynésien par des popa’a, la décision du mode adoptif est parfois âprement discutée. Pour les parents adoptifs, l’adoption plénière apparaît comme le moyen de permettre une meilleure intégration de l’enfant dans sa famille et ils vont tout faire pour obtenir une adoption plénière. Celle-ci semble plus sécurisante pour l’enfant en matière d’héritage, surtout que l’obtention du nom de la famille adoptive est automatique. Si la plupart des magistrats et autres travailleurs sociaux font chercher la solution qui semblera la plus appropriée pour l’avenir de l’enfant, d’autres peuvent parfois se tromper lourdement. Sans vraiment avoir compris les tenants et aboutissants, ils vont demander une adoption simple, pensant qu’elle correspond mieux au maintien du lien de l’adoption « à la tahitienne ».
Et, bien souvent, entre ces protagonistes qui s’opposent, sont oubliés les intervenants essentiels : les parents biologiques. Or, ils sont les décideurs puisque ce choix n’appartient en théorie qu’à eux. Ce sont donc eux qui, à l’issue d’une délégation d’autorité parentale, doivent donner leur accord pour une adoption simple ou plénière. Chacun essaiera de les convaincre dans un sens ou un autre, mais sans donner tous les arguments.
La demande principale des familles de naissance, comme j’avais pu le constater lors de mon étude anthropologique sur le sujet en 2002, c’est d’avoir des nouvelles, de savoir de temps en temps comment évolue l’enfant qu’ils ont confié. Si j’ai pu constater que certains parents adoptifs, après le prononcé de l’adoption ne donnaient plus de nouvelles, le type d’adoption n’est en aucun cas une conséquence de ce fait. Des liens amicaux puissants existent souvent alors qu’une adoption plénière a été prononcée, et j’ai aussi vu que tout peut être rompu dans certaines adoptions simples. Ce serait bien naïf de penser le contraire.
Quant à la principale différence entre les deux modes d’adoption, la question de l’héritage, elle n’est évoquée que trop rarement. Seuls certains magistrats attentionnés et exemplaires prennent le temps de l’expliquer aux familles. Elle a pourtant son importance dans une région où la possession de la terre est primordiale. L’attachement au fenua dans toutes les traductions possibles de ce terme est très fort en Polynésie (2).
Prenons un cas concret : la famille Tetuanui a choisi de confier leur petit dernier à la famille Dupont habitant en métropole. Les Tetuanui ont déjà 3 enfants en bas âge, des revenus précaires et ont confiance en cette famille qui n’a pu avoir d’enfants et qui semble tout à fait disposé à rendre heureux ce petit enfant. C’est le moment de rappeler que si le don d’enfant (« tu ne peux avoir d’enfant, je te donne le mien ») existe bien, ou tout au moins a bien existé dans la société tahitienne, dans la plupart des cas actuel il s’agit plutôt d’un don fait à l’enfant (« je n’ai pas les moyens de t’élever convenablement, je te donne de nouveaux parents »).
Lorsque l’enfant atteint ses deux ans, l’adoption doit être prononcée. Se pose alors le choix : simple ou plénière ?
S’ils reçoivent une information honnête et claire sur les différences réelles entre les deux choix, l’argument qui les touchera le plus sera le partage des propriétés après la mort des parents biologiques. Ceux-ci préfèreront que les parcelles qui leur apportent un revenu soit divisées en trois, les trois enfants qu’ils ont élevés (ce qui se passera en cas d’adoption plénière), plutôt qu’en quatre, car se rajoute l’enfant qu’ils ont « donné » (si adoption simple). Ils estiment que l’enfant parti en France est déjà plus favorisé économiquement. Ce qui est souvent vrai, car si les Tetuanui n’avaient pas eu des problèmes sociaux, familiaux et surtout économiques, ils ne se seraient sûrement pas séparé de leur petit dernier. Et s’ils gardent de l’affection pour lui, ils ne souhaitent pas le voir « dépouiller » sa fratrie biologique. Or cette notion successorale de l’adoption n’est que trop rarement envisagée !
