vendredi 28 février 2014

Première conférence grand public à l'étranger



Les deux champions suisses peuvent nous mettre minables au tennis, cela ne me chagrine pas trop. Ils peuvent nous écrabouiller au foot, lors du match prévu dans la prochaine coupe du mode, cela m'amusera. Mon pour sport favori, je n'ai rien à craindre, il faudra attendre encore un peu avant de voir un XV helvétique rivaliser avec nos vaillants français (qui en battant les anglais ont réalisé 99% de leurs obligations annuelles).

Par contre j'ai hésité, et j'ai failli boycotter cette conférence (surtout qu'elle se déroulera dans la ville olympique), prévu pourtant de longue date, un peu vexé dans mon honneur national que la Suisse nous devance au tableau des médailles à Sotchi, mais l'honneur est sauf, si nous avons moins de titres, nous avons quand même plus de médailles que nos voisins d'outre Jura (la montagne de mes ancêtres)... alors que leur délégation était plus nombreuse que la nôtre. Ouf !

Trêve de plaisanterie, je me suis déjà exprimé sur l'adoption en Italie, à Madagascar, au Canada, etc... et même déjà à Genève, mais c'était à chaque fois pour des professionnels. Là, cette conférence qui portera sur l'adolescence de l'enfant adopté sera pour le grand public et j'en suis ravi.

Je viens en voisin, il y a des trains directs Dijon Lausanne, je viens en ami, j'espère voir mes copains Hervé et Martine (mon ancienne petite élève qui a créé sa consultation d'adoption à Genève), ainsi que les différentes équipes déjà croisées d'adopte.ch et d'espace adoption, et de découvrir les autres organisateurs de cette réunion.

Ceux qui me connaissent savent que je ne suis taquin qu'avec les gens que j'aime bien, donc au milieu de cette conférence très sérieuse, il y aura quelques gentilles remarques, car il faudra bien que je déclare, que le Mont d'or est meilleur que le Vacherin et que le Gruyère ne vaut pas grand chose par rapport au Comté.

Mais si les douaniers fouillent mes valises avant de repasser la frontière, voici ce qu'ils risquent de trouver :

 
Car si j'aime bien mes opinels et mes laguioles, j'ai été heureux de ramener un aurillac de mon voyage dans le Cantal, si j'espère trouver prochainement des fabrications de canifs locaux en Poitou et en Vendée, je dois vous avouer que pour moi, le victorinox, c'est quand même quelque chose, et il parait que les wenger c'est pas mal non plus :
 
Bon, revenons à nos moutons, je n'y vais pas pour faire du shopping, mais pour parler des adolescents adoptés, de leurs soucis et de les façons de les aider à aller mieux !
 
Amis suisses, venez nombreux le 19 mars à Lausanne, je serai heureux de partager tout cela avec vous.
Vous trouverez ici toutes les infos concernant cette réunion. Nous parlerons très sérieusement de ce sujet, même si l'humour permet toujours de mieux faire passer les messages.
 
 
Pour finir, un petit clin d'œil pour Martine qui ne manquait jamais de nous rappeler en plein en cours qu'une des grandes héroïnes de la Suisse était adoptée :

 
 
Vous l'aurez reconnu, je ne savais pas par contre qu'il y avait eu une version malgache avec le Père Pedro (un peu vieilli le père Pedro quand même !).
 
Par contre, si vous tapez sur Google Heidi adolescente, on voit des photos d'Heidi Klum... un peu moins montrables.



3 commentaires:

mungli a dit…

En tout cas on se réjouie de vous recevoir et de vous écouter. Je vais tenter de motiver les personnes du" café des Adoptés " de venir.

Co and family a dit…

Nous serons présents et nous comptons les jours!!! Corinne et Nicolas

Anonyme a dit…

Bonjour Docteur,
Et puisque vous allez en Suisse, une petite anecdote qui concerne nos voisins helvétiques : j'apprends qu'un couple suisse va adopter en Ethiopie et que le délai entre le jugement du tribunal éthiopien et le retour au pays des parents avec l'enfant est de 2 à 3 semaines.
Ce qui fait que les parents en question ne vont faire qu'un seul voyage de 3 semaines pour l'ensemble de leurs formalités.
Mais comment font donc les Suisses ?
Car pour la France, il faut compter de 2 à 3 mois minimum...
2 à 3 mois pour que le dossier vienne à Paris, soit examiné, réexaminé, fasse l'objet de demandes de pièces complémentaires (car par définition, les autorités éthiopiennes font mal leur travail ; il n'y a qu'en France qu'on sait travailler mon bon monsieur...), avant que les visas ne soient accordés et qu'ils ne soient renvoyés en Ethiopie.
Pendant ce temps, l'enfant qui vous a été confié par les autorités éthiopiennes est en orphelinat...
Où est l'intérêt de l'enfant là-dedans ? Et qui des autorités suisses ou des autorités françaises ont l'approche la plus pragmatique et la plus humaine ?
Cordialement,
Brestois