samedi 26 janvier 2013

L'adulte qui compte





Certains parlent depuis longtemps d’un statut du beau-parent qu'il faudrait créer.

Passant la plupart de mes journées avec des enfants, cela me permet d’être utopiste et je rêve quant à moi d’un statut « d’adulte qui compte ».

Un statut qui n'aurait rien à voir avec le mariage, un statut qui n'aurait rien à voir avec le couple, un statut qui n'aurait rien à voir avec la préférence sexuelle.

UN STATUT QUI SERAIT CENTRE SUR L'ENFANT.

L’adulte qui compte se serait quelqu’un qui n'a pas de lien biologique avec l'enfant mais qui en raison d'un lien affectif fort, d'une relation de confiance parce qu'il compte pour cet enfant, dans son éducation pourrait bénéficier d'un vrai stattut, lui donnant des droits mais surtout des devoirs, car c'est l'enfnat qu'il convient de protéger avant tout.

Il serait serait choisi par les responsables légaux de l’enfant et par l’enfant lui-même à partir d’un certain âge, pour être associé aux décisions, qui concerne cet enfant et avoir un tout premier rôle en cas de soucis graves.
Ce statut devrait être valorisé, légalisé, pour qu'un adulte qui compte dans la vie d'un enfant ne soit pas éliminé suite à une dispute entre adultes, pour que son absence brutale et irrémédiable ne soit pas un choc pour l'enfant .



Un adulte qui compte, on imagine par là, le moyen de donner un statut au deuxième adulte dans un couple homosexuel.

Mais aussi dans un couple hétérosexuel : il y a tellement de beaux-parents qui ont des liens forts avec leurs "beaux" enfants dans les familles recomposées, et qui sont condamnés à disparaître ( à leur grande peine et à celle de l'enfant) en cas de nouvelle recomposition. Un divorce, une séparation n'est jamais une partie de plaisir pour un enfant.

Cela pourrait être encore, en périphérie d’un foyer monoparental, famille plus fragile, de pouvoir désigner un prooche qui soit plus qu'un tuteur en cas de décès.

A réfléchir, mais c'est peut être une solution concrète pour les familles qui évoluent.


3 commentaires:

Brigitte a dit…

Je n'ai pas "d'adulte qui compte" pour ma fille, ou plutôt j'en ai plusieurs, alors certes ce n'est pas exactement le même cas de figure mais j'ai fait un testament en désignant le tuteur 1 et 2 si par malheur le 1 venait à disparaître, c'est arrivé à la meilleure amie de ma mère, "fille mère" à l'époque, le tuteur, son frère est décédé dans l'année qui suivait et son fils s'est retrouvé à l'Adass ça m'a traumatisé.
En revanché j'ai constitué un conseil de famille, te parrain, marraine, meilleurs amis et famille pour encadrer ma famille si je disparaissais, pas exactement la même idée ...
brigitte de lilou

Duchesse a dit…

Adoptante célibataire, je cherche depuis un bon moment comment faire pour nommer quelqu'un à ce "poste". Bien sûr, ma famille est là, elle saura constituer un conseil de famille s'il m'arrive quelque chose. Mais cela ne remplace pas cette personne de confiance. Plus largement, je trouve votre proposition très sensée et applicable à toutes sortes de situations, y compris celles dont on débat actuellement.

Antoine FARGE a dit…

Ne s'agit-il pas de la notion de parrain ou de marraine, tout simplement (la vraie définition) ?
L'intérêt ici est de pouvoir intégrer l'avis de l'enfant, ce que je trouve bien plus judicieux.
A tritre personnel, si j'avais ét éintégré à ce processus, je n'aurais pas choisi mon actuel parrain, même si je l'apprécie bcp.
Je suis allé à un spectacle d'Orques il y a quelques années à Antibes et les soigneurs nous expliquaient que ce rôle existait chez les orques et était définit "naturellement".