Prononcer des adoptions simples au nom d’un principe hypothétique d’un maintien du lien, sans informer les familles biologiques de la totalité des conséquences, peut donner des répercussions à long terme. Ce sont autant de cadavres qu’on enferme dans le placard. Les premières conséquences risquent de bientôt émerger, car c’est surtout dans les années 1980 et 1990 que des enfants polynésiens ont été adoptés par des Popa’a. D’ici quelques années, certains parents biologiques vont décéder et, à la surprise des familles polynésiennes, des héritiers oubliés vont refaire surface, rajoutant une couche aux inextricables problèmes fonciers de Tahiti. Beaucoup, s’ils se souviennent de ces enfants partis à l’autre bout du Monde, ne pensent plus à eux pour les questions de succession. Les adoptés n’y pensent sans doute pas non plus et renonceront peut-être à leur succession, mais cela ne sera pas sans conséquences, complications… quand on sait combien les Polynésiens sont attachés à leur fenua.
Il est temps de laisser tomber de fausses idées. Beaucoup ont été aveuglé par un maintien du lien affectif, qui répétons le encore, n’a rien à voir avec le lien juridique. Tous les spécialistes de l’adoption en France, qu’ils s’agissent des juristes spécialisés, des associations de parents, et surtout des associations d’adoptés devenus adultes (la sympathique et représentative association Racines Coréennes, présente au Conseil Supérieur de l’Adoption, par exemple) sont d’accord pour cela. Les statistiques aussi, puisqu’un récent rapport du ministère de la Justice française portant sur les adoptions en 2007 montre que la première cause de l’adoption plénière est une adoption internationale. Pour les adoptions simples c’est l’adoption intrafamiliale qui domine et l’adoption internationale n’est représentée que pour 2% par des adoptions internationales. Plus polémique, mais malheureusement assez proche de la réalité, les gens qui s’opposent à l’adoption plénière sont souvent des gens qui s’opposent à l’adoption, mais qui n’osent s’affirmer dans une position aussi radicale, et en jouant sur la méconnaissance ils essaient de mettre en échec tout le phénomène d’adoption. Peut-être, un jour, des parents ne seront plus obligés de se séparer de leurs enfants pour des raisons économiques, peut-être que l’adoption existera encore dans certaines régions comme la Polynésie, où ce n’est que depuis peu (25 ans tout au plus) qu’elle est une alternative à la planification familiale. En attendant, un foyer avec la présence de parents est encore le meilleur endroit pour s’épanouir pour un enfant.
Il est temps d’avoir un peu de bon sens, celui qu’on appelle le bon sens paysan, celui de l’homme ou de la femme attaché à sa terre.
Docteur Jean-Vital de Monléon.
Pédiatre – Anthropologue,
Membre du Conseil Supérieur de l’Adoption.
1- Pour plus de détails : Naître là-bas, Grandir ici de JV de Monléon, ed Belin 2003.
2- Le mot en langue tahitienne fenua peut se traduire tout à la fois par : « Le Monde entier », « La Patrie », « Une île Haute », « Le Terrain que l’on possède » et le mot assez proche pufenua signifie le placenta que l’on doit enterré dans son fenua pour prouver son attachement à la terre.
3- Voir le chapitre sur ce sujet de JV de Monléon dans le livre collectif De l’Adoption : des pratiques de filiation différente dirigé par Isabelle Leblic, éditions de l’Université Blaise Pascal de Clermont Ferrand 2003.
21 commentaires:
très intéressant merci ;-)
brigitte
et j'ai oublié, la question de l'héritage est central, pour les 2 familles, mais il y a aussi le problème de la nationalité non ? l'adoption simple protège moins un enfant ? ce n'était pas l'angle de votre billet, mais ça metraverse l'esprit
Brigitte
Certains points évoqués dans votre billet rejoignent le débat au Québec sur la réforme de l'adoption dans l'intérêt de l'enfant.
Pour une adoption sans rupture du lien de filiation d'origine.
je suis bien d'accord que l'héritage est au centre de la différence entre adoption plénière et simple.
