mardi 12 février 2013

Le doc a lu (et vu) pour vous.


Je continue de vous faire part de mes lectures récentes, si elles ont un rapport plus ou moins important avec l'adoption. Car la littérature, il n'y a que ça de vrai et l'adoption on baigne dedans sans le savoir...








De quoi ça parle : Honte à moi, je n'avais encore jamais lu ce grand classique, pour les américains, c'est (après la Bible) le livre qui les a fait le plus changer. L'auteur est aussi mythique, elle n'a écrit que ce livre, à moins que certains des livres de son ami d'enfance aient été écrit par elle... ou à moins que ce fameux livre unique ait été écrit par le-dit ami d'enfance ?
En grande partie autobiographique, l'héroïne, surnommée Scout, accompagnée de son grand frère Jem et de son grand ami Dill (qui n'est autre que Truman Capote) décrit avec une écriture enfantine la vie de sa petite ville de l'Alabama, en pleine crise économique. L'action tourne principalement autour du procès d'un noir accusé du viol d'une blanche, et défendu par le père des enfants.




Pourquoi j'ai aimé : souvent dans les bouquins que je lis, il y a eu un fil rouge, j'ai eu ma période Polynésie, ma période New York, ma période Polynésie, ma période Croisades, ma période Polynésie et en ce moment avant une nouvelle période Polynésie, c'est pas mal période Amérique ségrégationniste (qui a commencé avec l'excellente "Couleur des sentiments"). C'est d'ailleurs dans la Couleur des sentiments où l'on parle beaucoup de l'oiseau moqueur que j'ai eu envie de lire ce bouquin. Je ne l'ai pas regretté, c'est vraiment un chef d'oeuvre, un livre magnifique. Pendant plusieurs soirées je débordais d'affection pour la petite Scout et d'admiration pour son papa.  


Et l'adoption dans tout ça : quand il n'y a pas d'adoption, il y a au moins des orphelins (de mère pour Scout et Jem)... heureusement il reste un père, homme ordinaire, père qui se sent trop vieux, trop seul trop débordé, et qui n'en est pas moins magnifique. Sans être orphelin, quoique on ne sait pas trop tellement il affabule, Dill est un enfant ballotté, confié à droite et à gauche, personnage là encore intéressant.            



Cerise sur le gâteau, j'ai regardé dans la foulée, le film tiré du livre et sorti à peine quelques années après la parution de ce dernier    


Je l'ai regardé en famille et verdict suprême, mes enfants à l'unanimité m'ont avoué que pour un film en "gris" (ils ont horreur du noir et blanc), il était pas mal... et pour eux, pour un film sans effets spéciaux, ça vaut tous les compliments... ce qu'ils ont préféré c'est quand même le "jambon" à la fin !

Pour ma part, j'étais heureux de faire la connaissance du N°1 des gentils du siècle de la liste établie par Hollywood. Je cite très souvent dans mes conférences historiques le N° 20 (faiseur d'orphelin), le N°3 (en quête de sa mère perdue) et parfois le N°1 (orphelin survivant) de la liste des méchants.
 

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