J'ai quant à moi opté pour l'adoption plénière de ma fille pour lui permettre justement d'avoir les mêmes droits que ses cousins/cousines. Pas que nous soyons très riches d'ailleurs mais bon, comparé à ses parents bio haïtiens, forcément, on l'est... très riche.
malgré cette adoption plénière, nous maintenons des liens - ou plutôt je maintiens car ma fille y est pour l'instant profondément indifférente - avec la famille biologique, volontairement car je reconnais à cette première maman le droit à l'envie de savoir ce que devient sa fille. Et je parraine - non officiellement - les aînés de la famille afin que tout le monde vive à peu près décemment.
c'est mon choix personnel : je me vois mal en effet apprendre que la famille est morte de faim sans que j'ai bougé le petit doigt de mon côté. Et quand - et si - ma fille a besoin un jour de rencontrer sa famille biologique, nous nous sentirons tous mieux de savoir ou les trouver et d'avoir assurer un minimum de lien : envoyer des photos et une lettre 2 fois par an, ce n'est quand même pas la fin du monde.
Pour la suite, on avisera en temps utile. et on fera comme on pourra.
autre question pour JVM : juridiquement l'adoption simple en maintenant le lien avec la famille biologique ne suppose t il pas aussi le maintien de "l'obligation alimentaire" de l'enfant (et donc de sa famille adoptive par ricochet) sur la famille biologique ? je crois avoir lu un article sur le sujet mais cet aspect là n'étant jamais évoqué, peut être ai je mal compris ?
Bravo pour cet article, je n'ai pas encore reçu le tahiti Pacifique
en ce qui nous concerne, les parents fanau(bios) avait dès le début ^preciser qu'ils souhaitaient une adoption plénière.La procédure est en cours aupres du tribunal de notre domicile après que les parents bios aient consenti devant le notaire,en Polynésie, à l'adoption plénière.
Nous sommes quoi qu'il en soit en relation régulière avec notre famille bio, des photos, des coups de fil réguliers, des nouvelles qu'ils sont très heureux d'avoir chaque fois.La maman bio veut toujours savoir ce que notre fille a fait dans la journée, c'est très mignon, elle pose des tas de questions, parle t'elle, marche t'elle, mange t'elle bien?danse t'elle?est elle sage?
et une immense émotion en Juin quand nous les avons revus(émotion partagée vous vous en doutez...)
Votre article est très bien écrit et très bien expliqué
merci taote
nana
Claire
Claire
Impossible de trouver le lien avec votre article. Je l'ai bien vu dans le sommaire mais même en cliquant et recliquant pour trouver un éventuel lien... nada.
c'est normal Docteur ?
l'analphabète informatique, qui a quand même bien rigolée en allant voir le kangourou golfeur...
pas très sérieux tout ça Docteur !
je suis une femme seule, titulaire d'un agrément pour adopter un enfant
la philosophie des polynésiens relative à l'enfant faamu me touche = le don fait à l'enfant de lui donner le droit à une famille c'est ainsi que je conçois l'adoption
aujourd'hui je prépare mon départ dans les deux mois à venir, mais c'est assez déroutant, perturbant
que faire?comment faire? et une maman et un papa voudront ils bien me confier leur enfant moi qui suis seule
je consulterai régulièrement le blog
merci de votre aide
Bonsoir Bernard,
je vous sent bien catégorique. aller chercher son enfant dans son pays d'origine est pour moi la moindre de choses et surement plus facile que de l'attendre à Roissy convoyé par un bénévole. Connaitre le pays de son enfant, avoir vécu avec lui les premiers jours dans ce pays, ça n'a pas de prix. (j'ai eu la chance d'y vivre 2 ans dont un avec notre fille, le top!)
les parents nous ont confié directement leur fille et ce sont des moments inoubliables. tout n'est pas noir ou blanc (sans jeux de mots!!!) et les adoptions par consentement mutuel ne posent pas plus de pb que les autres. il y a qqs jours nous avons parlé avec la maman biologique de ma fille au téléphone, et comme à chaque fois c'est très émouvant. Nous désirons garder ce lien fort et bientôt retourner dans le pays re-rencontrer la famille de notre fille mais aussi faire découvrir le pays à nos deux enfants.
ne jettons pas l'opprobe sur un type d'adoption ou l'autre, ne mettons pas tous les adoptants dans le même sac.
bonne soirée à tous
Anne et ses petits "black and white"
Bonjour Bernard et Ganesh46, et merci à tous les deux de vos avis et franchise
A Bernard je me permettrai de préciser que j'ai déposé un dossier à l'AFA pour une adoption au Vietnam et concomitamment je me suis adressée à des OAA : les réponses des OAA ? des refus car elles pensent ne pas pouvoir répondre à mes attentes considérant le nb de demandes en cours
Quant à l'AFA, depuis 2 ans que mon dossier est déposé je suis encore le n°1400 = alors que faire ?
attendre "patiemment" dans l'inertie la plus totale que l'on frappe à ma porte ? ou croire en ma bonne étoile et en d'autres voies ?
si je suis persuadée que la création de l'AFA aurait pu être une grande idée, que dire de ses résultats au regard des autres pays où l'adoption est plus simple ? l'inertie de l'AFA me trouble
un message sur le blog de l'Adoption qui me trouble encore plus = quel est le fonctionnement de l'AFA ? arriver n°1 sur la liste ou mon sort serait il suspendu à un tirage au sort ? ma vie de maman liée à ce jeu de hasard ? est ce pensable ?
Alors je veux croire en ma bonne étoile
et comme le dit Ganesh46 je ne conçois pas de ne pas connaitre le pays de mon enfant
il est possible de raisonner adoption plénière et de ne pas vouloir déraciner l'enfant de ses origines
Il me posera des questions comment lui répondre si je ne sais pas d'où il vient
Mon désir de maternité est le sens de ma vie, le guide de ma vie
Et pour répondre à vos dernières phrases Bernard, je pense à l'enfant je ne pense même qu'à lui
Ce qu'il comprendra plus tard des conditions de son adoption c'est que sa maman bio m'a connue, m'a choisie, et a choisi de lui faire le don précieux de ce qu'elle estimait une autre et meilleure vie pour son enfant
ce don que sa maman bio lui aura fait est un don d'Amour
Je respecte votre opinion Bernard mais je ne la partage pas
je ne vois d'ailleurs pas en quoi les choses seraient différentes de l'adoption de vos enfants
mon acte sera d'une parfaite honnêteté : comment en serait il autrement ?
de la même façon que votre acte a été d'une parfaite honnêteté mais d'une démarche différente
pourquoi ma démarche dans le pays et seule serait elle moins honnête ?
Et vous que pensent vos enfants des conditions de leur adoption ? posez leur la question et merci de votre réponse
Anne je vous rejoins mais je n'ai pas de certitude, je suis troublée et anxieuse
merci
Bernard,
ma fille est ma fille et de façon plénière, ce qui ne m'empêche pas de garder le lien avec sa faille bio (pour le bien de tous : nous et eux!)
évidement juridiquement, le lien est rompu mais après on n'est aps obligé de couper le contact.
rien à voir avec un parrainage! nous avons adopté comme beaucoup, par désir d'enfant et devant les difficultés à procréer nous même.
donc au départ c'est un acte "égoïste" et je le redis une adoption plénière (nos deux enfants ont les mêmes droits et devoir vis à vis de nous).
j'admets que ça peut être difficile à comprendre mais à vivre ça va!!
bonne soirée
Anne maman de "Black and White"
Quelques réponses à de nombreuses questions et débats.
Pour Anonyme à propos de l'obligation alimentaire, elle existe effectivement dans l'adoption simple, mais une famille bio pour réclamer de l'aide de son enfant élevé dans une autre famille devra prouver qu'elle a aidé cet enfant à un moment ou un autre.
Pour anonyme qui veut partir adopter en Polynésie, j'ai écrit bcp sur ce sujet, un peu dans ce blog, et bcp dans mon livre (adoudoudoudou, musique de pub), même si la situation a bien évolué et que depuis la sortie de mon livre l'adoption en Polynéise est devenue rarissime. Comme Maeva Polynésie je déconseille d'adopter là bas à moins d'avoir de bons relais sur place.
Bernard, vous êtes le bienvenu et votre expérience est intéressante mais attention ne soyez pas si catégorique, il existe mille (ou plus) façons d'adopter honnêtes.
Personnellement je pense que c'est une chance de pouvoir se rendre dans la pays d'origine et tous les parents n'y vont le portefeuille dépassant de leur poche pour corrompre toute la population locale et monnayer leurs enfants auprès des parents bio...
Un post sur le voyage dans le pays d'origine, avant pendant et après s'impose pour cette année...
Savez vous pourquoi quasi toutes les APPO se sont fondés, car ils sont tombés dans des assoc plus généralistes sur des gens qui ne voyaient que la façon dont ils avaient adoptés comme la meilleure.
Pour Maeva Polynésie, des adoptants en avaient marre de se faire traiter de voleurs d'enfants par certains leaders (qui n'avaient peut-être pas été les plus clairs possibles lors de leurs démarches) mais qui étaient gênés par ces familles débarquant tout éblouis de leur retour de Tahiti où ils avaient pu vivre des échanges merveilleux empreints de respect, honneteté et d'affection avec la famille biologique !
Bernard,
je comprends vos interrogations. mais nous ne sommes pas allés chercher notre fille dans une famille, enfin pas comme vous semblez le penser. nous vivions au Sénégal depuis 1 an et étions en attente d'une attribution de la part des autorités sénégalaises. Entre temps la vie a voulu que nous rencontrions ce couple qui souhaitait donner son enfant à l'adoption (pour des raisons diverses dont matérielles, mais pas seulement)
voilà un bout de notre histoire.
nous avons encore vécu un an dans ce pays, expérience inoubliable!
bonne soirée à tous et surtout au docteur JVM patron de ce blog!
Anne et ses petits "black and white"
PS bonne idée le sujet "retour au pays", docteur, nous on y pense pour bientôt...mais les circonstances ne sont pas encore réunies (vacance!!!!!.........)
bonsoir à tous
vos avis sont tous respectables et je les lis avec attention
oui je vais faire cette démarche pour aller chercher un enfant en Polynésie et si je vous suis tous cette démarche je ne devrais pas la faire voire même elle ne serait pas louable et serait choquante
alors que dois je faire ? attendre d'être tirée au sort par l'AFA pour avoir un enfant au Vietnam ou alors la pire des solutions faire une croix sur mon désir d'enfant !!!
ce n'est pas concevable pour moi
j'ai un désir de maternité et ne pouvant pas le concevoir je crois en une bonne étoile et tente de mettre les chances de mon côté
vous lire est je dois le dire assez désespérant car je me sens jugée
monsieur de Monléon, je suis désolée de vous détromper mais je crois savoir ayant des contacts sur place et ayant eu vent d'expérience que les adoptions en Polynésie sont plus fréquentes que vous ne semblez le penser
je ne crois pas qu'elles soient rarissimes
pourquoi les déconseillez vous autant ?
comme je l'écrivais précédemment je pense que connaitre le pays dont serait originaire mon enfant serait une chose merveilleuse pour notre relation
je désire un enfant du plus profond de mon coeur
et avec haïti, parlez nous adoption simple et plénière ! svp ! merci ! car la justice française semble faire n'importe quoi ! a St Nazaire elle accorde la plènière pour une famille, puis à Nantes non !
je vois que bien après 1990 le problème des adpotions simples et plénières est toujours présent. Personnellement, je suis très contente d'avoir été adoptée pleinièrement car je n'ai jamais eu de liens avec la famille biologique.Je ne regrette pas et ne souhaite pas vraiment les connaître à part pour les antécédants médicaux. Mais je pense qu'ils ont pris la meilleure des décisions. Je trouve difficile le cas des adoptions simples car cela oblige un lien biologique sans pouvoir protéger totalement l'enfant adopté. Mon seul souci aujourd'hui, c'est pourquoi quand on naît en Polynésie Française, et qu'on est adoptée plénière et vivant depuis plus de 20 ans sur le territoire métropole : la moindre démarche administrative type casier judiciaire, acte de naissance ne peut pas se faire directement en métropole ? C'est une perte de temps ça fait 4 mois que j'ai fais ma demande auprès de la mairie de Papeete pour mon acte de naissance et que je n'ai rien reçu de leur part ! Je dois refaire mes papiers d'identité périmés que je ne peux refaire sans cet acte de naissance qui ne m'a jamais été envoyé. Je veux bien que la Polynésie demande une certaine indépendance administrative par rapport à la métropole mais faudrait-il encore que les démarches ne soient pas aussi difficiles ...
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